En Suisse

Suisse : 2019

Le pasteur reçoit en août 2018 une ordonnance pénale qui le condamne à 1000 francs d’amende avec sursis et 250 francs de frais de justice. Son crime : avoir offert le gîte à un membre de la communauté, un requérant d’asile dont la demande venait d’être rejetée et qui se trouvait dans une situation extrêmement précaire
Il a fait appel. Audience le 11 avril 2019.

Rappel sur d’autres condamnations pour « délit de solidarité » en Suisse.

Suisse : décembre 2018

Amnesty International critique vertement le jugement prononcé contre la militante des droits des migrants Anni Lanz par le tribunal de district de Brigue. À 72 ans, elle avait fait traverser la frontière suisse à un requérant d’asile afghan lourdement traumatisé, qui devait dormir dehors par moins dix degrés et souffrait d’engelures. Les jours- amende dont elle avait écopé sont supprimés mais le montant de l’amende à laquelle elle est condamnée a été augmenté, ainsi que les frais de procédure.

Suisse : 3e trimestre 2018

Incriminée dans le Valais pour avoir tenté d’aider à traverser la frontière avec l’Italie un jeune Afghan déjà en état grave à la suite de maltraitances policières.

« Le droit d’asile devant les juges », SOS asile, 3e trimestre 2018
Suisse : novembre 2016

A Lausanne, le collectif R a ouvert un lieu d’accueil dans une église, le Refuge de Mon-Gré.
Malgré le caractère théoriquement inviolable d’un tel lieu, des migrants se sont fait arrêter devant le refuge et la procédure Dublin a été engagée.
Suite à cela, le collectif R a mis en ligne une pétition au titre évocateur :

Le texte reprend dans les grandes lignes la loi fédérale Suisse qui criminalise l’assistance aux étrangers sans papiers (art. 116 de la Loi fédérale sur les étrangers), et explique l’absence en Suisse de « mobiles honorables » (équivalent des immunités pour motifs humanitaires).

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Dernier ajout : mercredi 10 avril 2019, 21:27
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