action collective
Appel à manifester en soutien au Collectif des Jeunes du Parc de Belleville
Rassemblement 7 février à 13h place Baudoyer
Le Gisti, qui soutient les revendications du Collectif des jeunes de Belleville, vous invite à diffuser cet appel, et à venir participer à cette manifestation. |
Communiqué du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville
L’heure est très très grave !
La Mairie nous convoque à comparaître en audience vendredi 7 février à 14h au Tribunal Administratif de Paris pour nous expulser de la Gaîté Lyrique. C’est pourtant la même Mairie qui déclarait aux journalistes à l’occasion de la Nuit de la Solidarité, que nous étions dans notre droit en réclamant un hébergement. Elle cherche encore une fois à se dédouaner de ses responsabilités.
Le rapport de la Mairie sur lequel se base le référé ne parle même pas du collectif des Jeunes du Parc de Belleville mais du collectif 20e Solidaires, comme si nous étions manipulés par des soutiens, ou des associations. La Mairie refuse de reconnaître que nous sommes capables de nous organiser, de mener notre propre lutte et de porter notre propre voix. Pourtant les médias, les associations et les syndicats parlent de nous et nous reconnaissent en tant qu’acteur.ice.s politiques.
Le rapport évoque des tensions, des risques sanitaires et des risques d’incendie. Si la Mairie se soucie de notre santé et de notre sécurité, qu’elle nous donne accès aux soins et qu’elle nous donne des hébergements ! Jusqu’ici nous nous sommes organisé.e.s seul.e.s. Ça fait un mois et demi qu’il y a des réunions toutes les semaines sur l’école, sur la santé, des manifestations, des rassemblements, des assemblées générales. La Gaîté Lyrique occupée est devenue un exemple d’espace de lutte, de discussions et d’instruction collective pour tout le monde ! Nous montrons à la Mairie et à l’État ce que veut vraiment dire la solidarité !
Mais aujourd’hui notre occupation est menacée tous les jours par des fachos, devant la Gaîté Lyrique, dans la rue, en manifestation mais aussi dans les médias et sur les réseaux. Ils se sentent tellement menacés par notre lutte qu’ils essaient de nous faire rentrer dans leur jeu de provocation. Au lieu de nous protéger, la Mairie nous laisse seul.e.s face à ces attaques et leur rapport reprend les mêmes logiques de stigmatisation.
C’est aussi à cause du refus de la Mairie d’assumer ses responsabilités que les employé.e.s de la Gaîté Lyrique se retrouvent aujourd’hui au chômage partiel parce qu’ielles refusent de nous remettre à la rue ! La solution pour les jeunes et les travailleur.euse.s de la Gaîté est la même : un hébergement pérenne pour tous.tes les jeunes !
Des gens nous soutiennent chaque jour et nous encouragent à continuer notre lutte ! Plus que jamais nous avons besoin du soutien de toutes celles et ceux qui veulent empêcher notre expulsion, ce vendredi 7 février à 13H place Baudoyer !
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