www.gisti.org/soudan

Informations à l’attention des personnes soudanaises
en quête de protection en France

- Mise à jour le 24/10/2024 -

Cette page est complétée au fur et à mesure de l’actualité et des informations reçues

Cette page est destinée à fournir une base d’informations utiles aux Soudanaises et Soudanais qui souhaitent trouver asile en France ou permettre à leur famille de les y rejoindre.

Elle est donc conçue à destination de ces personnes mais aussi des proches et militant⋅es qui leur viennent en aide.

Dernières modifications de la page :

  • Position CNDA : Violence aveugle d’une intensité exceptionnelle (VAIE) = protection automatique si on peut prouver sa provenance = pour le Darfour Ouest/Occidental, Darfour Nord/Septentrional, le Darfour Sud, Khartoum et le Darfour Central

    et VA pour le Darfour Est/Oriental, El Guezirah (cf. CNDA, 15 fev 2024, n°23027648), le Kordofan Sud, le Kordofan Ouest et le Nil bleu :
    la CNDA reconnaît que dans ces régions il y a une « violence aveugle » mais la protection n’est pas automatique. En plus de prouver votre provenance, il faut apporter un élément d’individualisation ou de vulnérabilité (par exemple une situation de déplacé interne).
    Voir RÉEXAMEN DE LA DEMANDE D’ASILE EN FRANCE


I. INFORMATIONS PRATIQUES

Pour les membres de familles des réfugiés dont la procédure de réunification familiale ou regroupement familial est en cours, il convient d’envoyer un mail avec toutes les coordonnées des familles à :
visas.khartoum-amba@diplomatie.gouv.fr
consulaire.soudan@diplomatie.gouv.fr
Une autre adresse existe également :
alertes.cdc@diplomatie.gouv.fr en précisant "SOUDAN" dans l’objet du mail.

De nombreux e-mails restent sans réponse, il faut relancer régulièrement.


II. DEMANDER UN VISA POUR LA FRANCE

En principe, pour demander un visa, il faut enregistrer la demande sur le site : https://france-visas.gouv.fr puis obtenir un rendez-vous.

En pratique, les éléments de la demande varient selon le type de visa que l’on veut solliciter et la procédure diffère selon le lieu où elle est faite.

Déjà difficile en temps normal, l’obtention d’un visa l’est encore plus depuis le début du conflit.


II.A. LA PROCÉDURE GÉNÉRALE DE DEMANDE DE VISA

La procédure classique applicable dans tous les cas est la suivante :

  • Enregistrement de la demande sur le portail en ligne France-visas : https://france-visas.gouv.fr
  • Demande de rendez-vous
  • Dépôt de votre dossier « papier » sur rendez-vous en vous rendant physiquement au consulat, à l’ambassade ou au centre VFS : https://visa.vfsglobal.com/fra/fr/can
  • Décision par le consulat ou l’ambassade

Au moment de l’enregistrement de la demande sur France-visas, il faut choisir le type de visa que la personne souhaite demander.


II.B. DEMANDES SELON LE TYPE DE VISA

II.B.1. DEMANDER UN VISA DE RÉUNIFICATION OU DE REGROUPEMENT FAMILIAL POUR LES MEMBRES DE FAMILLES DES PROTÉGÉ·ES SOUDANAIS·ES

Les personnes soudanaises, qui ont obtenu une protection internationale en France (bénéficiaire de la protection subsidiaire, personne reconnue apatride ou réfugiée), peuvent demander à être rejointes par leur famille nucléaire (c’est-à-dire les conjoint·es, concubin·es et les enfants âgés de moins de 19 ans).

Il s’agit soit de la procédure de réunification familiale dans le cas où la famille préexistait à leur arrivée en France, soit de la procédure de regroupement familial en cas de mariage postérieur à l’arrivée en France :

Fiche pratique du Gisti : « Demander l’asile en France : 9. Votre famille »

Pour les membres de familles des réfugiés dont la procédure de réunification familiale ou regroupement familial est déjà en cours, il convient d’envoyer un mail avec toutes les coordonnées des familles à :
visas.khartoum-amba@diplomatie.gouv.fr
consulaire.soudan@diplomatie.gouv.fr
alertes.cdc@diplomatie.gouv.fr en précisant "SOUDAN" dans l’objet du mail.

De nombreux e-mails restent sans réponse, il faut relancer régulièrement.

Informations juridique sur la réunification familiale et le regroupement familiale :

  • Fiche-réflexe de La Cimade : « La réunification familiale »
    Deux mises à jour sur cette fiche : le délai de recours à 30 jours et il faut maintenant faire des référé-suspension et plus de référés mesures utiles.
  • Regroupement familial : le droit de l’Union s’oppose à une réglementation nationale qui requiert sans exception que l’introduction d’une demande de regroupement familial se fasse en personne auprès d’un poste diplomatique compétent : Arrêt de la Cour dans l’affaire C-1/23 PPU


II.B.2. DEMANDER UN VISA COURT SÉJOUR - VISA C

Pour une demande de visa court séjour "C" (visite familiale ou privée, travail, tourisme...), il faudra nécessairement fournir plusieurs justificatifs.

https://france-visas.gouv.fr/fr_FR/web/france-visas/votre-arrivee-en-france

L’administration exige des ressources au moins égales au montant journalier du Smic (70 euros) multiplié par le nombre de journées du séjour prévu en France. Ce montant est réduit de moitié si la personne qui demande le visa produit une attestation d’accueil.
Si la personne hébergée n’est pas en mesure d’y pourvoir, la personne qui l’accueille doit indiquer auprès de la mairie qu’elle peut prendre en charge tous les frais de séjour, soit le montant du Smic journalier multiplié par le nombre de jours.

Cependant, sont dispensé⋅es de fournir ces justificatifs :

  • les personnes étrangères venant rejoindre leur conjoint⋅e régulièrement autorisé⋅e à résider en France ;
  • les enfants mineurs venant rejoindre leurs parents autorisés à résider en France ;
  • les personnes auxquelles une dispense a été accordée par les autorités consulaires françaises dans leur pays de résidence.


II.B.3. DEMANDER UN VISA AU TITRE DE L’ASILE

Il est possible de solliciter un visa au titre de l’asile ("visa D"). La délivrance de ce visa relève alors de la compétence du ministère de l’intérieur qui a le droit de consulter l’Ofpra. Cependant, ce visa est uniquement accordé dans de rares cas.
La personne doit se rendre dans un consulat français afin que les autorités consulaires procèdent à un entretien au cours duquel il lui est demandé de préciser les motifs de ses craintes. Si la décision est positive, la personne sollicite l’asile, à son arrivée sur le territoire français, pour se voir accorder une protection.
Pour le Soudan, nous n’avons pas encore connaissance d’instructions non publiques qui préciseraient les critères à prendre en compte pour les Soudanais⋅es comme cela avait été fait pour les Afghan⋅es.
Néanmoins, on peut rappeler que ces critères étaient, pour l’Afghanistan, très restrictifs :

  • la personne qui sollicite un visa au titre de l’asile doit établir qu’elle est exposée à un risque personnel, réel et actuel de persécutions en raison de son action en faveur de la liberté ou de son profil particulier ; ces critères correspondent en fait à ceux de « l’asile constitutionnel » qui est très rarement octroyé ;
  • elle doit établir qu’elle est toujours menacée à titre personnel dans le pays d’accueil sans pouvoir se prévaloir de la protection des autorités locales ;
  • elle doit faire état d’un lien avec la France ;
  • les mineur·es non accompagné·es ne peuvent pas en bénéficier. Il n’y a pas de motif pour cette exclusion qui est, en réalité, contraire à l’obligation de la France de rapprocher tout·e mineur·e sans représentant légal d’un membre de famille adulte présent en France.

Une des principales difficultés pour solliciter un visa au titre de l’asile tient au fait que ce motif n’est pas prévu par le site France-Visas. Il n’est également pas prévu par les prestataires (comme VFS).
En pratique, ce type de visa est très rarement délivré.


II.C PROCÉDURE DE DEMANDE DE VISA EN FONCTION DU LIEU DE LA DEMANDE

II.C.1. DEPUIS LE SOUDAN

L’Ambassade de France à Khartoum est actuellement fermée (mai 2023).

Le mail visas.khartoum-amba@diplomatie.gouv.fr ne répond pas pour le moment.
Vous pouvez essayer : alertes.cdc@diplomatie.gouv.fr ou consulaire.soudan@diplomatie.gouv.fr

Les autorités consulaires confirment la destruction de tous les passeports présents à l’ambassade :

courriel ambassade France à Khartoum


Source : Courriel de l’ambassade de France à Khartoum


II.C.2 DEPUIS UN AUTRE PAYS

Pour demander un visa depuis tout autre pays, il faut se rapprocher de l’ambassade française.


ÉTHIOPIE

Pour aller en Éthiopie : il y a une procédure de visa à l’arrivée à l’égard des ressortissants de l’Union Africaine (UA).

Décembre 2023 : L’ambassade de France en Éthiopie à Addis Abeba (les services consulaires se trouvent dans l’enceinte de l’ambassade) peuvent donner des RDV pour des visas. C’est également à Addis Abeba que les services de l’ambassade de France au Soudan ont déménagés.

Si possible, il est préférable de demander le e-visa avant d’arriver à la frontière (https://www.evisa.gov.et/ ). Le prix est de 82USD pour le visa de 30 jours. Il est envoyé rapidement (deux ou trois jours). Si possible il est préférable de l’imprimé.
Il est aussi possible également de demander le visa au consulat éthiopien de Gedaref.
Si les ressortissants Soudanais arrivent par l’aéroport de Bole-Addis Abeba le visa s’obtient à l’aéroport à l’arrivée (vols depuis Port Soudan).

La frontière terrestre à Gallabat/Metemma à été fermée à plusieurs reprises. La frontière à Kurmuk reste ouverte.

Les visas peuvent être renouvelés une fois pour une durée de 2 mois seulement (le renouvellement est très cher : 300 dollars). Selon des informations recueillies, il faut verser ensuite 100 dollars par mois à l’immigration éthiopienne.

Ensuite il faut de se rendre à l’ambassade de France en Éthiopie :
B.P. 1464 - Addis Abeba
Tél. : + 251 (0) 11 140 00 00
https://et.ambafrance.org/Demander-un-visa-pour-la-France-en-Ethiopie

Mai 2023 : des refus de visa à la frontière ont été constaté, y compris pour des Soudanais.es.


SUD-SOUDAN

Actu décembre 2023 : alors que depuis 2014, pour toute personne présente sur le territoire sud soudanais (non ressortissante de l’UE ou UK), toutes les demandes de visa ont été déléguées aux autorités consulaires d’Addis Abeba (en ligne), l’ambassade du Soudan à Juba a finalement réouvert un service afin de délivrer des passeports aux ressortissant.es soudanais.es présent.es au Soudan du Sud.
Le coût selon l’ambassade est de 250 UD par passeport et 5 USD pour le tampon, pour les enfants le passeport est à 130 USD et 5 USD aussi pour le tampon.

Sur la situation à la frontière, toutes les personnes qui se présentent à la frontière avec le Soudan du sud, se voient laisser l’accès au territoire sud soudanais sans demande de visa préalable et les frais d’entrée ont même récemment été levés pour l’ensemble des personnes fuyant le Soudan quelque soit leur nationalité.
À la frontière il y a des orientations - quand elles existent - vers les centres de réception et de transit, mais sans aucune obligation d’y rester. C’est seulement le moyen de s’enregistrer, évaluer sa situation et potentiellement obtenir une (maigre) aide humanitaire.

Pour les demandes d’asile, elles sont toujours enregistrées à Juba, même s’ils essaient de faire des enregistrements dans d’autres centre de réception.

Il y a plus d’une dizaine de points de passage ouverts officiellement. Ceux autour de Renk (Nord Est) et ceux autour de Kiir Adem (Aweil - Nord Ouest) sont ceux qui reçoivent le plus d’assistance d’ONG avec des centres de transit et de réception établis.

A Renk, principal point d’arrivée des personnes fuyant le Soudan, la situation est de plus en plus difficile car il y un manque d’assistance. Au centre de transit de Bulukat à Malakal, la situation est étagement alarmante (voir revue de presse ci-dessous).
Des affrontements ont lieu avant l’été 2023 dans la région Upper Nile en raison du conflit au Soudan du Sud.

Ambassade de France au Sud Soudan : Campus de l’Union Européenne, Kololo Road, Thomping, Djouba


ÉGYPTE

De nombreuses personnes se voient refoulées à la frontière égyptienne car il est nécessaire de présenter un passeport valide.
L’attente pour espérer un visa est très longue. De nombreuses personnes attendent à la frontière notamment à Wadi Halfa.

Septembre 2024  : Les autorités égyptiennes bloquent l’entrée de plusieurs soudanais, y compris détenteurs de visas, en exigeant désormais une "autorisation de sécurité" qui coûte 3000 dollars par personne (Source : Sudfa media).

Mars 2024 : L’ambassade de France en Égypte au Caire donnent des RDV pour des visas (29 av. Ch. de Gaulle, BP 1777, Guizeh). Mais l’Égypte, en plus d’avoir une politique d’entrée difficile, à une législation qui ne permet pas aux familles de réfugiés de prendre l’avion - même si ces personnes disposent d’un visa français, d’un passeport ou d’un laissez-passer - sans "droit de résidence", c’est à dire qu’il faut déjà clôturer son dossier asile à l’UNHCR. Pour les plus de 16 ans, ils doivent se rendre à l’Administration générale des passeports, de l’immigration et de la nationalité à Al Abasseya. Ils rempliront alors un formulaire de sortie (avec la preuve des visas - et laissez-passer le cas échéant - pour la France). Cette procédure peut prendre plusieurs semaines. Il faudra ensuite payer une amende de sortie de 1550 EGP. Une fois le visa de sortie reçu, ils ont 7 jours pour quitter le territoire

Sans ce document qui permet de "régulariser" une entrée considérée comme irrégulière par les autorités égyptiennes, il sera extrêmement difficile de pouvoir quitter l’Égypte par l’aéroport du Caire.

Pour les moins de 16 ans, il n’y a pas de formalités de visa de sortie ni d’amende à payer.

L’Égypte a transféré ses responsabilités en matière d’enregistrement, de protection et d’assistance vis-à-vis des réfugiés au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Il n’existe pas de législation nationale sur la protection des réfugiés en Égypte, ce qui fait que l’Égypte traite les Soudanais comme des étrangers, et non comme des réfugiés.

Avant mai 2023 = les autorités égyptiennes laissaient passer les femmes et enfants de moins de 16 ans, ainsi que les hommes de plus de 50 ans.


TCHAD

Janvier 2024 : L’ambassade de France au Tchad à N’djamena donnent des RDV pour des visas. Une fois le dossier complété en ligne, il faut le déposer au centre des visas dont vous dépendez, en prenant rendez-vous par téléphone au 1260 (société prestataire SAMACO pour le Tchad).
Ambassade de France au Tchad, Rue l’Adjudant-chef Zouala Agoyna B.P 431 N’DJAMENA


III. DEMANDER L’ASILE UNE FOIS EN FRANCE

III.A. PREMIÈRE DEMANDE D’ASILE

Pour plus d’informations sur la procédure de demande d’asile vous pouvez vous référer à nos pages de conseil sur le droit d’asile :


III.B. RÉEXAMEN DE LA DEMANDE D’ASILE EN FRANCE

En cas de rejet d’une première demande d’asile, il est possible de faire une demande de réexamen de cette demande si la personne concernée apporte des éléments nouveaux :

  • soit un élément intervenu après l’audience à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) ;
  • soit un élément dont la personne n’a pas eu connaissance avant l’audience ;
  • soit un nouvel élément de preuve relatif à un fait contesté lors de l’examen de la première demande.
    Un fait nouveau doit être pertinent et servir d’argument pour conforter les craintes personnelles de persécution.

Dans la situation actuelle du Soudan, la guerre peut être un élément nouveau.

  • Si vous êtes originaire d’une région touchée par les conflits, cet élément devrait suffire pour que vous puissiez aller à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) expliquer votre situation personnelle.
    Il faut expliquer qu’il est, par exemple, impossible pour vous de rentrer au Soudan.
    Si votre famille a été victime, déplacée interne ou réfugiée dans un autre État à cause du conflit, il est important de l’expliquer et d’apporter des preuves si vous en avez. Il est fortement conseillé de rechercher également des informations précises sur des violences locales.
    Il est toujours bon d’expliquer à l’Ofpra ou à la CNDA, que vous ne pouvez pas aller vous installez dans une autre région.
    Si vous venez du Darfour ouest/occidental, Nil bleu et Khartoum vous pourrez obtenir une protection de 4 ans car la CNDA considère cette région en "situation de violence aveugle d’intensité exceptionnelle". Il faut prouver que vous êtes bien originaire de cette région.
    Si vous venez du Darfour Nord/Septentrional, du Darfour Sud, du Darfour Central, du Darfour Est/Oriental, du Kordofan Sud ou du Kordofan Ouest :
    la CNDA reconnaît que dans ces régions il y a une « violence aveugle » mais la protection n’est pas automatique. En plus de prouver votre provenance, il faut apporter un élément d’individualisation ou de vulnérabilité (par exemple une situation de déplacé interne).
  • Si vous êtes d’une région qui, pour le moment, n’est pas encore touchée, il faut mettre en avant un autre élément nouveau : il est notamment intéressant d’expliquer que vous ne pouvez pas retourner dans cette région car il n’y a pas de vol direct pour l’aéroport le plus proche du lieu de votre résidence au Soudan, ou encore que les routes ne sont pas sûres.

→ Démarche à entreprendre :

  • en Île-de-France, il faut appeler le 01 42 500 900 et dire à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) que vous voulez faire une demande de réexamen. Vous aurez ensuite un rendez-vous à la préfecture pour faire enregistrer cette demande.

Il est fortement conseillé de préparer son récit (et éventuellement de recueillir des justificatifs/preuves) avant de faire ces démarches car le formulaire Ofpra devra être remis dans les 8 jours suivant l’enregistrement de la demande de réexamen.

Si le récit n’est pas convaincant et ne met pas en avant d’éléments nouveaux, l’Ofpra pourra prendre une décision d’irrecevabilité sans vous convoquer à un entretien.

Un recours devant la CNDA est possible dans un délai de 1 mois (15 jours pour pouvoir bénéficier d’un avocat gratuit – à l’aide juridictionnelle).
> Pour plus d’information, voir la fiche CNDA

Il est possible que l’Ofpra ou la Cnda mette du temps à répondre le temps de voir si la situation va s’améliorer ou non dans cette partie du pays.

Voir aussi Infomigrants : Ma demande d’asile a été rejetée, puis-je demander un réexamen ?


IV. PRISES DE POSITION ET INITIATIVES DIVERSES

IV.A. GOUVERNEMENTS ET INSTITUTIONS EUROPÉENNES OU INTERNATIONALES

  • Nations unies, L’extension de la guerre au sud-est du Soudan entraîne le déplacement de plus de 136.000 personnes, 4 juillet 2024
    Ces derniers mouvements de population constituent la dernière vague de déplacement causée par la guerre qui dure depuis près de 15 mois dans ce pays d’Afrique du Nord-Est. Ces personnes viennent s’ajouter aux quelque 10 millions de personnes déplacées de force de leurs foyers. Les affrontements entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) se poursuivent dans la ville de Sinja et se sont étendus à la ville de Sennar.
  • UNHCR, Communiqués de presse : Soudan : Le HCR met en garde contre la montée de la violence et des violations des droits humains contre les civils au Darfour
    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est très préoccupé par l’évolution récente de la situation au Soudan, alors que les combats s’intensifient dans la région du Darfour.
    Celles et ceux qui sont parvenus à fuir au-delà des frontières arrivent en grand nombre dans les pays voisins. Plus de 8 000 personnes ont fui en direction du Tchad voisin au cours de la semaine dernière seulement - un chiffre probablement sous-estimé en raison des difficultés d’enregistrement des nouveaux arrivants. Alors que le conflit au Soudan se poursuit, le HCR, en collaboration avec le gouvernement et ses partenaires sur le terrain au Tchad, se prépare à l’arrivée d’un plus grand nombre de réfugiés.
  • « Le Soudan est confronté à la plus grande crise de déplacement interne au monde », OIM, 16 octobre 2023
    Six mois après le début du conflit, la situation au Soudan est devenue la plus grosse crise de déplacement interne au monde, avec plus de 7,1 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, dont 4,5 millions ont été déplacées depuis l’éruption de violence à la mi-avril, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
  • En Égypte, des réfugiés partagent leurs « terribles récits » du conflit au Soudan avec le chef du HCR, site unhcr, 5 juin 2023
    Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, était en visite dans le pays la semaine dernière. Après s’être entretenu avec des réfugiés ayant fui la violence au Soudan, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés lance un appel pour que les frontières restent ouvertes et qu’une aide internationale plus importante soit apportée à celles et ceux qui ont fui ainsi qu’à leurs hôtes.
  • « La situation au Soudan entraîne des besoins humanitaires considérables à l’approche de la saison des pluies », UNHCR, Point de presse, 12 mai 2023
    La réponse humanitaire est complexe et coûteuse, car les réfugiés et les rapatriés arrivent dans des zones frontalières reculées où les services et les infrastructures sont rares, voire inexistants, et où la population qui les accueille subit déjà les conséquences du changement climatique et des pénuries alimentaires. La saison des pluies qui approche rendra les problèmes logistiques encore plus difficiles, car de nombreuses routes deviendront impraticables.
  • « Soudan : l’UE lance un pont aérien humanitaire pour fournir des produits de première nécessité », Commission européenne, 10 mai 2023
    Compte tenu des besoins humanitaires croissants dus au conflit qui fait rage au Soudan, l’UE a lancé un pont aérien humanitaire transportant des fournitures essentielles vers nos partenaires humanitaires à Port-Soudan. Les 30 tonnes de produits de première nécessité, dont des articles relatifs à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène et du matériel pour des abris, ont été transportées des entrepôts des Nations unies à Dubaï vers Port-Soudan. À leur arrivée, elles ont été remises à l’UNICEF et au Programme alimentaire mondial.
  • « Soudan : l’UE alloue une aide humanitaire d’urgence », Commission européenne, représentation en France, 28 avril 2023
    Suite à la flambée de violence au Soudan, la Commission a alloué 200 000 euros pour des secours immédiats et une aide d’urgence aux personnes blessées ou exposées à des risques élevés dans la capitale Khartoum et dans d’autres États du pays.


IV.B. ASSOCIATIONS, COLLECTIFS ET AUTRES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

  • HRW, Soudan : Nettoyage ethnique au Darfour occidental, 9 mai 2024 « Les graves violations commises qui ont ciblé les Massalits et d’autres communautés non arabes dans le but manifeste, au minimum, de les expulser définitivement de la région constituent un nettoyage ethnique ». Pour aller plus loin, voir le rapport « “The Massalit Will Not Come Home” : Ethnic Cleansing and Crimes Against Humanity in El Geneina, West Darfur, Sudan » (218 p.).
  • Sudfa, Soudan : une année de guerre insensée et de violence extrême contre la population, 16 avril 2024
    La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril de l’année dernière et continue jusqu’à aujourd’hui de ravager le pays. A l’occasion de ce triste « anniversaire », nous revenons sur l’année écoulée. Malgré les chocs et les horreurs auxquels la population est confrontée au quotidien, les Soudanais·e·s continuent de se mobiliser pour réclamer la fin des combats et le retour à une transition démocratique.
  • Sudfa, 2024 : une nouvelle brochure consacrée à la guerre au Soudan !, 4 février 2024
    Pour la troisième fois, l’équipe de Sudfa Media publie une brochure qui rassemble plusieurs textes écrits et traduits par notre collectif au cours de l’année écoulée. Pour l’année 2024, la nouvelle édition est consacrée à la guerre, afin de faire entendre les voix oubliées du conflit : celles de la société civile soudanaise. Bonne lecture !
  • Sudfa, Au Soudan, les comités de résistance luttent malgré la guerre, 29 janvier 2024
    Depuis le début de la guerre au Soudan, les comités de résistance, organisations autogérées de la société civile soudanaise et fers de lance du mouvement révolutionnaire, font l’objet d’une violente répression. Pris en étau entre les deux forces armées qui s’affrontent, ils multiplient initiatives de solidarité locale et poursuivent leur combat pour construire un gouvernement civil démocratique.
  • ONU, Les opérations du PAM menacées d’interruption au Tchad qui accueillent des réfugiés du Darfour, 21 novembre 2023
    Le Tchad compte aujourd’hui plus d’un million de réfugiés soudanais sur son territoire, ce qui en fait le pays hôte de l’une des populations de réfugiés les plus importantes et à la croissance la plus rapide de tout le continent africain. C’est dans ce contexte, que le PAM alerte aujourd’hui sur un arrêt imminent de son assistance alimentaire et nutritionnelle à 1,4 million de personnes touchées par la crise au Tchad en raison de contraintes financières.
  • Amnesty international, Soudan. Les pays voisins doivent assurer le passage en toute sécurité des personnes fuyant le conflit, 6 juillet 2023
    Les pays limitrophes du Soudan doivent immédiatement lever les restrictions d’entrée pour ceux qui fuient le conflit dans le pays et garantir l’accès à la protection et à la sécurité aux plus de 500 000 personnes qui ont déjà fui les combats, a déclaré Amnesty International le 6 juillet 2023.
    Parmi les personnes interrogées, certaines se trouvaient à Wadi Halfa, près de la frontière avec l’Égypte, et à Port-Soudan, un port situé sur la mer Rouge, tandis que d’autres avaient franchi les postes-frontières soudanais à différents endroits et se trouvaient ou prévoyaient de se rendre dans des lieux comme Addis-Abeba en Éthiopie, Djouba et Renk au Soudan du Sud, le Caire en Égypte, Doubaï aux Émirats arabes unis et N’Djamena au Tchad.
  • Conflit au Soudan : dans les camps de transit surpeuplés du Soudan du Sud, MSF, 26 juin 2023
    Des milliers de personnes qui ont échappé au conflit au Soudan vivent désormais dans des centres de transit dans les États du Haut-Nil et du Bahr El Ghazal du Nord, au Soudan du Sud. Les équipes de Médecins Sans Frontières sur place constatent une insuffisance de l’aide humanitaire déployée pour porter assistance à cette population, parmi laquelle se trouvent beaucoup de femmes et d’enfants.
  • [EN] Academic Statement of Solidarity with Sudan, mai 2023
    As international scholars we are deeply concerned about the violent fighting between the Sudanese Army (SAF) and the Rapid Support Forces (RSF). We note with great sadness and anger the rising toll of deaths and injuries as well as the widespread destruction of civilian infrastructure as the warring parties continue to show no regard for the suffering of the civilian population in Sudan. We condemn unequivocally and in the strongest terms all violations of international law, including the Geneva Conventions.


V. ARTICLES DE PRESSE

V.A. PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES

-* Au Soudan, les paramilitaires accusés de nouveaux massacres de civils, Le Monde, 07/06/2024

  • Le calvaire des Soudanais enrôlés de force dans la guerre, La Croix, 13 mars 2024
    Réfugiés en Éthiopie, dans un camp près de la frontière avec leur pays, des réfugiés soudanais racontent comment ils ont été contraints de prendre les armes pour les forces gouvernementales ou les paramilitaires qui s’affrontent depuis près d’un an.
  • « « Soudan : six mois après le début de la guerre, où en sont les belligérants ? », Rfi, 15 octobre 2023
    Au Soudan, une guerre fratricide oppose depuis le 15 avril, l’armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti. Les combats ont lieu principalement dans la capitale Khartoum, et dans l’ouest du pays, au Darfour. Mais ces dernières semaines de nouveaux fronts se sont ouverts.

KHARTOUM ET WAD MADANI

  • Au Soudan en guerre, on risque sa vie pour nourrir ses voisins, L’express, 23 mars 2024
    Il n’y avait que 100 mètres entre le marché et la petite soupe populaire de Sameh Makki. Mais il lui a souvent fallu slalomer deux heures sous les feux croisés des soldats et des paramilitaires qui ensanglantent le Soudan depuis onze mois.
  • Au sud de Khartoum coupé du monde, la peur et la mort, Nouvel obs, 2 mars 2024
    Sous le joug des paramilitaires depuis trois mois, menacés par des pillages ou la saisie de leurs biens, privés de télécommunications, les habitants d’al-Jazira, au sud de la capitale soudanaise, racontent un quotidien de peur et de mort.
  • Guerre au Soudan : un pont stratégique de Khartoum partiellement détruit, RFI, 12 novembre 2023
    Au Soudan, les combats se poursuivent à Khartoum et au Darfour entre l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan et les forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo. Samedi matin, un pont qui relie deux banlieues de Khartoum a été en partie détruit. Chaque camp se rejette la faute. Mais selon certains experts, la destruction partielle de l’édifice pourrait être un coup dur pour les FSR.
  • « Soudan : les combats s’intensifient à Khartoum, le QG de l’armée encerclé », Rfi, 19 septembre 2023
    Alors que la guerre entre dans son sixième mois, les combats s’intensifient dans la capitale, Khartoum. Le week-end dernier, les FSR, les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdan Daglo dit Hemedti, ont lancé une offensive sur le quartier général de l’armée dans le centre de la capitale. Le QG est désormais assiégé.
  • Au Soudan, la guerre a mis les transports à l’arrêt, TV5 Monde, 19 juillet 2023
    Mohammed al-Tijani, également chauffeur routier, a subi les effets conjugués de la guerre et de la flambée des prix. Depuis le début du conflit, "nos trajets vers les ports ont été rallongés d’au moins 400 km", dit ce quinquagénaire, parce qu’il faut désormais contourner Khartoum sous le déluge de feu de l’artillerie et des avions de combat et les postes de contrôle des diverses forces déployées. Et, dans le même temps, le prix de l’essence — quand il y en a à la pompe — a été multiplié par vingt.
  • Guerre au Soudan : internet et réseaux téléphoniques ont été coupés à Khartoum, L’orient le jour, 14 juillet 2023
    Khartoum, la capitale du Soudan déchirée par la guerre, a été privée de communications pendant plusieurs heures vendredi, au moment où l’armée et les forces paramilitaires se livraient à de violents combats. Les connexions internet et de téléphonie mobile, essentielles pour obtenir des informations et des provisions depuis près de trois mois de guerre, étaient hors service, tandis que de "violents affrontements" faisaient rage dans plusieurs quartiers de la ville, ont indiqué des témoins à l’AFP via une ligne fixe.
  • « Soudan : les combats s’intensifient à Khartoum, les habitants subissent une violence inédite », RFI, 5 juillet 2023
    Le Soudan s’enfonce chaque jour un peu plus dans la guerre. Depuis l’échec des pourparlers organisés par les États-Unis et l’Arabie saoudite à Jeddah, aucune initiative diplomatique pour renouer le dialogue n’est à l’ordre du jour. Sur le terrain, les belligérants ont intensifié leurs opérations et selon des habitants de la capitale Khartoum, mardi 4 juillet a été la journée la plus violente depuis des semaines.
  • « Soudan : les combats se poursuivent, « 100 prisonniers de guerre » libérés pour l’Aïd al-Adha », France 24, 28 juin 2023
    En difficulté à Khartoum, l’armée doit faire face à de nouveaux fronts : un groupe rebelle l’attaque désormais au Kordofan, au sud de Khartoum, et dans le Nil Bleu, frontalier de l’Éthiopie. La mission de l’ONU au Soudan, qui a retiré la quasi-totalité de son personnel du pays au début de la guerre, s’est dite "très inquiète" de la violence à Kurmuk, localité du Nil Bleu, d’où "des centaines de civils ont fui vers l’Éthiopie".
  • [EN] « Desperate shortages in Khartoum as Sudan battles intensify », Al Jazeera, 6 juin 2023
    Aid groups have struggled to provide assistance to civilians, who also face electricity shortages and dwindling supplies in shops and pharmacies. Neighbourhood-based resistance committees have organised supplies of food and medicines but have struggled to deliver them as fighting intensified this week.
  • « Combats au Soudan : plus de 1 800 morts après huit semaines de guerre », France 24, 5 juin 2023
    Les habitants de Khartoum, la capitale du Soudan, ont signalé une forte escalade des affrontements dans plusieurs quartiers de la capitale dimanche, après l’expiration d’un accord de cessez-le-feu entre les belligérants, négocié par l’Arabie saoudite et les États-Unis.
  • [EN] « Intense clashes in Sudan’s capital after ceasefire extended », Reuters, 31 mai 2023
    Hours before the ceasefire extension was signed, residents reported intensive fighting in all three of the adjoining cities that make up Sudan’s greater capital around the confluence of the Nile - Khartoum, Omdurman and Bahri.
  • « Avec la guerre, le manque d’argent liquide complique le quotidien des Soudanais », RFI, 30 mai 2023
    La guerre, déclenchée le 15 avril dernier, paralyse l’ensemble des secteurs d’activité au Soudan. À Khartoum, la capitale, la plupart des banques ont baissé leur rideau. D’autres ont été pillées ou touchées par des frappes. Une situation aux conséquences désastreuses, d’autant que le pays commence à manquer de liquidités.
  • « Soudan : l’aide humanitaire commence à arriver à Khartoum », RFI, 27 mai 2023
    Au Soudan, un calme relatif dans les combats a permis, à la fin de cette semaine, la livraison de matériel médical à Khartoum, où les quelques hôpitaux encore en état de fonctionner étaient presque totalement démunis. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a également annoncé l’arrivée de nourriture pour les habitants encore présents dans la capitale.
  • « Soudan : frappes aériennes et tirs sporadiques au mépris d’une nouvelle trêve », France 24, 23 mai 2023
    Frappes aériennes dès lundi soir, tirs d’artillerie dans la matinée de mardi... À Khartoum, l’entrée en vigueur de la trêve entre belligérants n’a pas été respectée, d’après des témoignages recueillis par l’AFP. Ce cessez-le-feu est censé permettre la distribution de l’aide humanitaire et l’évacuation de civils.
  • « Soudan : des frappes sur Khartoum, l’ambassade du Qatar attaquée », France 24, 20 mai 2023
    Des frappes aériennes et tirs d’artilleries ont secoué, samedi 20 mai, la capitale soudanaise, où l’ambassade du Qatar a été saccagée par des hommes armés, illustrant le chaos qui règne désormais dans le pays, après plus d’un mois de guerre.
  • Vidéo, Soudan : dans le chaos des hôpitaux, ARTE Reportage, 19 mai 2023
    Depuis le 15 avril dernier, depuis que les combats ont éclaté à Khartoum entre le chef de l’Etat, Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane et son numéro deux, Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », à la tête des paramilitaires, les affrontements ont fait plus de 500 morts et 5.000 blessés. 330.000 personnes ont été poussées à fuir leur domicile.
  • « Au Soudan, les combats se poursuivent malgré les pourparlers à Jeddah », France 24, 19 mai 2023
    Pour le 35e jour consécutif, les combats font rage à Khartoum et surtout au Darfour, frontalier du Tchad, où combattants tribaux et civils armés se mêlent aux affrontements. Le conflit a été au centre des discussions des dirigeants arabes qui ont pressé les deux généraux à cesser les combats et ont souligné dans leur communiqué final leur "soutien" aux pourparlers en cours à Jeddah entre les belligérants soudanais.


DARFOUR

  • Soudan : les FSR lancent une une offensive « à large échelle » sur El-Fasher après des mois de siège, RFI, 23/09/2024 Au Soudan, El-Fasher, capitale historique du Darfour, est assiégée depuis plusieurs mois par les paramilitaires du général Hemedti. Une ville dans laquelle la population continue de payer un lourd tribut. Tout semble indiquer que Hemedti tente d’engager une grande offensive alors que l’Assemblée générale de l’ONU s’apprête à se pencher sur la guerre entre les deux généraux rivaux qui déchire le Soudan depuis avril 2023.
  • Dans la ville assiégée d’Al Fasher, l’enfer des habitant·e·s pris·e·s au piège, Sudfa media, 23 juin 2024
    Depuis début mai, la ville d’Al Fasher (Darfour) est assiégée par les Forces de Soutien Rapide (RSF), combattues par l’armée soudanaise et des mouvements armés locaux. Depuis la ville assiégée, les habitant·e·s pris·e·s au piège racontent la terreur vécue au quotidien, mais aussi les différentes formes de résistance mises en place, de la solidarité pacifique jusqu’à l’autodéfense armée.
    Face à cette situation désespérée, les Soudanais·e·s s’organisent pour créer des initiatives de solidarité au niveau local, dans la continuité de la solidarité de quartier menée par les comités de résistance pendant la période révolutionnaire. Des « chambres d’urgence » (emergency rooms), collectifs de solidarité autogérés, se sont mis en place dans de nombreuses villes du Soudan depuis le début de la guerre, pour assurer des distributions de produits de première nécessité, et, quand les conditions le permettent, assurer l’instruction des enfants déplacé·e·s qui ne peuvent plus aller à l’école.
  • Soudan : la menace d’un massacre plane à El-Fasher alors que le combat final pour le Darfour est imminent, Middle east eyes, 30 avril 2024
    Les paramilitaires des Forces de soutien rapide assiègent la capitale de l’État du Darfour du Nord, où un million de civils se retrouvent pris au piège
    Des experts soudanais et internationaux mettent en garde contre un massacre qui pourrait générer « des pertes à l’échelle d’Hiroshima et de Nagasaki » dans la ville d’El-Fasher au Darfour, encerclée par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Les quelque un million de civils vivant à l’intérieur de la capitale de l’État du Darfour du Nord ne disposent désormais d’aucune issue claire, ce qui signifie que la ville pourrait devenir une « zone de mise à mort » en cas d’attaque.
  • Soudan : les FSR commettent des meurtres ethniques au Darfour, selon l’ONU, Africanews, 1er mars 2024
    Les forces paramilitaires et leurs milices alliées qui luttent pour prendre le pouvoir au Soudan ont perpétré des meurtres ethniques et des viols à grande échelle alors qu’elles prenaient le contrôle d’une grande partie du Darfour occidental, ce qui pourrait constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ont déclaré les experts des Nations unies dans un nouveau rapport.
  • Soudan : Washington et l’ONU dénoncent le blocage de l’aide humanitaire destinée au Darfour, RFI, 28 février 2024
    Les États-Unis et l’ONU dénoncent le blocage par Khartoum de l’aide humanitaire destinée au Darfour, région à l’ouest du Soudan où 12 millions de Soudanais sont menacés par la famine en raison de la guerre dans le pays. Car selon Washington, Khartoum a récemment interdit le passage de tous les convois passant par la frontière proche, avec le Tchad. Cela empêche l’assistance aux populations dans les zones contrôlées par les forces paramilitaires du général « Hemedti », alors que la situation humanitaire est catastrophique.
  • Soudan : la CPI enquête sur de possibles crimes de guerre au Darfour, Africanews, 31 janvier 2024
    Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a déclaré lundi au Conseil de sécurité des Nations unies qu’il avait "clairement conclu" qu’il y avait des raisons de penser que les forces armées soudanaises et leurs rivaux commettaient des crimes au Darfour pendant le conflit actuel.
  • Darfour : enquête sur un massacre, France24, 1er décembre 2023
    Depuis le début de la guerre au Soudan, le 15 avril dernier, une partie de la population est massacrée dans la région du Darfour occidental. Enquête sur les atrocités commises contre l’ethnie Massalit.
  • [EN] « Sudan : Almost all of Darfur falls to the RSF in severe blow to the army », Middle east eyes, 7 novembre 2023
    Sudan’s paramilitary Rapid Support Forces (RSF) has seized the majority of the western Darfur region in a shock collapse of the Sudanese army that has huge implications for the six-month-old war.
    The development comes as talks between the warring parties in Jeddah, held under the auspices of the United States and Saudi Arabia, failed to achieve any breakthroughs.
  • « Au Tchad, les réfugiés soudanais témoignent des horreurs au Darfour : « Personne n’a été épargné » », Le Monde, 21 juillet 2023
    « Ils ont massacré sans pitié les femmes, les enfants, les vieillards, et même le bétail, personne n’a été épargné. D’Al-Geneina jusqu’ici, j’ai vu des corps partout sur la route. Ce sont les hommes d’“Hemetti” qui ont fait ça, et aussi les milices arabes, qui sont leurs alliées. Ils ont mitraillé les civils sans défense qui voulaient se sauver », témoigne une jeune mère, Nadia Ahmat Abdraman, en serrant son nourrisson dans les bras.
  • [EN] « The RSF are out to finish the genocide in Darfur they began as the Janjaweed. We cannot stand by », The Guardian, 21 juillet 2023
    Yale University’s Conflict Observatory, which uses a combination of satellite imagery, Nasa thermal-detection data and open-source analysis, found evidence of the “targeted destruction of at least 26 communities” by the RSF between 15 April and 10 July. Mass graves have been discovered, and satellite imagery shows entire urban neighbourhoods and villages have been burned down. Sexual violence is once again an evident component of RSF strategy.
  • Soudan : la CPI ouvre une enquête sur de possibles nouveaux « crimes de guerre » au Darfour
    Le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a annoncé jeudi 13 juillet au Conseil de sécurité des Nations unies l’ouverture d’une enquête sur de possibles nouveaux « crimes de guerre » au Darfour. D’après la juridiction, l’escalade des violences dans le pays après trois mois de conflit suscite une « grande préoccupation » et la CPI veut éviter que « l’histoire se répète » : au début des années 2000, la guerre civile au Darfour avait fait 300 000 morts.
  • Soudan : Human Rights Watch dénonce des « crimes de guerre » à Misterei au Darfour, RFI, 11 juillet 2023
    Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées lors de l’attaque fin mai par des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et des tribus arabes de la ville de Misterei au Darfour, « presque entièrement incendiée », affirme ce mardi 11 juillet Human Rights Watch (HRW), qui exhorte la CPI à enquêter sur ces « crimes de guerre ».
  • « Soudan : au moins 87 corps dans une fosse commune au Darfour », Africanews, 13 juillet 2023
    Les corps d’au moins 87 personnes qui auraient été tuées le mois dernier au Soudan par les forces paramilitaires et leurs alliés ont été enterrés dans une fosse commune au Darfour, a indiqué l’ONU jeudi.
  • [EN] « Darfur : Between two wars », By Jérôme Tubiana, Al Jazeera, 30 juin 2023
    Twenty years of conflict in Sudan, from Darfur to Khartoum and back.
    In 2003, the Darfur war began. In 2023, a new conflict has engulfed the streets of Sudan’s capital, Khartoum, while violence escalates in the restive western region. Where does this leave Darfur ? Jérôme Tubiana, who has reported from the region numerous times since 2004, returned in March and early April 2023, just before the new conflict began.
  • « Au Darfour, les massacres se multiplient », Le Figaro, 23 juin 2023
    « Tous les jours, les morts s’accumulent, les rues sont jonchées de cadavres qui ne peuvent être enterrés », lâche Abdallah, membre du bureau politique du Mouvement de libération du Soudan à Geneina. [...] « Chaque déplacement est dangereux et aucun quartier n’est épargné », poursuit cet ancien rebelle.
  • « El Geneina / Soudan : l’ONU tire la sonnette d’alarme face aux nouveaux rapports de violences à caractère ethnique », ONU Info, 25 juin 2023
    « Nos fonctionnaires des Nations Unies chargés des droits de l’homme ont entendu de nombreux témoignages concordants selon lesquels les milices ‘arabes’ s’en prenaient principalement aux adultes de sexe masculin de la communauté Masalit. Toutes les personnes interrogées ont également parlé de cadavres éparpillés le long de la route - et de l’odeur nauséabonde de la décomposition », a déclaré la porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU (HCDH), Ravina Shamdasani dans une déclaration à la presse.
  • « El-Geneina, capitale d’un conflit soudanais aux relents génocidaires », Le temps, 20 juin 2023
    Mohamed Taha respire enfin. Il est bientôt 14h en ce 20 juin lorsqu’il atteint la ville tchadienne d’Adré après une heure et demie de voiture depuis El-Geneina, la capitale de l’Etat soudanais du Darfour-Occidental. « Sur la route, il y a six points de contrôle, tous tenus par les Forces de soutien rapide (FSR). A chaque fois, les miliciens vous demandent à quelle tribu vous appartenez. Si vous êtes Massalit, ils vous tirent dessus. Si vous êtes d’une autre tribu, ils vous tapent et vous volent », raconte cet ingénieur massalit, un groupe ethnique non-arabe installé principalement au Tchad et au Soudan.
  • « Soudan : au Darfour, la zone des combats s’étend à d’autres villes », rfi, 7 juin 2023
    La zone des combats s’est également élargie au Darfour, la ville de Kotom au nord de cette région est, depuis dimanche, le théâtre de violences qui affectent gravement les civils et qui ont fait au moins 23 morts et des dizaines de blessés selon un décompte provisoire du gouvernement régional.
  • « Soudan : la trêve est prolongée, mais les combats continuent et plongent le Darfour dans le chaos », RFI, 30 mai 2023
    Des déclarations qui semblent sans prise avec la réalité. Lundi 29 mai, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont annoncé un accord pour une prolongation pour cinq jours de la trêve au Soudan. Mais au moment même de cette annonce, des habitants de Khartoum signalaient des combats dans la capitale, et les armes ne se sont jamais tues depuis le début officiel de la trêve. Au Darfour, la situation a empiré, poussant certains à appeler les civils à prendre les armes.
  • [EN] « No escape, no aid as fighting intensifies in Sudan’s West Darfur », Al Jazeera, 19 mai 2023
    While attention has focused on the conflict in Khartoum, an uptick in violence in el-Geneina is terrifying residents. As Sudan’s civil war enters its second month, ethnic killings are terrorising civilians in the troubled West Darfur region.
  • « Conflit au Soudan : à el-Geneina, la situation des civils demeure extrêmement précaire » RFI, 18 mai 2023
    En fin de semaine dernière, les hommes des FSR du général Daglo, dit Hemedti, ont attaqué la capitale provinciale du Darfour occidental, au Soudan, abandonnée par le faible contingent militaire qui s’y trouvait. Au moins 280 personnes ont été tuées en quelques jours selon le syndicat des médecins soudanais. Un bilan qui continue de s’alourdir.
  • « Conflit au Soudan : à el-Geneina, la situation des civils demeure extrêmement précaire », RFI, 18 mai 2023
    En fin de semaine dernière, les hommes des FSR du général Daglo, dit Hemedti, ont attaqué la capitale provinciale du Darfour occidental, au Soudan, abandonnée par le faible contingent militaire qui s’y trouvait. Au moins 280 personnes ont été tuées en quelques jours selon le syndicat des médecins soudanais. Un bilan qui continue de s’alourdir.
  • [EN] « Khartoum Under Bombardment as Sudan’s Rivals Talk, VOA, 14 mai 2023
    Shelling and airstrikes pounded parts of Sudan’s capital on Sunday with little sign that warring military factions were ready to back down in a monthlong conflict that has killed hundreds despite cease-fire talks in Saudi Arabia.
  • Soudan : des habitants de Nyala craignent une escalade de violence au Darfour, Africanews, 10 mai 2023
    Les habitants de l’État du Sud-Darfour, au Soudan, craignent que les combats en cours entre l’armée et les Forces de soutien rapide ne ravivent le conflit dans cette vaste région désertique, qui a déjà goûté à l’amertume de la guerre au cours des deux dernières décennies.


SUD-KORDOFAN


NORD-KORDOFAN

  • Soudan : au moins 20 civils tués par des roquettes ou des obus, TV5 monde, 22 juillet 2023
    Au moins 20 civils ont été tués samedi 22 juillet au cours de tirs et combats au Darfour, et dans la ville d’El-Obeid, au Kordofan-Nord voisin. L’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, sont entrées en guerre le 15 avril dernier.
  • Soudan : une ville proche de Khartoum pillée par les paramilitaires, Africanews.fr, 7 juillet 2023
    Les FSR du général Mohamed Hamdane Daglo "pillent les banques et les bâtiments publics" de la ville de Bara, à 50 km au nord-est d’El-Obeid, le chef-lieu du Kordofan-Nord, raconte l’un d’eux. _"On est terrorisés : ils tirent et ils pillent et l’armée et la police sont introuvables", accuse un autre habitant, Abdelmohsen Ibrahim. Selon cet habitant, il est déjà trop tard pour intervenir : "même si l’armée essaye de venir d’El-Obeid, les FSR tiennent la route El-Obeid-Bara". _El-Obeid, à 350 km au sud de Khartoum, est stratégique car elle est un nœud logistique et commercial avec notamment un aéroport et d’immenses entrepôts de stockage de denrées alimentaires et de produits d’exportation, comme la gomme arabique.
  • Soudan : au moins 20 civils tués par des roquettes ou des obus, TV5 Monde, 5 juillet 2023
    Au moins 20 civils ont été tués samedi 22 juillet au cours de tirs et combats au Darfour, et dans la ville d’El-Obeid, au Kordofan-Nord voisin. L’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, sont entrées en guerre le 15 avril dernier.


OUEST-KORDOFAN

  • Soudan : l’ONU dénonce un élargissement du conflit à d’autres régions du pays, Le Monde, 17 novembre 2023
    Selon une adjointe du secrétaire général de l’ONU, le pays est « confronté à une convergence de calamités humanitaires de pire en pire ».
    Mais « les hostilités ont débordé sur de nouvelles régions, comme les Etats de Gezira, du Nil-Blanc et du Kordofan-Ouest, exposant davantage de civils et d’humanitaires » au risque de violences, s’est inquiétée la représentante du chef de l’ONU Antonio Guterres.
  • ONU, Crise au Soudan : plus de 4,6 millions de personnes ont fui leur foyer, 23 août 2023
    Ces nouvelles données de cette agence onusienne basée à Genève sont publiées alors que le conflit s’est étendu à de nouvelles zones géographiques, notamment El Fula dans le Kordofan occidental et l’État d’Al Jazirah, à proximité de la ville de Wad Madani. L’État d’Aj Jazirah accueille actuellement environ plus de 240.000 personnes déplacées, soit près de 7% % du nombre total de personnes déplacées recensées au Soudan, dont 99,82 % ont été déplacées depuis Khartoum.


NIL BLEU

  • Conflit au Soudan : vers un nouveau front dans la région du Nil Bleu ?, RFI, 27 juin 2023
    Au Soudan, des combats entre l’armée régulière et le Sudan People’s Liberation Movement–North (SPLM-Nord), un groupe armé local, ont été signalés le 25 juin 2023 dans la région du Nil Bleu, à la frontière avec l’Éthiopie. Un nouveau front dans le conflit soudanais qui a débuté le 15 avril 2023 entre les troupes du général al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Hemedti ?


NIL BLANC

  • Soudan : l’ONU dénonce un élargissement du conflit à d’autres régions du pays, Le Monde, 17 novembre 2023
    Selon une adjointe du secrétaire général de l’ONU, le pays est « confronté à une convergence de calamités humanitaires de pire en pire ».
    Mais « les hostilités ont débordé sur de nouvelles régions, comme les Etats de Gezira, du Nil-Blanc et du Kordofan-Ouest, exposant davantage de civils et d’humanitaires » au risque de violences, s’est inquiétée la représentante du chef de l’ONU Antonio Guterres.


PORT SOUDAN

  • « Au Soudan, le conflit gagne Port Soudan », Mondafrique, 23 septembre 2023
    Des combats ont éclaté entre l’armée Soudanaise et une milice tribale dans la ville de Port Soudan, sur la côte de la mer rouge. Jusque là la région avait été relativement épargnée par le conflit qui dure depuis cinq mois.
  • « Soudan : des affrontements signalés à Port-Soudan », Rfi, 19 septembre 2023
    Des témoins ont rapporté que des affrontements ont éclaté lundi soir entre l’armée soudanaise et une milice tribale à Port-Soudan (est). La ville avait jusqu’à présent été épargnée par la guerre qui fait rage depuis cinq mois au Soudan. Elle abrite le seul aéroport encore opérationnel du pays et l’ONU y a établi son centre logistique.


ETAT DE SENNAR

  • Soudan : les Forces de soutien rapide revendiquent la prise de bases militaires dans l’État du Sennar, RFI, 4 juillet 2024
    Au Soudan, l’escalade continue... Les affrontements, qui ont commencé fin juin à Jebel Moya, dans l’État de Sennar au sud-est du pays, se sont étendus à la ville de Sinja, provoquant de nouveaux déplacements de la population. L’État du Sennar était jusque-là relativement épargné par la guerre qui oppose l’armée régulière d’Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires du général Hemedti depuis avril 2023. Selon l’ONU, 136 mille personnes au moins ont dû fuir, souvent en traversant le Nil Bleu. Selon des militants locaux, 25 personnes, dont une majorité des femmes et des enfants, sont morts noyés suite au naufrage de leur embarcation.
  • L’extension de la guerre au sud-est du Soudan entraîne le déplacement de plus de 136.000 personnes, Nations unies, 4 juillet 2024
    Ces derniers mouvements de population constituent la dernière vague de déplacement causée par la guerre qui dure depuis près de 15 mois dans ce pays d’Afrique du Nord-Est. Ces personnes viennent s’ajouter aux quelque 10 millions de personnes déplacées de force de leurs foyers. Les affrontements entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) se poursuivent dans la ville de Sinja et se sont étendus à la ville de Sennar.


V.B. INFORMATIONS SUR LES PAYS LIMITROPHES, PAYS EUROPEENS ET AUTRES PAYS

ÉGYPTE

  • « Le corps de ma mère a été abandonné par des passeurs dans le désert », BBC News Arabe, 29 février 2024
    Cherchant désespérément à fuir la guerre au Soudan, des personnes ont raconté à la BBC comment elles ont confié leurs précieuses économies à des passeurs sans scrupules et à des chercheurs d’or, pour entreprendre un terrifiant voyage vers l’Égypte - une tendance qui se poursuit alors que le conflit brutal entre dans son dixième mois.
  • [EN] Will the EU’s new migrant deals prevent the next deadly Mediterranean shipwreck ?, New arab, 31 janvier 2024
  • Afflux massif de Soudanais en Égypte, Perspective Monde, 23 septembre 2023
    Depuis la mise en place de ce durcissement dans la politique migratoire, l’afflux a diminué dans son intensité. Au mois de septembre, à la tribune des Nations unies, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a déclaré que son pays a accueilli 310 000 Soudanais depuis le début de la crise (13), soit 100 000 personnes supplémentaires depuis le mois de juin.
  • En Égypte, des chrétiens au secours des réfugiés soudanais, La Croix, 14 septembre 2023
    Dans le cadre de la visite du pape à Marseille, La Croix explore les défis de la Méditerranée et la manière dont les chrétiens contribuent à les relever. Aujourd’hui, reportage au Caire, où des organisations chrétiennes se démènent pour apaiser la souffrance des réfugiés soudanais qui ont fui la guerre dans leur pays.
  • Un accueil à géométrie variable pour les « hôtes » soudanais de l’Égypte, Orient XXI, 24 août 2023
    Depuis le début de la guerre au Soudan en avril 2023, des milliers de personnes ont quitté leur pays pour se réfugier à l’étranger, notamment en Égypte. Petit à petit, les autorités du Caire ont durci les conditions d’entrée. Au quotidien, difficultés administratives, précarité sociale et racisme ordinaire compliquent sérieusement l’exil des Soudanais.
  • De nombreux réfugiés soudanais rejoignent l’Egypte, arabnews, 25 mai 2023
    ASSOUAN : Profiteurs de guerre, chaleur harassante, procédures bureaucratiques interminables : les réfugiés soudanais en Égypte ont trouvé de nombreux obstacles sur leur route, mais aussi des bons samaritains pour les nourrir et les loger.
  • « Conflit au Soudan : “Nous avons tout laissé derrière nous”, des Soudanais témoignent », Infomigrants, 08 mai 2023
    Sur Twitter, certains affirment que des billets de bus entre Khartoum et la frontière égyptienne coûtent désormais jusqu’à 400 dollars (un peu plus de 360 euros), soit dix fois plus que le prix habituel.
    Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que 16 000 personnes étaient déjà arrivées en Égypte, alors que des milliers d’autres attendaient de pouvoir entrer dans le pays.


TCHAD

  • ONU, Les opérations du PAM menacées d’interruption au Tchad qui accueillent des réfugiés du Darfour, 21 novembre 2023
    Le Tchad compte aujourd’hui plus d’un million de réfugiés soudanais sur son territoire, ce qui en fait le pays hôte de l’une des populations de réfugiés les plus importantes et à la croissance la plus rapide de tout le continent africain. C’est dans ce contexte, que le PAM alerte aujourd’hui sur un arrêt imminent de son assistance alimentaire et nutritionnelle à 1,4 million de personnes touchées par la crise au Tchad en raison de contraintes financières.
  • « Au Tchad, la situation des réfugiés soudanais de plus en plus alarmante », France 24, 23 octobre 2023
    Plus d’un million de personnes ont fui le Soudan depuis le début de la guerre, le 15 avril dernier. Le Tchad est le premier pays d’accueil : 423 000 personnes ont déjà franchi la frontière entre les deux pays. Mais sur place, la situation est particulièrement complexe pour les Soudanais qui ont fui le conflit, ONGs et agences onusiennes manquent de fonds pour faire face à la crise. Reportage de Bastien Renouil à Adre, ville où passe la majeure partie des réfugiés.
  • Vidéo, Tchad : les rescapés du Darfour, ARTE Reportage, 20 octobre 2023
    Plus de 400.000 personnes, qui ont fui la guerre au Soudan, ont trouvé refuge au Tchad voisin. En bordure de la petite ville frontalière d’Adré, un immense camp insalubre est sorti de terre. Des familles y vivent dans des abris de fortune, faits de branchages et de bâches.
  • Vidéo, Retour de reportage : Patricia Huon au Tchad, ARTE Info Plus
    Patricia Huon est allée à la rencontre des réfugiés soudanais qui affluent au Tchad. Ils fuient la guerre du Darfour et les milices arabes qui les persécutent, les rançonnent, ou les tuent. Ceux qui parviennent à rejoindre la ville frontière d’Adré survivent dans un camp, sans eau ni électricité. Parmi eux, de nombreux blessés par balles.
  • « « Tchad : "urgence humanitaire majeure" pour les réfugiés soudanais », Africa News, 10 octobre 2023
    Les besoins humanitaires empirent chaque jour" pour les quelque 400 000 réfugiés soudanais qui ont fui les combats vers le Tchad voisin, a alerté mercredi l’ONG Handicap International, affirmant que "1 500 à 2 000 personnes traversent chaque jour la frontière".
  • « Les familles soudanaises réfugiées au Tchad déplorent de nombreux disparus », RFI,9 octobre 2023 _Si Khartoum est l’épicentre des combats, les affrontements se sont étendus à presque tout le pays, et notamment au Darfour, région meurtrie par les conflits depuis 2003. Au Darfour occidental, dont la capitale El-Geneina borde le Tchad voisin, la guerre a pris une tournure ethnique. La zone est sous le contrôle quasi intégral des paramilitaires et des milices arabes qui leur sont affiliées. En six mois, plus de 420 000 personnes ont franchi la frontière du Tchad.
  • « Tchad : construction de nouveaux camps pour accueillir des réfugiés toujours plus nombreux », Infomigrants, 20 juillet 2023 _L’objectif est d’accueillir 35 000 réfugiés d’ici la fin du mois. "Actuellement, nous sommes à environ 40 latrines déjà réalisées en quatre jours. Et nous allons continuer car nous avons un objectif de 1 500 latrines au camp d’Ourang", explique Sany Aakilou, du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
  • Soudan : deux mois après le début du conflit, situation tendue à la frontière avec le Tchad, France 24, 22 juin 2023
    La situation à la frontière entre le Tchad et le Soudan devient de plus en plus compliquée. Fuyant la guerre qui sévit depuis plus de deux mois, les Soudanais tentent de fuir vers les pays voisins. Selon les Nations unies, plus de 150 000 personnes ont déjà fui le Darfour vers le Tchad. Un afflux de réfugiés qui inquiète les autorités tchadiennes, les risques sécuritaires étant importants. Les précisons de Mamadou Djimtebaye, correspondant à N’Djamena.
  • « Tchad : polémique autour de l’arrivée massive de réfugiés du Soudan », rfi, 11 juin 2023
    L’afflux de réfugiés soudanais préoccupe le gouvernement et les acteurs humanitaires malgré que certains partenaires ont annoncé de nouveaux financements. Ils sont près de 150 000 à avoir fui le conflit au Soudan pour se réfugier au Tchad voisin. Les autorités locales ont recommandé au cours d’une rencontre de travail en début de semaine, la relocalisation en urgence et la protection des réfugiés regroupés dans plusieurs camps dans trois provinces à la frontière avec le Soudan.
  • « Plus de 100.000 nouveaux réfugiés soudanais au Tchad », Le Figaro, 1er juin 2023
    Le nombre de Soudanais ayant fui au Tchad voisin le conflit qui ensanglante leur pays depuis un mois et demi a dépassé les 100.000, s’alarme jeudi le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) qui réclame un soutien financier d’urgence.
  • « Au Tchad, des milliers de réfugiés fuient l’enfer du Soudan », Libération, 10 mai 2023
    Le village de Koufroun, dans l’Est du Tchad, a vu défiler environ 20 000 réfugiés depuis le début du conflit fratricide qui ravage le Soudan. La plupart arrivent de la région du Darfour qui redoute une nouvelle guerre civile.
  • « Au Tchad, la famille Abdallah, réfugiée soudanaise, rêve de paix », Infomigrants, 8 mai 2023
    À l’extrême Est du Tchad, 20 000 à 30 000 Soudanais fuyant les combats se sont réfugiés, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Dès l’éclatement du conflit, Ndjamena a décidé de fermer sa frontière avec le Soudan, mais un corridor humanitaire reste ouvert pour laisser passer les civils, mais fuir reste extrêmement risqué, car les routes sont contrôlées par des milices. Reportage avec la famille Abdallah, dont le père Youssouf Abdallah rejoint sa femme, sa grand-mère et ses cinq enfants dans le village tchadien de Koufroun.


ARABIE-SAOUDITE

  • « Des milliers de réfugiés soudanais affluent en Arabie saoudite », France 24, 11 mai 2023
    Les combats se sont intensifiés mercredi dans la capitale du Soudan, Khartoum, alors que les délégations des deux camps belligérants continuaient leurs pourparlers en Arabie Saoudite en vue d’instaurer un cessez-le-feu et d’organiser l’aide humanitaire.


ETHIOPIE

  • Plus de 52.000 personnes sont entrées en Ethiopie depuis le Soudan en proie aux conflits, selon l’ONU, ALNews, 24 juin 2023
    « Cette semaine marque le second mois depuis le début des arrivées en Ethiopie et elles ont désormais dépassé 52.000, principalement par le point d’entrée de Metema à la frontière entre l’Ethiopie et le Soudan, dans la région d’Amhara, et dans une moindre mesure par les villages frontaliers de Kurmuk et de Pagak/Burbiey dans les régions de Benishangul-Gumz et de Gambella, respectivement », a révélé l’OCHA dans un rapport.
  • « Le controversé barrage éthiopien de la Renaissance doit devenir une aubaine régionale », Courrier international, 19 mai 2023
    Avec la pacification de la guerre intérieure éthiopienne et l’instabilité accrue du Soudan, les tensions dans la Corne de l’Afrique risquent de se concentrer sur le grand barrage de la Renaissance. Lancé par l’Éthiopie, ce projet rencontre l’opposition ferme de l’Égypte. Pour désamorcer toute guerre autour de l’eau du Nil, le “Daily Maverick” plaide pour une coopération régionale.
  • « Éthiopie : se réfugier dans le pays voisin au Soudan pour fuir la guerre », France 24, 18 mai 2023
    Les violences se poursuivent au Soudan, obligeant les civils à fuir le pays malgré les difficultés pour partir. Depuis le début de la guerre, plus de 20 000 personnes ont traversé la frontière éthiopienne et arrivent dans la petite ville de Métemma. La moitié de ces personnes sont des Éthiopiens qui rentrent chez eux. Reportage de Clothilde Hazard.
  • Données de l’OIM  : plus de 1 000 traversées quotidiennes du Soudan vers l’Ethiopie, OIM news, 4 mai 2023
    Plus de 12 000 personnes sont arrivées à Metema, la ville frontière entre le Soudan et l’Ethiopie, depuis que les affrontements ont éclaté le 15 avril. Beaucoup sont épuisées après le long et dangereux voyage pour se mettre à l’abri. La Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM enregistre actuellement plus d’un millier d’arrivées quotidiennes, notamment de citoyens soudanais, d’Ethiopiens de retour et de ressortissants de pays tiers de Türkiye, d’Erythrée, de Somalie, du Kenya et de plus de 50 autres pays.
  • A la frontière éthiopienne, la longue attente pour fuir la guerre au Soudan, le 360 Afrique, 29 avril 2023
    A 150 kilomètres de la frontière avec l’Ethiopie, une longue file de minibus avance lentement, régulièrement arrêtée par des check-points. Au bout de la route, le drapeau éthiopien flotte : la fin du calvaire approche pour ceux qui fuient les violents combats au Soudan.


REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

  • « Des milliers de Soudanais cherchent refuge en Centrafrique », France 24, 8 juin 2023
    Plus de 13 000 Soudanais ont fui les combats meurtriers entre l’armée soudanaise et les paramilitaires et cherchent désormais refuge en Centrafrique voisine. À Am Dafok, à la frontière entre les deux pays, les travailleurs humanitaires de l’agence des Nations unies pour les réfugiés les enregistrent et leur fournissent de la nourriture, de l’eau et un abri.
  • « RCA : un camp pour accueillir les réfugiés soudanais installé dans le nord du pays », RFI, 24 mai 2023
    Le gouvernement centrafricain a donné ce lundi 22 mai au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’autorisation d’installer un camp pour accueillir les Soudanais qui fuient le conflit qui déchire leur pays depuis plus d’un mois. Le site se trouve à Birao, dans la préfecture de la Makaga, dans le nord du pays.


SOUDAN DU SUD

  • Guerre au Soudan : une réponse urgente est nécessaire pour les personnes ayant fui au Soudan du Sud, MSF, 24 février 2024
    Depuis le début de la guerre au Soudan en avril dernier, plus d’un demi-million de personnes ont fui vers le Soudan du Sud, dont environ 80 % de Sud-Soudanais rentrés dans leur pays d’origine. Beaucoup d’entre eux n’ont nulle part où aller et séjournent des semaines ou des mois dans des centres de transit surpeuplés, comme à Renk et Bulukat, où ils sont confrontés au manque d’aide humanitaire.
  • PAM, Les Sud-Soudanais fuyant le conflit au Soudan menacés par la faim, avertit le PAM, 3 octobre 2023
    Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, une situation d’urgence alimentaire se profile à la frontière entre le Soudan du Sud et le Soudan, car les familles fuyant les combats au Soudan continuent de traverser la frontière chaque jour.
    De nouvelles données recueillies par l’agence onusienne montrent que parmi les quelque 300.000 personnes arrivées au Soudan du Sud au cours des cinq derniers mois, un enfant sur cinq souffre de malnutrition. Dans le même temps, 90% des familles disent passer plusieurs jours sans manger.
  • « Guerre au Soudan : dans le camp de Gorom, les femmes réfugiées manquent de tout », RFI, 30 juillet 2023
    La guerre a déplacé plus de 3 millions de Soudanais, et ils sont plus de 550 000 à avoir fui vers des pays limitrophes, comme au Soudan du Sud. Au camp de réfugiés de Gorom, à une vingtaine de kilomètres de la capitale Juba, la faim et le désespoir sont omniprésents parmi les réfugiés. Ils sont plus de 5 000 et la majorité n’a pour l’instant reçu aucune aide humanitaire.
  • Conflit au Soudan : dans les camps de transit surpeuplés du Soudan du Sud, MSF, 26 juin 2023
    Des milliers de personnes qui ont échappé au conflit au Soudan vivent désormais dans des centres de transit dans les États du Haut-Nil et du Bahr El Ghazal du Nord, au Soudan du Sud. Les équipes de Médecins Sans Frontières sur place constatent une insuffisance de l’aide humanitaire déployée pour porter assistance à cette population, parmi laquelle se trouvent beaucoup de femmes et d’enfants.
  • Fuyant le conflit au Soudan, des milliers d’étudiants Sud-Soudanais sont coincés à la frontière, RFI, 29 mai 2023
    Depuis le début des affrontements au Soudan le 15 avril, plus de 72 000 Sud-Soudanais ont été forcés de quitter notamment Khartoum de façon prématurée. Dans leur grande majorité, ils traversent la frontière avec l’État du Haut-Nil au nord-est du Soudan du Sud et arrivent dans la petite ville de Renk, située au bord du Nil. Mais dû au manque de transports, des dizaines de milliers se retrouvent coincés sur place, la capitale Juba ou d’autres localités dans le pays. Et parmi eux, des étudiants dont les projets sont remis en cause par le conflit.
  • [EN]« The South Sudanese families stranded while trying to return home », The Guardian 26 mai 2023
    Since the start of the war in Sudan, approximately 272,000 people have escaped into neighbouring countries. Unlike the 126,000 Sudanese seeking refuge in Egypt and the 80,000 who have entered Chad, 90% of those arriving into South Sudan are returnees. They had sought refuge, work, medical treatment and education in Sudan and are now coming home prematurely.


FRANCE

  • Réfugiés soudanais en France : « Physiquement ici, mentalement là-bas », Le monde, 12 juillet 2023
    Après trois mois de guerre entre les troupes du président Abdel Fattah al-Burhane et du chef des Forces de soutien rapide (RSF) Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », le Soudan est « au bord d’une guerre civile totale potentiellement déstabilisatrice pour toute la région », selon les Nations unies. Reportage auprès de réfugiés en France.
  • « France : un Soudanais menacé d’expulsion en dépit du conflit à Khartoum », Infomigrants, 26 mai 2023
    Un Soudanais de 29 ans est enfermé depuis le 21 mai 2023 au centre de rétention administrative de Rennes, en vue de son expulsion. La préfecture du Calvados a indiqué avoir pris attache avec les autorités consulaires soudanaises à Paris, alors même qu’un conflit traverse le pays.


UK


AUTRES PAYS

  • « Dans le sud tunisien, la galère des migrants soudanais contraints à vivre dans la rue », Infomigrants, 17 août 2023
    Le nombre d’arrivées de migrants soudanais fuyant la Libye ou leur pays d’origine a augmenté ces derniers mois en Tunisie. Sur les 860 personnes enregistrées par l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en juillet, 67% sont soudanaises. La plupart vivent dans des conditions précaires. À Médenine et Zarzis, dans le sud, beaucoup sont à la rue, dans l’attente d’une prise en charge.
  • RDC : 22 Congolais évacués du Soudan sont arrivés à Kinshasa, RFI, 20 juillet 2023
    Fin du cauchemar pour 22 Congolais coincés pendant plusieurs semaines au Soudan. Ces expatriés, en majorité des étudiants, étaient à Khartoum lorsque la guerre a éclaté le 15 avril 2023. Ils ont finalement pu être évacués de la capitale il y a un mois, alors que les combats étaient en cours, pour finalement atteindre l’Égypte. L’avion qui les a rapatriés du Caire a atterri à la mi-journée, ce 20 juillet 2023. C’est le soulagement depuis l’arrivée sur le tarmac de ce vol d’Ethiopian Airlines, parti dans la nuit.


V.C SITUATION AU SOUDAN (VIOLENCES, GROUPES PERSECUTES, ARTICLES DE FOND, SITUATION HUMANITAIRE

  • Afrique. La guerre au Soudan entre dans “une nouvelle phase”, Courrier international, 23/10/2024
    Dans la guerre civile soudanaise, compliquée par les ingérences extérieures, le champ de bataille évolue, sous la poussée d’une contre-offensive de l’armée nationale. Cette dernière reprend du terrain face aux Forces de soutien rapide.
  • France 24, Soudan : la guerre oubliée, 21 avril 2024
    C’est un "conflit oublié". Un an déjà de guerre civile au Soudan. Depuis la mi-avril 2023, les forces armées loyales au général al-Buhrane et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo dit "Hemeti" s’affrontent. Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’IFRI est l’invité d’"Au coeur de l’info". Il évoque les ramifications internationales du conflit et l’impact colossal de cette guerre sur les civils.
  • La communauté internationale engrange plus de 2 milliards d’euros d’aide pour le Soudan, Médiapart, 15 avril 2024
    Les multiples initiatives de médiation sont restées sans effet, a-t-elle poursuivi, appelant « à oeuvrer à une meilleure coordination » et à « agir de concert pour amener les belligérants à la table de négociation et parvenir à un cessez-le-feu ».
    Depuis les Nations unies, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a évoqué de probables « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commis par les deux parties. La guerre a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhane et celles de Mohamed Hamdane Daglo, son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide. « Seule la pression internationale » poussera les belligérants à négocier, a renchéri le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. « Au-delà du financement, il faut mettre de la pression pour qu’il y ait un cessez-le-feu immédiat parce que si l’on continue comme ça, dans un an, le Soudan risque de se désintégrer », a alerté le chef de la diplomatie tchadienne Mahamat Saleh Annadif.
  • Deux camps en présence et ingérences étrangères - Soudan, de la transition à la dislocation, Le Monde diplo, mars 2024
    Massacres, tortures, viols, pillages… Depuis le 15 avril 2023, la guerre civile soudanaise aurait causé près de vingt mille morts et plus de sept millions de déplacés. L’état d’urgence alimentaire a été décrété au Tchad voisin, où se sont réfugiés plusieurs centaines de milliers de civils. Alimenté par un trafic d’armes international, le conflit s’inscrit dans l’histoire tourmentée du pays.
  • Guerre au Soudan : l’ONU condamne des « violations effroyables » commis par les deux camps, RFI, 25 février 2024
    Le chef des droits humains de l’ONU a condamné vendredi les « violations et les abus effroyables » commis par l’armée et les paramilitaires en guerre au Soudan. La situation dans le pays sera abordée lors du 55e conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui commence ce lundi à Genève, quelques jours après la publication d’un rapport onusien documentant des exactions commises par les deux belligérants.
  • Au Soudan, une paix introuvable entre deux généraux ennemis, Le Monde, 13 février 2024
    Depuis l’embrasement du confit, le 15 avril 2023, les tentatives de médiation entre le camp du général Abdel Fattah Al-Bourhane et celui du général Hemetti se sont multipliées, sans donner de résultats tangibles.
  • En pleine guerre, fin de la mission politique de l’ONU au Soudan, L’orient le jour, 4 décembre 2023
    À la demande des autorités soudanaises, le Conseil de sécurité a mis un terme vendredi à la mission politique de l’ONU (Minuats) dans le pays africain ravagé depuis plus de sept mois par une guerre meurtrière entre deux généraux rivaux.
  • « Au Soudan, des « centaines de morts » de la dengue », Le monde, 26 septembre 2023
    Le conflit a fait 7 500 morts, selon un bilan très sous-évalué, des millions de déplacés et de réfugiés et a achevé un système de santé à genoux depuis des décennies dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Des dizaines d’hôpitaux ont été bombardées ou occupés par des combattants, et les stocks des établissements encore en fonctionnement sont aujourd’hui épuisés ou ont été pillés.
  • « Le coût de l’inaction au Soudan préoccupe l’ONU et ses partenaires », ONU Infos, 20 septembre 2023
    Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), des millions de personnes – en particulier à Khartoum, au Darfour et au Kordofan – n’ont pas accès à la nourriture, à l’eau, à un abri, à l’électricité, à l’éducation et aux soins de santé. 
  • « Au Soudan, la guerre gagne tout le pays », Alternatives économiques, 19 septembre 2023
    Même si les affrontements les plus spectaculaires se concentrent à Khartoum, le conflit entre généraux s’est étendu aux régions périphériques, comme le Darfour, qui avaient déjà connu combats et massacres dans les années 2000.
  • « Selon l’ONU, la guerre et la faim menacent d’"emporter" tout le Soudan », France 24, 25 août 2023
    En proie à de violents combats entre paramilitaire et armée régulière depuis avril, le Soudan pourrait être emporté par la guerre et ses conséquences humanitaires désastreuses, selon un communiqué de l’Organisation des Nations unies rendu public vendredi.
  • « Soudan : La guerre du Darfour vue à travers le procès d’Ali Kushayb : le mode opératoire des milices Janjawids : série en 3 épisodes », Rfi, 12 août 2023
    Depuis avril 2023, le Soudan connaît une nouvelle explosion de violence, opposant les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti à l’armée régulière du général et chef de l’État, Abdel Fattah al-Burhan. Les FSR ont succédé aux milices Janjawids qui, au service du régime d’Omar el-Béchir, avaient semé la terreur au Darfour lors de la guerre de 2003-2004. Ali Mohamed Abd-el-Rahman [aussi connu sous le nom d’Ali Kushayb, NDLR], ancien chef du groupe paramilitaire, est actuellement jugé par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Mais quel était exactement le mode opératoire des milices Janjawids ?
  • [EN] « United Nations and human rights groups condemn Sudan atrocities », Middle East Eye, 4 août 2023
    International human rights groups and the United Nations have condemned the atrocities committed in Sudan since the war between the Sudanese army and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) broke out on 15 April.
  • « Soudan, la population confrontée à des horreurs inimaginables », Amnesty International, 3 août 2023
    Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est en proie à un violent conflit opposant les deux principales forces armées du pays. Attaques délibérées et aveugles, pillages systématiques, violences sexuelles… Nous publions un nouveau rapport pour dénoncer l’ampleur des violations et des crimes de guerre commis à travers le pays.
  • Soudan : une guerre qui s’enlise, France culture, 20 juillet 2023
    Selon le dernier bilan de l’ONU, plus de 3000 personnes ont été tuées et près de trois millions ont fui le Soudan. Des chiffres qui risque d’augmenter puisqu’après trois mois, la guerre opposant deux généraux rivaux ne s’affaiblit pas.
    Avec Gwenaëlle Lenoir et Khadidja Medani
  • « Soudan : Human Rights Watch dénonce des « crimes de guerre » à Misterei au Darfour », RFI, 12 juillet 2023
    Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées lors de l’attaque fin mai par des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et des tribus arabes de la ville de Misterei au Darfour, « presque entièrement incendiée », affirme ce mardi 11 juillet Human Rights Watch (HRW), qui exhorte la CPI à enquêter sur ces « crimes de guerre ».
  • « Soudan : l’ONU s’« inquiète » de possibles « crimes contre l’humanité » au Darfour », rfi, 14 juin 2023
    Alors qu’un officiel soudanais a affirmé, mardi 13 juin, que le général Abdel Fattah al-Burhan refuse de s’asseoir à la même table que son rival Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », le chef de la mission de l’ONU au Soudan a estimé que les violences dans la région du Darfour (Ouest), pourraient constituer des « crimes contre l’humanité ». L’ONG Médecins sans frontières font également état d’un niveau de violence inouïe.
  • « Conflit au Soudan : « Le viol est un moyen de faire peur et de chasser les civils de leurs maisons » », rfi, 8 juin 2023
    Au Soudan, une instance gouvernementale chargée de lutter contre les violences faites aux femmes a recensé une cinquantaine de viols commis depuis le début du conflit, le 15 avril 2023. « Mais les cas déclarés ne constituent que 2% de ce qui se passe en réalité », explique Soleima Ishaq, la présidente de cette unité. Elle affirme par ailleurs que « les viols visent souvent des mineurs qui ont entre 12 et 18 ans »
  • « Au Soudan en guerre, l’enfer du viol », Africa news, 7 juin 2023
    Zeinab et sa sœur fuyaient la guerre à Khartoum quand des paramilitaires ont détourné leur bus. Ils les ont emmenées dans un entrepôt. Et là, l’enfer a commencé.
  • « Crise au Soudan : vers l’escalade ? », RFI, 4 juin 2023
    L’accord de cessez-le-feu, qui avait débuté le 22 mai dernier et qui a pris fin la nuit du 3 au 4 juin, avait permis de diminuer un tout petit peu l’intensité des combats et un accès limité à l’aide humanitaire, même s’il avait été violé à plusieurs reprises comme ses prédécesseurs. Tout indique que le confit va vers une aggravation.
  • « Au Soudan, où la famine menace, l’armée suspend les négociations d’une trêve », Le Monde, 31 mai 2023
    L’armée soudanaise a suspendu, mercredi 31 mai, les négociations, placées sous l’égide des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite, d’une trêve censée permettre l’acheminement de l’aide humanitaire dans le pays où la famine menace, accusant les paramilitaires de ne pas respecter leurs engagements.
  • « Au Soudan, l’armée se retire des négociations de cessez-le-feu », France 24, 31 mai 2023
    Accusant les paramilitaires de ne pas respecter la trêve, l’armée soudanaise a suspendu sa participation aux négociations de cessez-le-feu, a déclaré, mercredi, à l’AFP un responsable du gouvernement. Sur le terrain, les raids aériens, tirs d’artillerie et mouvements de blindés continuent.
  • « Soudan : « Il y a un énorme écart entre ce qui est signé à Djeddah et ce qui se passe sur le terrain » », France 24, 30 mai 2023
    Les combats ont encore fait rage mardi au Soudan, malgré la prolongation de la trêve décidée la veille pour tenter d’acheminer une aide humanitaire vitale dans ce pays au bord de la famine. En guerre depuis le 15 avril, l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohamed Hamdane Daglo, ont accepté lundi soir de prolonger de cinq jours un cessez-le-feu en vigueur depuis le 22 mai. Alors que l’aide n’arrive toujours pas, les combats se poursuivent, et "des violences continuent contre les civils" malgré la prolongation du cessez-le-feu, FRANCE 24 reçoit Mathilde Wu, responsable plaidoyer de Norwegian Refugee Council (NRC) au Soudan.
  • [EN] « Sudan refugees strain cash-strapped Chad’s hospitality », Reuters, 30 mai 2023
    Even before this emergency, Chad was hosting 600,000 refugees from its war-torn neighbours and grappling with a fourth consecutive year of acute food shortages. Overall, around 2.3 million people are in urgent need of food aid, the World Food Programme warned earlier in May.
  • « Au Soudan, une trêve jamais respectée une nouvelle fois prolongée pour cinq jours », France 24, 29 mai 2023
    L’Arabie saoudite et les États-Unis ont annoncé lundi dans un communiqué commun la prolongation pour cinq jours d’une trêve, théoriquement entamée il y a une semaine mais en réalité jamais appliquée, pour "permettre plus d’efforts humanitaires" alors que le pays est au bord de la famine. Depuis six semaines, de violents affrontements opposent l’armée régulière fidèle au général Abdel Fattah al-Burhane au numéro 2 du régime, Mohamed Hamdane Daglo.
  • « Au Soudan, les médiateurs voient des progrès malgré la poursuite des combats », France 24, 26 mai 2023
    Des combats continuent d’opposer l’armée régulière soudanaise aux unités paramilitaires des Forces de soutien rapide dans la région du Darfour, vendredi, malgré la trêve théoriquement acceptée par les belligérants. Les médiateurs américain et saoudien observent néanmoins des progrès.
  • « Urgence Soudan : des millions d’enfants en danger », Unicef, 26 mai 2023
    Au Soudan, depuis le 15 avril 2023, la guerre civile fait rage. Ce grand pays d’Afrique, en proie depuis des années à une crise humanitaire majeure, doit désormais faire face à une catastrophe humanitaire sans précédent.
  • « Guerre au Soudan. L’ombre portée des islamistes », Orient XXI, 24 mai 2023
    Alors que les combats se poursuivent, notamment à Khartoum et dans le Darfour, les deux protagonistes, Abdelfattah Al-Burhan et Hemetti semblent décidés à poursuivre la lutte jusqu’au dernier Soudanais. Mais derrière les affrontements, on peut déceler la main de l’ancien régime d’Omar Al-Bachir et de ses affidés islamistes.
  • « Catastrophe humanitaire au Soudan », France 24, 19 mai 2023
    Les belligérants au Soudan ne respectent pas leur engagement à permettre l’aide humanitaire à accéder à la population civile durement éprouvée, a déploré jeudi le responsable de l’ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, lors d’un entretien à l’AFP.
  • « Au Soudan, l’ONU a besoin de plus de 3 milliards de dollars d’aide humanitaire », France 24, 17 mai 2023
    Au Soudan, la guerre entre généraux qui fait rage depuis la mi-avril a plongé le pays dans une grave crise humanitaire. Et ce alors qu’un Soudanais sur trois dépendait déjà de l’aide humanitaire avant la guerre. Désormais, plus de 3 milliards de dollars sont nécessaires pour venir en aide aux habitants de ce pays et ainsi qu’aux réfugiés soudanais, prévient l’ONU. [...] L’ONU s’attend à un exode de 1,1 million de réfugiés. Pour les réfugiés qui ont fuit les combats, l’ONU demande 470,4 millions de dollars. L’organisation internationale ajoute qu’elle s’attend à voir jusqu’à 1,1 million de personnes quitter le Soudan cette année.
  • « 5 choses à savoir sur la crise au Soudan », UNHCR, 16 mai 2023
    Les affrontements en cours au Soudan ont des conséquences humanitaires dévastatrices tant à l’intérieur du pays que dans d’autres pays de la région.
  • « Au Soudan, un exode massif et pas d’issue en vue après un mois de guerre », France 24, 15 mai 2023
    La population vit toujours dans la peur et la faim au Soudan, après un mois d’intenses combats entre les généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo. Des milliers de réfugiés fuient quotidiennement vers les pays voisins d’Égypte, du Tchad, de l’Éthiopie ou du Soudan du Sud.
  • « Soudan : des chrétiens blessés par des tirs dans une église », Le Figaro, 14 mai 2023
    Des chrétiens soudanais ont été blessés dimanche par des tirs sur une église en banlieue de Khartoum, ont annoncé les camps des deux généraux qui se disputent le pouvoir, se renvoyant la responsabilité de cette attaque.
  • « Au Soudan, un accord entre belligérants pour respecter les règles humanitaire », Le Monde, 12 mai 2023
    Les belligérants au Soudan ont signé, dans la nuit du jeudi 11 mai au vendredi 12 mai, en Arabie saoudite, un accord prévoyant de dégager des couloirs pour permettre aux civils pris au piège de sortir des zones de combat, tout en laissant entrer l’aide humanitaire.
    Sur le terrain jeudi, toutefois, combats, raids aériens et pillages, désormais généralisés, n’ont pas cessé dans différents quartiers de Khartoum, ont témoigna des habitants auprès de l’AFP. A l’est du Nil, dans la grande banlieue de la capitale, des habitants ont rapporté vendredi d’intenses frappes aériennes qui ont fait trembler leurs maisons.
  • « Tout comprendre à la guerre au Soudan », Le Monde, 10 mai 2023
    Depuis le 15 avril, le Soudan est plongé dans le chaos après l’éclatement d’une guerre entre deux généraux : le général « Hemetti » et le général Al-Bourhane. Dans ce podcast, Eliott Brachet, correspondant du « Monde » au Soudan, revient sur la catastrophe humanitaire en cours et explique les racines du conflit.
  • Au Soudan la communauté internationale dans l’impasse ?, RFI, avec Jérôme Tubiana, 5 mai 2023
    Malgré l’annonce d’une nouvelle trêve jusqu’au 11 mai, "des affrontements avec toutes sortes d’armes et des explosions" secouent Khartoum. Le responsable de l’ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, a annoncé mercredi son arrivée à Port-Soudan, où l’ONU s’est repliée depuis le 15 avril
  • « Soudan : aux sources de la tragédie », Le Grand Continent, 5 mai 2023
    À Khartoum et dans d’autres villes, deux chefs militaires s’affrontent avec des armes lourdes, des blindés, des avions de guerre. Ces combats portent le germe d’une guerre civile. Comment en est-on arrivé là ? Roland Marchal inscrit les événements de ce mois-ci dans le temps long du Soudan depuis l’indépendance — une profondeur historique dont la méconnaissance pourrait avoir des conséquences encore plus tragiques.
  • [EN] « Sudan : Explosive Weapons Harming Civilians », Human Right Watch, 4 mai 23
    The two warring armed forces in Sudan have repeatedly used explosive weapons in urban areas that have caused loss of civilian life and property, damaged critical infrastructure, and left millions without access to basic necessities, Human Rights Watch said today.
  • « Soudan, ce qu’il faut savoir sur le conflit », Amnesty International, 24/ avril 2023
    Au matin du samedi 15 avril 2023, de violents combats ont éclaté à Khartoum, la capitale, et dans plusieurs villes du pays. En un mois, au moins 604 personnes ont été tuées, plus de 5 100 blessées et environ 740 000 déplacées à l’intérieur du pays.
  • « Le Soudan en voie de désintégration ? », Afrique XXI, 21 avril 2023
    Derrière l’affrontement entre deux généraux aux intérêts divergents, Abdelfattah Al-Burhan d’un côté et Mohamed Hamdan Dagalo (« Hemetti ») de l’autre, qui a éclaté le 15 avril, c’est l’unité du Soudan et la place des régions périphériques qui sont en jeu.
  • [EN] « What is happening in Sudan ? A simple guide », Al Jazeera, 18 avril 2023
    Fighting has erupted in Khartoum and other cities in Sudan as powerful rival military factions battle for control, increasing the risk of a nationwide civil war.
  • [EN] « « Is Sudan heading for all-out war ? » », Middle East Eye, 17 avril 2023
    Unless mediators are able to bring about a ceasefire, a protracted conflict between the RSF and SAF could lead to an unprecedented level of destabilisation in the country
  • « Le long du Nil, un si difficile partage des eaux », Afrique XXI, 17 avril 2023
    Depuis qu’Addis-Abeba a entrepris de construire le barrage de la Renaissance, en 2011, les eaux du Nil font l’objet d’une intense bataille diplomatique entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte. Au-delà de l’enjeu géopolitique, il s’agit d’une question vitale pour des millions de personnes dont le quotidien est intimement lié au fleuve.
  • « En multipliant les accords migratoires, l’UE repousse ses frontières », Libération, 7 février 2019
    A travers le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique créé en 2015 et rehaussé en 2018, l’UE a injecté 2,8 milliards d’euros dans la région du Sahel, de la Corne et du nord de l’Afrique. Au Soudan, pays de transit des migrants vers la Libye, l’UE achemine des fonds, du matériel et organise des formations pour contenir l’immigration et empêcher les migrants de rejoindre l’Europe par la mer. Ils restent, pour la plupart, dans leur pays d’origine.

www.gisti.org/soudan

تم تصميم هذه الصفحة بمعلومات مفيدة للسودانيين الذين يلتمسون الحماية في فرنسا


هذه الصفحة صممت بمعلومات مفيدة للسودانيين الذين يريدون أن يطلبوا اللجوء او في الحصول على فيزا الى فرنسا

I. معلومات عملية

بالنسبة لاسر اللاجئين الذين هم في وضعية لمً الشمل او اجرائات لمً الشمل سارية، يمكنكم ان ترسلو ايميل مع كل اداوات .التواصل في العنوان التالي

consulaire.soudan@diplomatie.gouv.fr

visas.khartoum-amba@diplomatie.gouv.fr

وايضا هناك عنوان اخر تحت الخدمة

alertes.cdc@diplomatie.gouv.fr يجب ان توضحوا في موضو الايميل SOUDAN

في حالة عدم الرد من هذه العناوين حاولوا اعادة ارسال مرة اخرى


II. طلب الفيزا إلى فرنسا

في الأساس، للحصول على الفيزا، يمكن الحصول على المعلومات على الموقع https://france-visas.gouv.fr ومن ثم الحصول على موعد للفيزا .

عملياً، المعلومات التي يجب أن تحتوي على طلب الفيزا، يجب أن تطابق مع نوعية الفيزا و بناءاً على الاجراء والمكان .

مع العلم ان الحصول على الفيزا في الأيام العادية كان صعب، لذلك في هذه الايام اصبح اكثر صعوبة منذ بداية الحرب.


ا. الإجراء التقليدي المستخدم لكل الحالات

  • حفظ الطلب في الموقع France-visas: https://france-visas.gouv.fr
  • طلب موعد
  • إيداع الملف (ملف ورقي) بعد الحصول على موعد ومن ثم إيداعه في القنصلية او السفارة او المركز"VFS" :

https://visa.vfsglobal.com/fra/fr/can

  • الحصول على القرار من القنصلية أو السفارة

في فترة طلب الفيزا في الموقع يجب أن تختار نوعية الفيزا المناسب لشخصك و لحالتك.


ب. طلب بناءاً على نوعية الفيزا

١ .طلب لم الشمل، او لم شمل الاسرة لافراد المحميين من قبل الحكومة الفرنسية :

بالنسبة للسودانيين الحاصلين على الحماية في فرنسا (متحصلين على أوراق، حماية عشرة سنوات، او سنة أو أربعة سنوات) يمكنهم أن يتقدموا بطلب جلب أسرهم وكذلك زوجاتهم وأطفالهم الذين هم أقل من 19 سنة)

، هناك نوعين من لم شمل، الاول réunification familiale, هذا النوع من لم الشمل يخص الاشخاص الذين اعلنوا زواجهم قبل ان يصبحوا محمين من قبل السلطات الفرنسية, (كل افراد الاسرة يجب ان يكون تم اعلانهم في افبرا)، النوع الثاني، regroupement familial, هذا النوع من لم شمل يخص الاشخاص الذين تزوجوا بعد حصولهم على الحماية.

www.gisti.org/spip.php?article5271

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بالنسبة لاسر اللاجئين الذين هم في وضعية لمً الشمل او اجرائات لمً الشمل سارية، يمكنكم ان ترسلو ايميل مع كل اداوات .التواصل في العنوان التالي

consulaire.soudan@diplomatie.gouv.fr

visas.khartoum-amba@diplomatie.gouv.fr

وايضا هناك عنوان اخر تحت الخدمة

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معلومات قانونية من اجل لم شمل الأسرة:

refugies.info : تقديم طلب لم شمل الأسرة

٢. طلب الحصول على فيزة قصيرة المدى فيزا سي:

للحصول على فيزا للسياحة او فيزا للعمل او فيزا لزيارة عائلية عليك تزويد السفارة بالملفات المطلوبة

https://france-visas.gouv.fr/fr_FR/web/france-visas/votre-arrivee-en-france

الإدارة تطلب مصدر دخلك اليومي وان يكون على الاقل يساوي ٧٠ يورو وهذا الرقم يضرب في عدد الايام اللتي تود ان تقيم فيها في فرنسا و هذا الرقم قد يكون قابل للتخفيض ان كان لديك شهادة استقبال.

في حالة عجز الشخص عن تسديد المبلغ يجب على الشخص المضيف ان يعلم المحلية بأنه يمكن ان يتكلف بكل شئون النفقة تبع الإقامة.

ومن بعد عليهم تزويد الملفات المطلوبة:

  • الأشخاص اللذين يزورون أزواجهم بانتظام مسموح لهم بالإقامة
  • الأطفال الصغار الذين يودون الانضمام لعايلتهم عندهم حق الإقامة
  • الأشخاص اللذين تم عفوهم من قبل القنصلية من حقهم الإقامه

٣. طلب الحصول على فيزا لطب اللجوء:

من الممكن الحصول على فيزا لطلب اللجوء فيزا D للحصول على هذا النوع من الفيزا عليك أن يكون لديك مؤهلات لشروط وزارة الداخلية اللتي بدورها تنسق مع الاوفبرا مع ذلك هذا النوع من الفيزا يتوافق مع حالات نادرة.

بالنسبة لهذا النوع عليك أن تأخذ موعد مع السفارة اللتي بدورها تناقش معك الدوافع بتدقيق من اجل الحصول على الفيزا.

بالنسبة للسودان، نحن لا نعرف التعليمات المحددة التي لم تنشر بعد التي تخص السودانيين مثل التي نشرت لوضعية الافغان عندما احتلت حركة طالبان افغانستان في العام 2021, عموما، سنذكر المعايير التي وضعت للافغان هي فاعلة.    .بالنسبة للشخص الذي طلب الفيزا بغرض اللجوء اي الذي تعرض لتهديد شخصي، حقيقي وحالي يكون له الحق في الحماية لان هذا ما يوكد انتهاك حقه في الحرية، هذه المعايير تؤكد (حجج طلب الفيزا بغرض اللجوء) من النادر منحه.    . يجب عليك توضيح التهديد الذي تعرضت عليه في بلدة      عند الوصول الى البلد الذي وصلت اليه.    . يجب ان تجد علاقتك بفرنسا    . بالنسبة للقاصرين انهم لن يتحصلوا على الحماية، انهم لا  يدخلون في هذا الاستبعاد، ولكن فرنسا مجبورة على حمايتهم ان اثبتوا ان لهم اقارب غير قاصرين موجودين في فرنسا. واحدة من الصعوبات الاساسية بالنسبة للاشخاص الذي يطلبون الفيزا بغرض اللجوء، والتي لم توضع في الموقع France-Visas. والتي لم توضع ايضاً في موقع مقدم الخدمة (comme VFS). عملياً هذا النوع من الفيزا نادر ما تمنح لطالبيها.


ج. طريقة الحصول على فيزا حسب مكان الإقامة

١. من السودان:

السفارة الفرنسية في الخرطوم مغلقة حاليا منذ شهر مايو 2023

visas.khartoum-amba@diplomatie.gouv.fr

في حالة عدم الرد حاول على هذا الايميل alertes.cdc@diplomatie.gouv.fr
و consulaire.soudan@diplomatie.gouv.fr

السلطات الاستشارية أكدت تدمير كافة الجوازات الموجودة في السفارة:

courriel ambassade France à Khartoum


Source: Courriel de l’ambassade de France à Khartoum

٢. من دولة اخري:

للتقديم للحصول على تأشيرة من أي دولة أخرى، يجب عليك الذهاب الى بالسفارة الفرنسية.


دولة أثيوبيا

للمعلومة, منذ شهر خمسة ٢٠٢٣ السفارة الفرنسية في أثيوبيا في اديس ابابا ( خدمات القنصلية توجد في المقر القديم للسفارة) يقترحون مواعيد للحصول على الفيزا، هي نفس خدمات السفارة الفرنسية في السودان ولكنهم قد رحلو لاديس ابابا.

إذا كان ذلك ممكنًا ، فمن الأفضل التقدم للحصول على التأشيرة الإلكترونية قبل الوصول إلى الحدود (https://www.evisa.gov.et/). السعر 82 دولارًا أمريكيًا للتأشيرة لمدة 30 يومًا. يتم إرسالها بسرعة (يومين أو ثلاثة أيام). من الأفضل ان يتم طباعتها.

للذهاب إلى إثيوبيا: هناك تأشيرة عند الوصول لمواطني الاتحاد الأفريقي.

اذا جاء المواطنين السودانين عبر مطار بول في اديس ابابا، سيحصلون على الفيزا عند وصولهم للمطار (للقادمين من مطار بورتسودان). الحدود السياحية في القلابات/ المتمة اغلقت ابوابها لاسباب عديدة، ولكن الحدود في الكرمك هي مفتوحة.

يمكن أيضًا التقدم بطلب للحصول على التأشيرة من القنصلية الأثيوبية في القضارف.

يوم 29 مايو 2023 سؤال تجديد الفيزا: تستطيع الجهات الاثيوبية تجديد الفيزا مرة واحدة لمدة شهرين (التجديد غالي جداً قيمتها 300 دولار).

ثم عليك الذهاب إلى السفارة الفرنسية في إثيوبيا: ‏B.P 1464-Addis Abeba
Téléphone: +251 (0) 11 140 00 00
https://et.ambafrance.org/Demander-un-visa-pour-la-France-en-Ethiopie


دولة جنوب السودان

منذ العام ٢٠١٤، لكل الناس الذين هم في اراضي جنوب السودان، ويريدون الحصول على فيزا فرنسا، يمكنهم القيام بالاجراءات اللازمة في القنصلية الموجودة في اديس ابابا (الخدمة عبر الموقع الرسمي للقنصلية في الانترنت).

بالنسبة لشهادة ميلاد السودانيين.

السفارة السودانية في جوبا اخيراً قد فتحت ابوابها للسودانين نهاية شهر نوفمبر (شهر ١١) ٢٠٢٣ للحصول على الجواز السوداني عبر الموقع الرسمي ressortissant.es soudanais.es للسودانين الموجودين في دولة جنوب السودان.

القيمة هي ٢٥٠ دولار للجواز الواحد و خمسة ٥ جنية جنوب سوداني للختم، وللاطفال ١٣٠ دولار وخمسة جنية للختم ايضاً.

بالنسبة للحدود بين السودان وجنوب السودان:

الحدود ستظل مفتوحة

لكل الاشخاص الذين يصلون لحدود جنوب السودان يمكنه دخول الاراضي الجنوب سودانية دون مطالبته بفيزا سارية المفعول، حتي لجميع الاشخاص الذين اتو من السودان حتى ان كانو غير سودانيين.

في الحدود توجد مراكز استقبال وكذالك مراكز عبور، ولكن انت غير مجبر على الذهاب الى تلك المراكز، ولكنها فقط لادخال البيانات، في حال الزواج، وبعض المساعدات الانسانية للمحتاجين.

بالنسبة لطالبي اللجؤ، الطلبات متوفرة دائماً في جوبا، حتى في بعض الاحيان يطالبون القيام بها في مراكز اخرى.

توجد عشرات من نقاط عبور رسمية، في اتجاهات الرنك (شمال شرق) وايضاً في اتجاها كير ادم (اويل-شمال غرب) معظم الذين يطالبون هم المنظمات غير الحكومية في مراكز العبور.

في الرنك، النقطة الرئيسية لاستقبال السودانيين الفارين من السودان، الوضع صعب للغاية هناك لانهم يفتقدون الى الدعم.

توجد تحديات وضعت في صيف ٢٠٢٣ في اقليم اعالى النيل نتيجة للمشاكل الدائرة في جنوب السودان.


جمهورية مصر

ب١

الانتظار على أملا للحصول على الفيزا تستغرق وقتا طويل. عديد من الناس ينتظرون في الحدود خصوصاً في وادي حلفا.

ب٢

في مارس ٢٠٢٤، القنصلية الفرنسية في مصر في القاهرة تمنح المواعيد للطلب التأشيرات في العنوان التالي ( 29av. Ch. de Gaule, BP 1777, Guizeh). ولاكن مصر, رغم سياستها الصعبة في دخول الى اراضيها، هناك تشريع قانوني تمنع رقب الطائرة لأسر اللاجئين، حتى اذا كان يملكون فيزا لفرنسا، جواز او سماح للمرور، دون حق الإقامة، هذا يعني يجب إغلاق الملف اللجوء في UNHCR. للأشخاص فوق ١٦ سنة، عليهم الذاهب إلى الادارة العامة للجوازات او الهجرة او الجنسية في العباسية. يملأون استمارة الخروج مع دليل امتلاك الفيزا لفرنسا او سماح للمرور. هذه الأجراء يمكن ان يستغرق أسابيع. بالمقابل يجب دفع غرامة خروج ١٥٥٠ جنيه مصري. بمجرد استلام فيزا الخروج، لديك سبعة أيام لمغادرة الاراضي.

دون هذا المستند الذي يسمح لشرعنة دخول يعتبر غير شرعي من السلطات المصرية، صعب جدا مغادرة مصر من مطار قاهرة. لاكن للذين يملكون اقل من ١٦ سنة، لم يطلب منهم استمارة تأشيرة الخروج ولا غرامة الخروج. مصر حولت مسؤلياتها التي تتألق بالتسجيل، والحماية و مساعدة للاجئين، الي المفوضية السامية للأمم المتحدة للاجئين.

ولا يوجد تشريع او قوانين وطنية بشأن حماية اللاجئين في مصر، مما يعني أن مصر تعامل السودانيين كأجانب وليس كلاجئين.

قبل مايو ٢٠٢٣، السلطات المصرية تسمح العبور للنساء و الأطفال بعمر اقل من ١٦ سنة، و كذالك للرجال المسنين فوق ٥٠ سنة.


تشاد

يناير ٢٠٢٤: السفارة الفرنسية في تشاد بالتحديد في أنجمينا تمنح المواعيد لطلب الفيزا.

بعد ما تقومون باكمال الملف في اونلاين، يجب اعدائه في مركز الفيز التي تتعاملون معاها، عن طريق أخذ موعد عبر رقم الهاتف (1260) مع شركة التوفير التأشيرات (SAMACO).

عنوان السفاره الفرنسيه في تشاد: rue d’Adjudant-chef Zouala Agoyna B.P 431 N’DJAMENA

III. طلب اللجوء في فرنسا

ا. طلب اللجوء في عند الوصول الي دولة فرنسا

لمزيد من المعلومات حول إجراءات طلب اللجوء ، يمكنك الرجوع إلى صفحات النصائح الخاصة بنا حول حق اللجوء:

"طلب اللجوء في فرنسا" GISTI

ب. اعادة فتح ملف اللجوء في حالة الرفض

في حالة رفض طلب اللجوء الأول ، من الممكن طلب مراجعة هذا الطلب إذا قدم الشخص المعني معلومات جديدة :

  • إما معلومة او حدث حصل بعد جلسة الاستماع في المحكمة الوطنية لحق اللجوء (CNDA) ؛
  • إما معلومة لم تكن معروفة او لا يعلم بها طالب اللجوء قبل جلسة الاستماع
  • أو دليل جديد يتعلق بحقيقة متنازع عليها أثناء فحص الطلب الأول. يجب أن تكون الحقيقة الجديدة ذات صلة وتكون بمثابة حجة لدعم المخاوف الشخصية من الاضطهاد.

في الوضع الحالي في السودان ، قد تكون الحرب عنصرًا جديدًا.

  • إذا كنت من أي بقعة جغرافية متأثرة بالحرب، هذه المعلومة كافية من ان تذهبوا الى الافبرا (OFPRA) من أجل تقديم اللجوء، ومن ثم توضيح حالتك الوظيفية.على سبيل المثال وضحوا انه من الصعوبة بمكان العودة الى السودان في الوضع الحالي. اذا كانت اسرتك ضحية لهذه الحرب، او نزحت الى مكان اخر، او لجأت بسبب هذه الحرب، من المهم إيجاد ما يثبت ذلك إن وجدت. يجب أن توصوا وتبحثوا عن معلومات محددة عن العنف الذي وقع.
    من المهم أن توضحوا للاوفبرا (OFPRA) أو المحكمة أنه من الصعوبة بمكان العودة أو اللجوء الى مكان اخر(داخل السودان).
    إذا كنت من غرب دارفور (ولاية الجنينة) او النيل الازرق او من الخرطوم يمكنكم الحصول على الحماية لمدة اربعة سنوات، من قبل المحكمة تعتبر هذه الأقاليم، أقاليم عنف مفرط، يجب أن توضحوا انكم تنتمون الى هذه الأقاليم.
    إذا كنتم قادمين من شمال دارفور، جنوب دارفور، وسط دارفور، او شمال كردفان، غرب كردفان: المحكمة تعلم ان هناك عنف مفرط، ستحصلون على الحماية ولكنها ليست تلقائية كما التي في غرب دارفور.. بالإضافة عليكم اثبات تبعتكم لتلك المناطق. يجب ان تاتو بمعلومات شخصية التي تثبت الهشاشة (على سبيل المثال حالة النزوح الداخلية-داخل السودان).
  • اذا كنت من المناطق التي لم تتأثر بالحرب حتى الان، يجب ان تضعوا معلومات جديدة من قبل: من المهم أن توضحوا أنه من الصعوبة بمكان العودة الى هناك لانه لا توجد طائرات سفر مباشر الى السودان، او طائرات أخريات مؤكدة.

> خطوات يجب القيام بها :

  • في إيل دو فرانس ، يجب عليك الاتصال على 0142500900 وإخبار المكتب الفرنسي للهجرة والاندماج (Ofii) أنك تريد ان تفعل طبل لجوء، سيكون لديك بعد ذلك موعد في المحافظة لتسجيل هذا الطلب.
  • في مناطق أخرى ، عليك أن تذهب إلى Spada.

يُنصح بشدة بإعداد قصتك (وربما جمع المستندات / الأدلة الداعمة) قبل اتخاذ هذه الخطوات لأنه يجب تقديم قصتك و ارسالها ل Ofpra في غضون 8 أيام من تسجيل طلب اللجوء.

إذا كانت القصة غير مقنعة ولا تسلط الضوء على عناصر جديدة ، فقد يتخذ مكتب حماية اللاجئين (Ofpra) قرارًا بالرفض دون دعوتك لإجراء مقابلة.

يمكن تقديم استئناف إلى المحكمة الوطنية لحق اللجوء (CNDA) في غضون شهر واحد (15 يومًا للاستفادة من محام مجاني - مساعدة قانونية).

> لمزيد من المعلومات ، انظر ملف CNDA

من الممكن ألا يستجيب المكتب الفرنسي لكرة القدم (Ofpra) أو (Cnda) على الفور لمعرفة ما إذا كان الوضع سيتحسن أم لا في هذا الجزء من البلاد.

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Dernier ajout : jeudi 1er juin 2023, 17:22
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