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Note inter-associative
Remboursement de la visite médicale
OMI (suite)
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actualisé
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la première partie
II. Formalités à accomplir
pour le remboursement
Tout étranger ayant acquitté cette somme d'argent (360 francs
pour les étudiants et réfugiés, 1 750 francs
pour les familles dans le cadre du regroupement familial ou la régularisation
ou 1 050 francs pour les autres étrangers) à
l'occasion de cette visite médicale dans les quatre dernières
années peut en demander le remboursement à l'OMI.
La demande adressée à l'OMI
Pour faire cette demande de remboursement, il faut :
1°) Retrouver une preuve de l'argent versé à
l'OMI pour se soumettre à ce contrôle médical :
soit le reçu délivré par l'OMI attestant de la
perception de cette « redevance forfaitaire », soit
la lettre convoquant l'étranger pour la visite et faisant mention
de l'obligation de s'acquitter de cette somme, soit le certificat médical
délivré par l'OMI à l'issue de cette visite, soit,
à défaut, une copie du premier titre de séjour
obtenu (puisque le passage et le paiement de la visite sont des conditions
d'obtention de ce titre) ou même la copie d'un relevé de
compte bancaire mentionnant le débit au profit de l'OMI.
Remarque : si l'étranger ne réussit à
remettre la main sur aucun des justificatifs ci-dessus énumérés,
il est toujours possible d'en demander la communication à l'OMI,
en recommandé avec accusé de réception et en gardant
copie de sa lettre, qui doit en avoir gardé un double. En cas
de refus ou d'absence de réponse dans le mois, l'étranger
pourra saisir par lettre simple la Commission d'accès aux documents
administratifs (CADA, 64, rue de Varenne 75007 Paris).
2°) Vérifier que cette visite médicale a bien
été passée dans les quatre dernières années.
En effet, en raison d'une règle appelée « prescription
quadriennale », une administration n'est plus redevable d'une
somme d'argent à l'égard d'un administré passé
un délai de quatre ans. Pour comptabiliser ce délai, il
faut prendre comme point de départ le 1er janvier suivant
le paiement de la « redevance » à l'OMI.
Par exemple, si la visite a été payée en mai 1998,
le point de départ du délai est le 1er janvier 1999.
La demande de remboursement peut être effectuée jusqu'au
1er janvier 2003.
3°) Recopier le modèle de lettre joint en
l'adaptant à votre cas personnel ;
4°) Envoyer cette lettre, qui
aura été préalablement photocopiée, en
recommandé avec accusé de réception, à
la Délégation régionale de l'OMI où l'étranger
a passé cette visite (voir adresses en annexe). Joindre à
cette demande un RIB ou RIP et une photocopie du justificatif de paiement
de la « redevance ».
Les réponses possibles de l'OMI
A la suite de l'envoi de cette lettre, trois situations peuvent se
présenter :
- L'OMI répond favorablement à cette demande et rembourse.
- L'OMI répond négativement :
- soit en envoyant une lettre refusant le remboursement ;
- soit en ne répondant pas à la lettre demandant
le remboursement dans les quatre mois [1]
suivant son envoi. Dans ce cas, on considère qu'il y a
un refus, appelé décision implicite de rejet.
Dans ces deux derniers cas, on peut faire un recours contentieux
dans un délai de deux mois, devant un tribunal administratif
pour obtenir satisfaction (pour connaître la procédure
à suivre en cas d'action contentieuse, contacter l'une
des associations signataires).
Paris, le 28 juin 2000
Voir le modèle
de demande
Notes
[1] La loi
du 12 avril 2000 (JO du 13 avril) relative « aux
droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations »
prévoit [article 21] que « le silence gardé
pendant plus de deux mois par l'autorité administrative sur une
demande vaut décision de rejet ». Elle précise,
par ailleurs, que « lorsque la complexité ou l'urgence
de la procédure le justifie, des décrets en Conseil d'État
prévoient un délai différent ».
L'article 43 de la loi indique que cette réforme
entrera en vigueur « le premier jour du septième
mois suivant celui de la promulgation de la présente loi »,
soit le 1er novembre 2000.
- Jusqu'au 31 octobre 2000, rien de changé,
donc. Si, à la suite d'une demande quelconque, notamment d'un
titre de séjour, ou d'un recours gracieux ou d'un recours hiérarchique,
l'administration ne répond rien pendant 4 mois, il s'agit
d'un rejet dit « implicite ».
- A partir du 1er novembre 2000, un silence de
2 mois devrait équivaloir à un rejet, car il s'agira
de la règle générale.
- Incertitudes : mais il est prévu par la
loi du 12 avril 2000 que, dans certains cas considérés
comme complexes ou urgents, le rejet implicite interviendra dans « des
délais différents » qui seront ultérieurement
déterminés par décrets. L'examen des demandes
de titres de séjour et, plus généralement, tout
ce qui relève de l'entrée, du séjour et de l'éloignement
des étrangers seront-ils considérés comme complexes ?
Nul ne le sait aujourd'hui (mai 2000).
Se tenir informé : les étrangers doivent
faire l'effort de se tenir informés pour savoir quel délai
de refus implicite s'appliquera finalement à leurs demandes
de titres de séjour à partir du 1er novembre 2000.
Dernière mise à jour :
28-01-2001 19:23.
Cette page : https://www.gisti.org/doc/actions/2000/taxe-omi/suite.html
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