Article extrait du Plein droit n° 98, octobre 2013
« Langues étrangères »

J’y suis, j’y reste

Mogniss H. Abdallah

Agence IM’Media
Le 16 juin 1986, Djida Tazdaït et Nasser Zaïr – membres des Jeunes arabes de Lyon et banlieue - déclenchent une grève de la faim contre le projet de loi Pasqua sur l’entrée et le séjour des étrangers, qui remet notamment en cause les catégories dites « protégées », acquis de 1981. Bien que réticent, le prêtre Christian Delorme entame alors un jeûne de solidarité. Malgré le reflux militant, et dans un contexte politique défavorable, cette initiative aboutira à quelques amendements législatifs. Elle permettra surtout une remobilisation effective de multiples réseaux de soutien aux expulsés.

Une grève de la faim illimitée contre le projet de loi Pasqua ? « Ce n’est pas le moment, ni le moyen d’action approprié », rouspètent des membres du Réseau d’information et de solidarité [1]. En ce 3 juin 1986, ils organisent une réunion publique salle de l’Ageca à Paris pour discuter du projet de loi sur l’entrée et le séjour des étrangers. Parmi une batterie de projets sécuritaires, celui-ci a été annoncé par le nouveau ministre de l’intérieur Charles Pasqua qui, depuis le retour de la droite au pouvoir en mars 1986, entend marquer les esprits. « L’insécurité doit changer de camp ! », gronde-t-il. Le texte d’un avant-projet circule dans les associations, effarées. Il y est notamment question de retour aux expulsions administratives sans recours devant le juge, de suppression des « catégories protégées » pour les étrangers arrivés en France avant l’âge de dix ans, de remises en cause de la délivrance de plein droit de la carte de résidence.

Sur le terrain, l’effet « épouvantail » recherché par Pasqua fonctionne déjà à plein. Les rumeurs les plus folles sur le refus de renouvellement des papiers en préfecture et sur l’imminence d’expulsions massives sèment la panique.

Djida Tazdaït, 29 ans, et Nasser Zaïr, 22 ans, deux membres des JALB (association Jeunes Arabes de Lyon et banlieue) montés à Paris pour présenter leur intention de se lancer dans une grève de la faim, sont abasourdis par un accueil plus que mitigé. Mot pour mot, ils se retrouvent confrontés aux mêmes arguments avancés en avril 1981, lorsque Christian Delorme annonça sa décision d’entamer avec Jean Costil et Hamid Boukhrouma une telle initiative contre les expulsions de jeunes immigrés. À l’époque, certains avaient contesté le moment choisi – en pleine campagne électorale présidentielle –, et le mode d’action lui-même, mais aussi la revendication trop limitée d’une circulaire ministérielle rendant impossible l’expulsion du territoire des jeunes étrangers nés en France ou y ayant grandi. Sans oublier l’acceptation en creux du clivage ainsi introduit entre « expulsables » et « inexpulsables », entre « clandestins » et immigrés en situation régulière. Pour l’Histoire, on retiendra qu’un prêtre et un pasteur réussirent non seulement à susciter un vaste mouvement pour « le droit de vivre en France », avec un fort soutien du parti socialiste et du candidat François Mitterrand lui-même, mais qu’ils réussirent aussi à remuer la « conscience chrétienne » du ministre de l’intérieur d’alors, Christian Bonnet. Le 29 avril 1981, ce dernier annonça par un communiqué à l’AFP un « sursis à l’expulsion des jeunes ». Accédant au pouvoir peu après, la gauche adopta rapidement une série de mesures en faveur des étrangers, parmi lesquelles l’arrêt des expulsions de jeunes et le retour des expulsés ; puis l’instauration par la loi du 29 octobre 1981 de catégories dites « protégées » (mineurs, étrangers résidant en France depuis l’âge de dix ans ou ayant quinze ans de séjour, conjoints de Français, parents d’enfants français…). L’expulsion ne pouvait plus être prononcée qu’en cas de condamnation à une peine d’un an ferme et si l’étranger constitue « une menace grave pour l’ordre public », ou encore en cas d’urgence absolue. On retiendra aussi que la carte de résident unique de dix ans renouvelable automatiquement fut instaurée par la loi du 7 juillet 1984, votée à l’unanimité. On retiendra moins volontiers que différentes dispositions favorables ont peu à peu été rognées par la gauche de gouvernement entre 1983 et1985, que les expulsions ont eu tendance à repartir à la hausse sous la pression entre autres de syndicats de police [2].

Entre gauche timorée et forces antiracistes sceptiques

Plusieurs des avancées réelles de 1981 sont clairement remises en cause par le nouveau gouvernement de droite. Mais l’inquiétude principale de nombreux militants associatifs concerne une modification du code de la nationalité, promise annoncée par le premier ministre Jacques Chirac lors de sa déclaration de politique générale le 9 avril 1986. « Les gens de gauche ne veulent pas s’engager, ils se réservent pour la bataille sur la nationalité », déplorent les JALB. Abordés, Christian Delorme et Jean Costil de la Cimade sont également réticents. Vu l’état de l’opinion et le peu de mobilisation militante, une grève de la faim aurait selon eux « peu de chances d’aboutir à des résultats heureux ». Les JALB, convaincus qu’il faut impérativement reprendre l’initiative face au rouleau compresseur Pasqua-Pandraud, se lancent alors avec comme appui ce qui reste du « mouvement beur » et la Coordination Justice contre les crimes racistes ou sécuritaires. Fin mai, ils passent néanmoins un deal avec Delorme et Costil : « Vous nous soutenez dans notre grève de la faim, et en retour nous vous soutiendrons activement pour la campagne contre la réforme du code de la nationalité ». Costil accepte, se réunit avec M° Jean-Louis Cacheux – avocat lyonnais engagé de longue date auprès des immigrés – et les JALB pour éplucher le texte de l’avant-projet. Les jeunes militants entendent ainsi faire valoir leur propre expertise du projet, en parallèle aux analyses des spécialistes du droit supportant parfois mal cette concurrence profane. Ils se heurtent à des préjugés et des surdéterminations sociologiques tenaces : les jeunes n’auraient pas « les compétences nécessaires du fait de leur faible capital culturel », ils seraient « dépourvus de ressources organisationnelles ». Aussi devraient-ils déléguer leurs aspirations à des « militants mieux dotés » [3]. Bref, Djida et Nasser, ex-étudiants précaires d’origine algérienne, seraient bien incapables de mener une action de contestation politique d’envergure nationale. Quand bien même Djida Tazdaït, réputée être une « énervée » du temps du groupe féminin Zaâma d’Banlieue, a démontré un étonnant savoir-faire en matière de négociation avec la justice lyonnaise pour désamorcer bien des tensions, et a amorcé une ouverture en direction d’autres protagonistes. En témoigne la constitution en 1985 des JALB, avec des garçons comme Nasser Zaïr et son ami Faouzi Sakref, dont l’esprit d’entreprise ne saurait se réduire à un militantisme plus ou moins « ringard ». Leur credo : l’efficacité. qui dénotent par un esprit d’entreprise préconisant davantage la « qualité » à un militantisme plus ou moins « ringard ».

Entre-temps, les événements s’accélèrent. Le 11 juin, Charles Pasqua présente son projet de loi en conseil des ministres. Plus question de tergiverser, ni de s’épuiser dans la recherche d’improbables alliances. Advienne que pourra ! Djida et Nasser entament dès le lundi 16 juin leur grève de la faim illimitée dans les locaux des JALB, 25 rue Burdeau, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Le lendemain, Delorme, retiré dans un monastère d’Eveux près de Lyon, entame un jeûne de solidarité.

Un comité de soutien est constitué, la campagne prend pour slogan : « J’y suis, J’y reste ! ». Une formule simple et ostentatoire, percutante, compréhensible immédiatement par tout un chacun. Elle réconcilie les « anciens » avec les jeunes. En effet, elle fut déjà employée lors d’une grève de la faim du printemps 1972 : cette année-là, du côté d’Amiens, Sadok Djeridi, un travailleur tunisien sans-papiers arrêta de s’alimenter pour protester contre un avis de refoulement du territoire. Soutenu par des habitants et des militants du Secours Rouge, il lança : « Je suis ici, j’y reste ! ». Il réclama aussi la carte de travail, et finit par obtenir satisfaction. Le comité affiche ainsi son souci d’unité intergénérationnelle par une certaine filiation des luttes, à la différence de la grève de la faim en 1981, centrée uniquement sur l’expulsion des jeunes immigrés. Un autre facteur corrobore ce rapprochement : le comité de soutien parisien se réunit au 46 rue de Montreuil, dans les locaux de la Maison des Travailleurs Immigrés désormais confiés au CAIF (Conseil des associations d’immigrés en France). Souvent « squatté » de façon opportuniste, le lieu se révèle d’une centralité stratégique : car outre le CAIF, il y a dans les mêmes bâtiments le Gisti la Pastorale des migrants et le Ciemi. Dans la cour, les membres de groupes très différents échangent sans discontinuer informations, points de vue et carnets d’adresses, échafaudent moult plans d’action. Par ailleurs, à Paris et Marseille notamment, des liens se nouent avec un nouveau courant, celui des « jeunes Arabes » en rupture avec la « mode beur ». Une évolution identitaire fort bien vue par l’Amicale des Algériens en Europe qui soutient activement la grève en relayant l’information auprès des autorités algériennes, bien que Djida et Nasser récusent tout « nationalisme ». Aux JALB, on se revendique plutôt d’une « communauté d’expérience » transcendant la question des origines [4].

Ces multiples prises de contacts se révéleront fort utiles pour épauler les Lyonnais dans leur approche des médiateurs qu’ils se sont choisis : Monseigneur Albert Decourtray, cardinal-archevêque de Lyon, Cheikh Abbas, recteur de la grande mosquée de Paris proche du gouvernement algérien, Pierre Rondot, ex-général spécialiste du monde arabe, et Farid Aïchoune, directeur du magazine Baraka qui a succédé à Sans Frontière – journal omniprésent lors du mouvement de 1981. Lundi 23 juin à 11 heures, ces médiateurs interviennent à une conférence de presse aux côtés de Djida et Nasser, dans un local des JALB bondé. La poignée de main entre les deux dignitaires du christianisme et de l’islam, Mgr Decourtray et Cheikh Abbas, donne un retentissement médiatique à la grève de la faim dès son huitième jour. Faouzi Sakref, porte-parole des deux grévistes déjà quelque peu affaiblis, présente les raisons du mouvement en citant Nasser : « Nous ne sommes pas des étrangers. Nous refusons ce terme. On vit ici et on est une composante structurelle de la société française ». Puis il explicite les revendications de la grève, centrées sur trois axes : maintien des catégories dites « non expulsables » ; maintien du plein droit à la carte de dix ans, par la révision des articles 15 et 25 du projet de loi ; maintien des garanties judiciaires.

Concrètement, ces revendications pourraient prendre la forme d’amendements à rediscuter dans le cadre de la commission des lois qui commence ses travaux début juillet. Les grévistes proposent même leurs propres amendements. En aparté, Djida fait quand même part de ses doutes : « On a du mal à accepter l’idée d’une barre pénale d’expulsabilité car on est contre la double peine », et « il est hors de question d’accepter dans l’art. 15 la notion de “menace” à l’ordre public » [5]. Mais son pragmatisme reste sidérant, venant de la part d’une militante qu’on a connue plus « jusqu’au-boutiste ». À côté, les socialistes paraissent bien plus « radicaux » : ils se cantonnent pour la majorité d’entre eux dans une attitude de défiance de principe, proclamant que des textes « vicieux » ne sont pas amendables. Une posture anti-Pasqua qui se traduit par un surprenant laisser-faire.

La « deuxième droite » à la rescousse

Qu’à cela ne tienne : les grévistes et leurs médiateurs vont démarcher la « deuxième droite » en ces terres lyonnaises centristes, mais aussi le lobby de droite pro-arabe. Par l’entremise du député RPR Michel Noir, Mgr Decourtray rencontre ainsi Robert Pandraud le 27 juin. Le ministre délégué à la sécurité publique déclare alors : « je suis sensible aux problèmes humains », mais « le chantage dans le système législatif n’est pas de mise. » Le lendemain matin, Mme Louis, sous-préfète du Rhône, entame des négociations avec les grévistes. Charles Pasqua lui-même se départit de son inflexibilité légendaire lors de l’émission « l’Heure de vérité » d’Antenne 2 : « Sur le premier point, c’est-à-dire l’expulsion quasi-automatique des immigrés qui auraient eu une condamnation pénale égale ou supérieure à trois mois de prison, je crois qu’il y a matière à réflexion ». Nous sommes la veille de l’examen du texte par la commission des lois. Son rapporteur, Pierre Mazeaud (RPR), annoncera le 6 juillet une trentaine d’amendements, prenant en compte une partie des revendications exprimées. Les étrangers qui résident en France depuis l’âge de dix ans sont réintégrés dans les catégories dites « protégées », et le seuil des peines entraînant une possible expulsion passe de trois à six mois de prison ferme.

Suite à ces quelques concessions, les médiateurs enjoignent les grévistes d’arrêter leur mouvement.

Selon Christian Delorme, « le but essentiel de la grève de la faim a été atteint. À un moment où tout le monde croyait qu’il y avait une sorte de consensus général contre les immigrés, ils ont montré qu’une résistance est possible. Ce n’est pas rien. Il y a eu ce sursaut. » Le week-end des 4, 5 et 6 juillet, un jeûne national de solidarité a eu lieu dans plus de quarante villes à travers le pays. À Lyon, une soixantaine de personnes ont jeûné en l’église Saint-Michel. À Paris, cinquante jeûneurs ont reçu la visite de quelque deux mille personnes en l’église Saint-Merri, dont une délégation conduite par Henri Leclerc de la Ligue des droits de l’homme, et des membres du bureau national de SOS Racisme. Et à Barbès, des femmes arabes ont improvisé un jeûne « façon ramadhan ». Mais l’idée suggérée par Delorme et Costil d’un jeûne œcuménique commun aux catholiques, aux protestants et aux musulmans est abandonnée par les hiérarchies ecclésiastiques chrétiennes. « Le message a été clairement énoncé, et entendu. Nous n’avons pas désormais à court-circuiter le législatif… », dit-on à l’archevêché (Libération, 5 juillet 1986). Djida et Nasser cèdent eux aussi à l’appel au « fair-play » institutionnel, et décident le 7 juillet, après vingt-deux jours d’abstinence, de « suspendre » leur grève de la faim. Le lendemain, l’Assemblée nationale entame les discussions sur le projet de loi. Cependant, ils ont trouvé le moyen de faire un dernier pied de nez à Pasqua : sur proposition de leur médiateur Farid Aïchoune, l’Élysée les invite à la Garden-party du 14-juillet. Furieux de cette présence « inopportune », Pasqua et Pandraud boycotteront l’événement.

Nouveaux réseaux de solidarité

Les JALB convient les comités de soutien à une rencontre nationale le 12juillet pour faire un bilan de la grève et pour envisager les suites possibles à donner. Une petite centaine de personnes venant de douze villes se retrouve au CCO de Villeurbanne dans une atmosphère quelque peu tendue. La configuration de la salle n’arrange rien : Djida Tazdaït, Nasser Zaïr et Faouzi Sakref, rejoints dans l’après-midi par Christian Delorme, font face au public. Rien de pire pour renforcer l’effet de tribune distillant à sens unique la parole des ex-grévistes. Prévoyant les critiques, Nasser avait déjà pris les devants : « Une grève de la faim, c’est très personnalisé. Je me vois mal décider de sa poursuite ou non en assemblée générale ! » Certes, la grève de la faim n’a remis en cause qu’une petite partie du projet de loi, et n’a guère eu d’incidence sur son esprit général, caractérisé par une précarisation accrue du statut des étrangers et par l’omnipotence du pouvoir administratif. Néanmoins, le bilan fait apparaître que la grève de la faim a servi de « déclencheur ». L’effet d’épouvantail Pasqua a été enrayé, et le « mouvement » sorti de sa torpeur s’est même diversifié tout en démontrant sa capacité à reprendre l’initiative. Il y a eu pas moins de cinq appels différents, sans réelle volonté de constituer un front commun. Pour autant, il n’est pas encore trop tard pour sortir des logiques de concurrence puérile. Le Gisti lui, pousse à une réactualisation de la critique du projet avant son passage au Sénat, en soulignant le retour des « expulsions pour motif politique ou pour des troubles mineurs à l’ordre public n’ayant pas eu de suite judiciaire » [6]. Mais à force d’avoir claironné « victoire » pour mettre fin à la grève, il y a eu démobilisation. Difficile en plein été de remobiliser. Mieux vaut se rendre à l’évidence : la loi va passer sans autre modification majeure, l’objectif doit désormais consister à anticiper son application dès la rentrée. Les comités de soutien décident de se maintenir sous la dénomination : Réseau J’y suis, J’y reste. Certains choisissent l’acronyme Solex, pour Solidarité expulsions. Ils se donnent pour tâche d’organiser la résistance pratique contre les expulsions, voire « l’aide au retour en France ». À l’appel du psychanalyste Félix Guattari, des personnalités s’engagent à héberger les « clandestins ». Au-delà de l’audience des JALB et de la Cimade, qui organisent le 23 janvier 1987 un nouveau meeting à Lyon en présence de cinq cents personnes venues des quatre coins du pays, les mobilisations se multiplient désormais autour de cas particuliers, alternant recours à toutes les procédures administratives ou judiciaires imaginables et actions parfois spectaculaires pour protéger les expulsés. Plusieurs cas trouvent une issue heureuse. Il faut dire que depuis le mouvement étudiant et la mort de Malik Oussekine le 6 décembre 1986, le gouvernement Chirac est désormais sur la défensive, y compris sur la réforme du code de la nationalité. Au printemps 1988, il perdra les élections. La gauche de nouveau au pouvoir rétablira en son article 25 les « catégories protégées ». Mais on ne se souciera plus trop des laissés-pour-compte de la loi Pasqua « coincés à Alger » [7]. Du moins jusqu’au nouveau cycle de luttes qui s’ouvrira à l’orée des années 1990 pour l’abolition de la double peine.




Notes

[1Constitué en 1984 autour du droit au regroupement familial, ce réseau comprend entre autres Accueil et promotion, CAIF, Fasti, Gisti, Mrap, Pastorale des migrants, SAF…

[2Selon les statistiques du ministère de l’intérieur, 1204 arrêtés d’expulsion ont été pris en 1983, contre 443 en 1982. En 1983, il y a 204 expulsions en « urgence absolue », aucune en 1981. cf. Lilian Mathieu, La Double peine, histoire d’une lutte inachevée, La Dispute, 2006, p.121-126.

[3in Lilian Mathieu, La Double peine, ibid.

[4cf. Nasser Zaïr, « Être cohérent avec son histoire », interview in Témoignage Chrétien, 21 juin 1986.

[5Spécial « J’y suis, J’y reste ! », IM’média magazine n° 4, Été 1986.

[6cf. Gisti, La loi du 9 septembre 1986 sur l’entrée et le séjour des étrangers en France, octobre 1986, et « Immigrés : une politique d’exclusion » in Plein droit n° 0, mars 1987.

[7« Coincés à Alger », reportage de Merzak Allouache, prod. Agence IM’média, 1989.


Article extrait du n°98

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Dernier ajout : lundi 7 avril 2014, 21:04
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