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Plein Droit n° 58, décembre 2003
« Des camps pour étrangers »

Les camps d'étrangers en Europe

Par le réseau Migreurop


Cliquez sur cette carte pour accéder à la version actualisée (pdf, format A3)

 

Carte paru en décembre 2003 (format A3)

 

Note méthodologique :

Si le réseau Migreurop propose une typologie relativement large de la notion de « camps » (voir au dos), face à l'hétérogénéité et à l'importance numérique de ces lieux à l'intérieur et aux frontières de l'espace de Schengen, nous avons choisi pour l'élaboration de cette carte de ne représenter que les lieux physiques d'enfermements des étrangers où ils sont totalement privés de leur liberté de circulation (« camps fermés »).

Nous distinguons deux situations d'enfermement :

  • soit la personne désire entrer sur le territoire (cela concerne les demandeurs d'asile ou les migrants dont l'accès immédiat sur le territoire en vue d'un séjour ou d'un simple transit est conditionné à l'examen de leurs situations. À la suite de cet examen, il peut y avoir admission sur le territoire ou éloignement), en bleu

  • soit la personne se trouve en situation irrégulière sur le territoire d'un État et est en instance d'éloignement (pour les étrangers déboutés de l'asile et/ou du droit au séjour), en jaune.

La plupart des lieux cependant, mélangent ces deux fonctions (examen de l'admission/expulsion) et peuvent également servir de sas d'identification (en rouge). Des exceptions ont été faites pour des situations jugées représentatives : c'est le cas, par exemple, pour les « camps ouverts » de Ceuta et de Melilla (où la liberté de circulation est en principe soumise uniquement à des contraintes administratives) sont des symboles d'une frontière qui s'externalise.

Pour certains pays, comme l'Allemagne et l'Irlande, certaines particularités ont été mises en avant : les prisons sont très souvent utilisées pour enfermer les étrangers. Une carte plus complète des camps d'étrangers en Europe sera disponible d'ici quelques mois sur notre site internet.

Notes :

* Pour la France, sont cartographiées uniquement les zones d'attente qui sont concernées par l'arrivée des demandeurs d'asile.

** En Allemagne, les prisons ayant une place importante dans le dispositif du maintien des étrangers ont été cartographiées.

*** La détention d'étrangers en vue de leur refoulement a souvent lieu dans des sections spéciales d'établissements pénitentiaires ordinaires. La superficie de la Suisse permet difficilement de cartographier les 23 lieux connus : Appenzell, Bâle (2), Bern, Chur, Dornach, Einsiedeln, Gampelen Glarus, Granges, Mendrisio, Olten, Saignelégier, Schaffhausen, Schüpfheim, Sissach, Solothurn Sursee, Thônex, Widnau, Zug, Zürich (2).

 


Cette carte a été réalisée dans le cadre du réseau Migreurop par Olivier Clochard. Elle est le fruit d'une collaboration, entre militants et associations pour le droit des étrangers, des pays européens. Elle est une première étape de la mise en perspective des camps d'étrangers en Europe.

Olivier Clochard termine un doctorat en géographie à Migrinter. Le projet de thèse qu'il mène depuis trois ans cherche à analyser le jeu des frontières européennes dans l'accès au statut de réfugié en France, notamment à travers le dispositif des zones d'attente et la région de Calais.

Mail : olivier.clochard<arobas>mshs.univ-poitiers.fr

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Dernière mise à jour : 4-02-2005 15:13 .
Cette page : https://www.gisti.org/ doc/plein-droit/58/camps.html


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