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Plein Droit n°47-48,
janvier 2001
« Loi Chevènement :
Beaucoup de bruit pour rien »
Jean-Pierre Alaux
Permanent au Gisti
Fini le dogmatisme de la fermeture des frontières.
Avec le gouvernement Jospin et sa « loi Chevènement »,
on serait passé à l'ère d'une maîtrise plus
cool des flux migratoires. Du coup, la question de la présence
des étrangers en France ne serait plus vécue comme un
problème. Bref, tout baignerait depuis 1998. A y regarder d'un
peu plus près, la réforme Chevènement s'apparente
à un retour aux vieilles valeurs libérales pour lesquelles
l'immigré est d'abord un instrument économique d'appoint.
Une simple adaptation aux besoins de main-d'uvre déclenchés
par la reprise.
Voir aussi l'encadré « L'art de neutraliser
la loi par une circulaire »
« Ferme et digne » devait être, selon
le premier ministre Lionel Jospin dans son discours programmatique de
1997, la politique d'immigration de son gouvernement. Cette orientation
impressionniste s'est rapidement traduite en stratégie sous l'inspiration
de Patrick Weil, nommé conseillé de la réforme.
« Nous considérons, a-t-il observé,
que l'intérêt de l'emploi en France est menacé par
une politique aveugle de fermeture des frontières aux investisseurs
et travailleurs qualifiés qui peuvent contribuer au développement
de l'activité économique ». La dignité
n'allait donc pas être au programme puisque la France allait instrumentaliser
des étrangers confirmés dans leur rôle de serviteurs.
Mais la fermeté resterait d'actualité, avec sans doute
des humeurs au gré des besoins économiques. Pour ceux
qui n'auraient pas compris le classicisme néocolonial de la réforme
à venir, Patrick Weil mettait les points sur les « i » :
« Faire, recommandait-il, que la politique de l'immigration
corresponde à l'intérêt national, c'est redonner
de la cohérence à notre politique de coopération,
accueillir à nouveau des scientifiques ou permettre à
nos entreprises de recruter des spécialistes étrangers » [1]. Une coopération pour le développement...
de la France. Évidemment.
L'étonnant, dans cette affaire, c'est qu'une réforme
aussi utilitariste ait pu paraître novatrice, voire modernisatrice
aux médias et à l'opinion. Il n'est pas besoin d'une réflexion
bien approfondie pour y voir la simple prolongation d'une vieille tradition
dominatrice. Comme l'avait d'ailleurs été la fermeture
des frontières de 1974, instaurée à la suite du
« choc » pétrolier de l'époque et
de son corollaire en matière d'emploi. Dans tous les cas fermeture
plus ou moins stricte, ouverture plus ou moins sélective ,
le tiers-monde est confirmé dans sa fonction de supplétif.
Si la réforme Chevènement de l'ordonnance du 2 novembre
1945 peut se targuer d'une certaine modernité, ce n'est donc
pas à la faveur d'une conception novatrice des relations Nord-Sud.
C'est plutôt par la plasticité du dispositif de filtrage
des immigrés qu'elle a institué, dont les performances
potentielles avaient été perçues en premier lieu
par Jean-Louis Debré, le prédécesseur de M. Chevènement [2].
Avant 1997, la France s'était dotée d'une loi de fermeture,
dans laquelle il n'y avait d'autres fissures que celles imposées
par le droit international : la porte de plus en plus étroite
de l'asile pour les persécutés (Convention de Genève
sur les réfugiés et art. 3 de la Convention européenne
des droits de l'homme) ; et une tolérance très encadrée
du droit à la vie familiale et à la vie privée
(art. 8 de la Convention européenne des droits de l'homme).
C'était à peu près tout.
A l'usage, ces fissures se sont révélées insuffisantes
pour les étrangers. Les divers mouvements de sans-papiers déboutés
du droit d'asile au début des années 90, parents
d'enfants français en 1995, sans-papiers proprement dits à
partir de 1996 ont plusieurs fois réclamé une réglementation
respectueuse de leur droit à être là et des droits
qui vont avec, quels que soient les intérêts de la France.
Mais les intérêts de la France étaient différents
des leurs. Il fallait en théorie qu'ils ne soient pas là ;
en pratique, qu'ils y soient sans droits, ce qui rendait et rend toujours
un service éminent aux secteurs en difficulté de l'économie
(agriculture, construction, confection, restauration, nettoyage, emplois
domestiques). La fermeture a ses raisons que la raison économique
connaît parfaitement.
Sous les coups de la contestation, les gouvernements, qu'ils soient
de droite ou de gauche, ont régulièrement concédé
des régularisations exceptionnelles par le biais de circulaires
dérogatoires au regard de la loi en vigueur qui, elle, restait
inchangée. On délivrait certes des titres de séjour
à une partie des contestataires, mais on se gardait bien
de toucher à une réglementation qui fonctionnait comme
une machine à fabriquer de nouveaux sans-papiers. Pas question
de se priver d'un instrument aussi performant.
Performant en période de crise où il s'agit de sauver
certaines branches malades de l'appareil de production consommatrices
de main-d'uvre peu qualifiée. Quand la reprise pointe
son nez, l'économie a besoin de tous les niveaux de qualification,
d'où le nouveau Plan d'aide au retour à l'emploi (PARE),
élaboré par le Medef et la CFDT dans le cadre de l'Unedic.
S'agissant des immigrés, il faut élargir la palette du
recrutement. La fermeture a le mérite de multiplier les sans-papiers,
dont on continue à avoir besoin. On la garde. Mais elle a l'inconvénient
d'orienter l'élite, qui a davantage le choix de sa destination,
vers des concurrents moins répulsifs.
Même inappliquée au cours
des moments
de prospérité, la loi de fermeture demeure suspendue sur
l'avenir des immigrés,
dont les « droits » à l'installation ne dépendent
ainsi que de leur utilité conjoncturelle.
« Accueillir à nouveau des scientifiques ou permettre
à nos entreprises de recruter des spécialistes étrangers »,
conformément au vu de Patrick Weil, n'épuise
donc pas le sujet. D'abord, parce que l'appel aux experts d'outre-Union
européenne n'est nouveau que par son échelle. Pas folle,
l'interruption de toute immigration de main-d'uvre s'était,
en effet, offert une dérogation en faveur des salariés
haut de gamme dès 1984. Une circulaire du ministère des
affaires sociales avait alors exclu de l'« opposition de l'emploi »
(priorité aux Français et aux Européens) les extra-communautaires
recrutés à un salaire 1 300 fois supérieur
au Smic horaire [3]. Ensuite, parce
que les besoins de « bas de gamme » n'ont pas du
tout disparu.
Comme toute les lois sur l'entrée et le séjour, la loi
Chevènement s'adapte au marché. Elle marie les lois Pasqua,
qui ont peaufiné la fermeture et multiplié les petites mains,
avec une ouverture à géométrie variable qui permettra
d'ajuster l'offre à la demande. Comment y réussit-elle ?
Premier principe de la réforme : éviter toute concession
majeure fondée sur un meilleur respect des droits de l'homme.
Qui dit, en effet, droits de l'homme dit droits reconnus à des
personnes, perte du pouvoir de sélection par l'État, et
donc installation d'individus mal contrôlables en nombre et, qui
plus est, pas nécessairement adaptés aux besoins de l'économie,
surtout s'ils sont en situation régulière. L'invention
de l'asile territorial (voir l'article« Les subtilités
du Conseil d'État ») correspond
à cet impératif. Il s'est agi d'ouvrir une fausse porte
humanitaire dans les frontières, qui permette d'exploiter au
mieux le filon des persécutés. La loi n'y va pas par quatre
chemins. Elle dit : « Dans les conditions compatibles
avec les intérêts du pays [la France, ça va
de soi], l'asile territorial peut être accordé... » [4].
Le tour est d'autant mieux joué que le ministre de l'intérieur
se réserve à lui-même la responsabilité du
tri, sans que ses décisions aient « à être
motivées ».
C'est du grand art. Dans le domaine où, par définition,
l'accueil repose sur les droits de la personne, la loi Chevènement
les en dépossède en subordonnant leur reconnaissance aux
intérêts (sic) de la République. Jamais, sans doute,
le cynisme n'avait osé aller si loin.
Tout l'esprit de la loi Chevènement est là, qui se décline
aussi à travers ses autres innovations. L'esprit, c'est, dans
un contexte international de concurrence en matière de main-d'uvre
étrangère, ouvrir des portes qui confèrent à
la façade française un air aussi affable qu'ailleurs,
de façon à éviter que les ressources humaines utiles
se détournent ; mais faire en sorte que les clefs de
ces portes n'appartiennent jamais aux étrangers.
L'implantation, dans la loi Chevènement, d'une sorte de grosse
circulaire de régularisation permanente sous la forme de l'article 12 bis,
s'inscrit dans cette logique. Dans le passé, le législateur
avait toujours ménagé, y compris dans les réglementations
les plus raides, des issues de secours ponctuelles en faveur d'étrangers
en situation irrégulière dont l'ancrage en France paraissait
particulièrement long ou profond. Mais il n'avait jamais dressé
une liste aussi longue (11 cas de figure) de catégories
pouvant prétendre, à certaines conditions, à la
délivrance d'un titre de séjour [5].
Le dispositif a été testé in vivo grâce
à l'opération de régularisation exceptionnelle
orchestrée par la circulaire du 24 juin 1997, qui a conduit
à la délivrance d'environ 80 000 titres de séjour
aux 150 000 candidats. Elle a dû donner satisfaction aux
pouvoirs publics car la loi Chevènement a beaucoup emprunté
à la circulaire Chevènement. Or, ce qui a caractérisé
la régularisation définie par la circulaire, c'est la
distribution de cartes de séjour à la tête du client.
Tous les observateurs savent à quel point des situations jumelles
ont donné lieu à des réponses contradictoires.
Plus de deux années de pratique auront suffi à montrer
qu'il en est de même pour l'article 12 bis de
l'ordonnance (voir l'encadré« L'art de neutraliser
la loi par une circulaire »). Une pratique
favorisée par un montage juridique parfaitement au point. La
loi énumère des catégories et quelques conditions.
Tout le détail de la mise en uvre est du ressort d'une
volumineuse circulaire d'application [6] qui, comme souvent, permet au ministre de l'intérieur
et à ses préfets d'agir à leur guise. C'est une
autre façon de reprendre aux étrangers des droits qu'on
a fait mine de leur reconnaître.
C'est aussi une méthode très commode dans la mesure où,
sans « déranger » le Parlement en lui demandant
de procéder à des réformes, on peut, avec la même
loi, mener des politiques différentes selon les besoins du moment.
Il suffit de changer la circulaire d'application. C'est au bon vouloir
du ministre, à tout moment et sans contrôle.
En multipliant, dans la loi, le nombre de catégories d'étrangers
en situation irrégulière régularisables, tout en
réservant à une circulaire l'essentiel des critères
de régularisation, le gouvernement Jospin a pris nombre d'immigrés
en otages. Quand les conditions économiques requièrent
la présence de sans-papiers taillables et corvéables,
il suffit de durcir la circulaire. Qu'advienne une tension sur le marché
de l'emploi, on assouplit la même circulaire, de façon
à favoriser ceux dont on a besoin, et le tour est joué,
quitte à revenir en arrière du jour au lendemain si l'horizon
économique s'assombrit à nouveau.
En 1963, à une époque de « boom »
économique, où l'on régularisait à tour
de bras des étrangers venus en France sans avoir observé
les conditions d'installation définies par la loi, Georges Pompidou,
futur président de la République, constatait que « l'immigration
est un moyen de créer une certaine détente sur le marché
du travail et de résister à la pression sociale ».
Avec la loi Chevènement, nous voilà revenus à cette
vieille conception de l'immigration qui plonge ses racines dans un passé
où figurent l'esclavage et la colonisation.
Partout, en Occident, on constate un retour en force de cet utilitarisme.
En France, le Commissariat général du plan avait préconisé
un changement de cap dès 1995, deux ans à peine après
l'adoption de la loi Pasqua [7]. L'évolution vers un entrebâillement des frontières
n'avait pas échappé à l'Organisation de coopération
et de développement économiques (OCDE), l'un des principaux
clubs des pays industriels, qui avait noté une « légère
reprise des flux d'immigration régulière »
(c'est-à-dire légale) dès « l'année
1997 » (celle de l'adoption de la loi Chevènement).
L'OCDE l'interprétait comme « l'amorce d'un renversement
de tendance » [8].
Mais c'était encore affaire d'experts. L'opinion était,
quant à elle, laissée dans l'ignorance de ce qui mûrissait
discrètement. Le mot d'ordre officiel restait celui de la fermeture.
Le renversement a commencé à devenir public en 1999.
En France, c'est le patronat qui a sonné la charge. « Compte
tenu du choc démographique en 2005, il ne serait pas absurde
d'inverser les flux migratoires », concédait Denis
Gautier-Sauvagnac, président de l'Unedic et délégué
général de l'Union des industries métallurgiques
et minières (UIMM) [9]. Parmi
les responsables politiques, il est revenu à Édouard Balladur
d'innover, dès septembre 1999. « Rien
ne pourra arrêter le mouvement des populations »
écrit l'un des anciens premiers ministres de la fermeture des
frontières dans son livre L'avenir de la différence.
« Mieux vaut, estime-t-il, s'accommoder de cette
situation nouvelle et l'organiser afin que cette pluralité [de
populations d'origines diverses] ne nuise pas à l'équilibre
social et psychologique des nations » [10].
Autre premier ministre de la fermeture, Alain Juppé suit le mouvement,
un mois plus tard. « Nous devons, conseille-t-il en octobre 1999,
définir des critères communs pour l'accueil de nouveaux
étrangers dans l'Union européenne. Je crois en effet que
l''immigration zéro" ne veut pas dire grand-chose » [11].
Pourquoi ce revirement ? Parce que « le contexte économique
est aujourd'hui plus favorable ».
Ce changement de religion ne frappe pas seulement d'illustres individus.
A la même époque, les États se convertissent aussi.
Une contribution commune de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni
est rendue publique le 4 octobre 1999. Elle conseille à
son tour « une réflexion [...] sur les conditions
d'installation des étrangers dans l'Union européenne »,
rejetant à la fois l'« immigration zéro »
et la « liberté totale d'installation » [12]. Et puis intervient le fameux pré-rapport
des Nations unies Migration de remplacement : une
solution aux populations en déclin et vieillissantes
qui relance fortement le débat en évaluant à 159 millions
le nombre de nouveaux étrangers nécessaires à l'Europe
avant 2025 pour remédier à la baisse du nombre de ses
actifs [13].
Dans la foulée, différents pays vont rapidement annoncer
certaines mesures d'ouverture. L'Allemagne proclame, en février 2000,
son intention d'accueillir de 20 000 à 30 000 étrangers
qualifiés, notamment des informaticiens. Aux États-Unis,
Bill Clinton propose, en mai 2000, de délivrer un supplément
de 362 500 visas d'installation à des étrangers de
haut niveau. En France, le gouvernement ne crie pas sur les toits qu'il
agit de même. Dans la discrétion, la ministre de l'emploi
et de la solidarité avait devancé tout le monde en signant,
dès le 16 juillet 1998, une circulaire « relative
au recrutement d'ingénieurs informaticiens étrangers » [14]. De même, peu après les tempêtes qui
ont ravagé la forêt française, Martine Aubry avait
récidivé, en février 2000, avec une circulaire
« relative à la délivrance d'autorisations
provisoires de travail pour des travaux de bûcheronnage » [15].
Dans ce contexte banalement libéral, la loi Chevènement
est un ajustement parmi d'autres aux besoins économiques. Contrairement
aux apparences, elle n'annonce aucun réel changement de politique.
Aucune réflexion sur une alternative à la fermeture des
frontières n'est par exemple envisagée. Au contraire,
s'il est question de renoncer à l'illusoire objectif de l'« immigration
zéro » défendu par Charles Pasqua en 1993, la
« maîtrise des flux migratoires » reste un
impératif catégorique des gouvernements. S'il y a ouverture,
elle est sélective et bénéficie à ceux des
étrangers dont les pays industriels ont besoin à la faveur
de leur reprise économique. Les autres étrangers restent
interdits d'entrée ou sans papiers.
Cette histoire des bons (utiles) et des mauvais (inutiles, du moins
avec des papiers) étrangers ne connaît pas d'interruption
dans l'histoire. Au plus fort des périodes de fermeture, on s'arrange
toujours comme depuis 1999 pour ménager
les trous indispensables à l'économie dans des frontières
qui restent juridiquement closes. Et quand, comme dans les années 60,
l'heure est au démarchage des étrangers jusque dans leurs
pays d'origine pour les faire venir, quand la pratique offre une liberté
presque absolue d'installation à tous les étrangers qui
le veulent, on ne légifère jamais pour officialiser et
institutionnaliser cette ouverture. Elle reste dérogatoire. Elle
reste fondamentalement illégale. Même inappliquée
au cours des moments de prospérité, la loi de fermeture
demeure suspendue sur l'avenir des immigrés, dont les « droits »
à l'installation ne dépendent ainsi que de leur utilité
conjoncturelle.
Notes
[1] Patrick Weil, « Mission
d'étude des législations de la nationalité et de
l'immigration », La Documentation française, août 1997,
175 pages, 85 F.
[2] Lire ou relire « La
République bornée », livraison de Plein
Droit consacrée à l'analyse du projet de loi Chevènement,
n°36-37, décembre 1997, 90 F. Lire également :
Alain Morice « De
l'immigration zéro aux quotas », et Saskia Sasson
« Mais
pourquoi émigrent-ils ? », Le Monde diplomatique, novembre
2000.
[3] Circulaire du 21 décembre
1984 (JO du 12 janvier 1995).
[4] Loi modifiée
du 25 juillet 1952 relative au droit d'asile, art. 13.
[5] Les catégories
visées par l'article 12 bis sont les suivantes :
mineurs entrés en France avant l'âge de dix ans ;
étrangers en séjour irrégulier d'au moins dix années, mais
pénalité de cinq ans supplémentaires pour qui aura
été étudiant et donc, à ce moment-là,
en situation régulière (comprenne qui pourra cette prime
à l'irrégularité absolue ? !) ;
conjoints de Français ; conjoints de scientifiques ;
parents d'enfants français ; étrangers nés
en France, s'ils y ont vécu huit ans et s'ils ont été
scolarisés cinq ans dans un établissement français ;
accidentés du travail et malades professionnels ; apatrides ;
étrangers atteints de pathologies non soignables dans leur pays.
[6] Circulaire NOR/INT/D/98/00108C
du 12 mai 1998.
[7] Le travail dans vingt
ans, Odile Jacob, 1995.
[8] OCDE, Tendances des
migrations internationales, édition 1999.
[9] Le Monde, 1er octobre
1999.
[10] Plon, septembre 1999.
[11] Le Monde,
1er octobre 1999. Voir aussi le premier numéro de France
moderne, revue du club de réflexion d'Alain Juppé
(www.france-moderne.asso.fr).
[12] Le Monde,
7 octobre 1999.
[13] Le Monde,
6 janvier 2000. A la France, le pré-rapport conseille l'importation
de 760 000 immigrés par an.
[14] Circulaire DPM/DM2-3/98/767
du 28 décembre 1998 (non publiée au J.O.).
[15] Circulaire DEPSE/SDTE-DPM/DM2-3/2000/90
du 18 février 2000 (non publiée au J.O).
Dernière mise à jour :
23-01-2001 19:58.
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