Les sas : accueil temporaire ou antichambre de l’expulsion ?

Avec la création des « sas d’accueil temporaire » en avril 2023, qui concerne les personnes qui demandent l’asile, les réfugié⋅es et les personnes étrangères sans-abri en région parisienne - l’État à franchi encore une étape dans l’invisibilisation et la maltraitance des personnes exilé⋅es. Présentés comme un dispositif de « mise à l’abri », les sas sont dénoncés par de nombreuses associations car ils sont surtout une façon de « nettoyer » la région parisienne de ses campements.

Les ministères ont annoncé un objectif de 7 000 personnes orientées par an vers ces sas mais la réalité est toute autre malgré la multiplication des opérations de mise à l’abri menées en IDF.

Il y a de nombreux retours vers Paris de personnes orientées à la suite d’une fin de prise en charge. Les associations ont pu constater une insatisfaction quant aux conditions des prises en charges, ainsi qu’un mauvais accompagnement pour les demandes de protection internationale ou de régularisation du séjour. D’autres sont tout simplement remises immédiatement à la rue ou forcés à déposer des demandes de titres de séjour sans aucun espoir de réponse favorable.

Si vous avez des informations à nous envoyer sur les sas : sas arobase gisti.org


I. Le piège des sas - Informations pratiques sur les sas d’accueil temporaire

II. Analyse de la circulaire « sas d’accueil temporaire »

III. Revue de presse

Fin de prise en charge « sèche » en sas (avril 2024)

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Dernier ajout : mercredi 22 mai 2024, 12:34
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