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Violences contre les exilé·es à la frontière gréco-turque
Considérée par l’Union européenne comme un « bouclier » destiné à protéger les frontières de l’Europe, la Grèce a mis en place depuis les années 2010 des dispositifs visant à entraver la route des exilé·es cherchant à rejoindre l’Europe après avoir transité par la Turquie. Le verrouillage a commencé avec l’édification en 2012 d’un premier mur, qui devrait atteindre 80 km de longueur en 2023, le long le fleuve Evros qui marque la frontière terrestre entre les deux pays. Depuis 2016, un système de nasse – les hotspots – dissuade celles et ceux qui tentent de gagner par voie maritime les îles grecques de la mer Égée. Instruments d’une partie de bras de fer diplomatique entre l’UE et la Turquie, qui ont conclu en 2016 un accord migratoire, les exilé·es voient quotidiennement leurs droits bafoués à la frontière gréco-turque avec l’assentiment tacite des autres pays européens : harcèlement, humiliations, détention arbitraire, violences extrêmes pouvant conduire jusqu’à la mort sont leur lot quotidien, sans compter la violation systématique du droit d’asile, au mépris des règles posées par le droit européen et international.
Ce dossier ne vise pas à l’exhaustivité mais essaye de recenser les textes, informations, articles de presse, etc., sur la situation des exilé·es à la frontière gréco-turque.
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Vidéos à partager pour dénoncer la situation des violences contre les exilé·es à la frontière gréco-turque
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20 avril 2020
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