action collective

Pas de papiers, pas d’avocat : en route pour la victoire pour les travailleur∙ses sans papiers !

La Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) sur l’accès à l’aide juridictionnelle pour les travailleur∙ses sans papiers suit son cours victorieux ! Après le Conseil de prud’hommes de Paris, la Cour de cassation a estimé que cette QPC remplissait les conditions requises pour être transmise au Conseil constitutionnel.

Le Conseil devra donc se prononcer sur la conformité à la Constitution des dispositions de la loi du 10 juillet 1991 qui posent une condition de séjour régulier en France pour bénéficier de l’aide juridictionnelle, aboutissant à une situation intenable où les travailleur∙ses sans papiers ont des droits qu’ils peuvent défendre devant les conseils de prud’hommes, mais sont privé∙es de la possibilité de bénéficier de l’assistance d’un avocat rémunéré au titre de l’aide juridictionnelle.

Il s’agit d’une inégalité de traitement inacceptable, portant atteinte au droit fondamental à bénéficier d’un procès équitable.

Nos organisations continuent de soutenir les salarié∙es à l’origine de cette procédure dans cette dernière étape et poursuivent le combat pour l’égalité des droits de tous et toutes les travailleur∙ses, sans distinction de nationalité ni de situation administrative, qui passe aussi par l’égalité devant la justice.

Paris, le 14 mars 2024

Signataires :

  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Confédération nationale du travail - Solidarité ouvrière (CNT-SO)
  • Fédération SUD – Commerces et services
  • Fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière (FO)
  • Groupe d’information et de soutien des immigré⋅es (GISTI)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Syndicat des avocats de France (SAF)
  • Union syndicale Solidaires

Voir notre dossier « Le travail »

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Dernier ajout : lundi 18 mars 2024, 11:35
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