Plein Droit n° 38, avril
1998
« Les faux-semblants de
la régularisation »
LES ÉTUDIANTS ALGÉRIENS EN FRANCE
Serge Slama
Allocataire de recherche en droit
à l'Université de Paris-X Nanterre
Face au drame que connaît l'Algérie, on
pourrait s'attendre à ce que la France assume son devoir d'accueil,
notamment en recevant dans ses universités un grand nombre d'étudiants
algériens. Ceci afin de préserver des liens culturels
et intellectuels avec ce pays et faire face aux intégristes et
à l'arabisation croissante de l'enseignement algérien.
Pourtant, en analysant de près les statistiques, on constate
depuis quelques années une chute vertigineuse du nombre d'étudiants
de ce pays venant en France. Par quels mécanismes les autorités
françaises sont-elles parvenues à mettre en uvre
une limitation d'une telle ampleur ?
Selon la Direction de l'évaluation et de la prospective (DEP)
du ministère de l'Éducation nationale, 19 178 étudiants
algériens étaient inscrits en 1995-1996 dans les universités
françaises, chiffre légèrement inférieur
à celui de l'année précédente (20 215).
Or, cet effectif avait auparavant presque doublé en dix ans
puisqu'il était de 10 961 en 1984-1985. Les Algériens
demeurent de ce fait en 1995/1996 le groupe national d'étudiants
étrangers en France le plus important devant les Marocains (17 076),
les Allemands (plus de 6 000) et les Tunisiens (5 001).
Mais ce chiffre est trompeur. En effet, de très nombreux étudiants
algériens sont issus de l'immigration ou séjournent en
France sous un autre statut que celui d'étudiant. Ainsi, dès
1984, une étude indiquait que 43 % des étudiants
algériens inscrits dans les universités lilloises étaient
issus de familles installées en France [1].
Une évaluation plus globale réalisée par un organisme
européen indique qu'en 1993-1994, 65 % des étudiants
étrangers inscrits dans les universités françaises
sont titulaires d'un diplôme secondaire étranger et donc
que les 35 % restants sont probablement issus de l'immigration [2]. Ce phénomène se comprend facilement :
l'immigration algérienne est, depuis la fin des années
soixante, une des plus fortes. À partir des années quatre-vingt,
la « seconde génération » accède
en grand nombre à l'Université. L'immigration permanente
représente aujourd'hui l'essentiel des nouveaux inscrits dans
les premiers cycles universitaires.
Le flux d'étudiants en provenance d'Algérie est quant
à lui beaucoup moins connu. Tous les instruments de mesure du
nombre d'étudiants étrangers arrivant en France indiquent
une même évolution, à savoir une diminution régulière
des étudiants algériens.
Selon le rapport de la Direction de la population et des migrations
(dit rapport « Lebon »), l'OMI enregistrait, en
1996, 545 étudiants algériens admis au séjour (soit
un nombre inférieur à celui des Japonais) [3] alors qu'en 1991, il constituait, avec 3 662 entrées,
le premier flux d'étudiants étrangers entrant en France.
On constate donc une chute de 85 % en cinq ans. Le ministère
de l'intérieur évalue le nombre de premiers titres de
séjour délivrés à des étudiants algériens
en 1994 à 1 086 contre 669 en 1995, soit une diminution
de 38 % en un an [4]. La DEP,
quant à elle, mesure un flux d'étudiants algériens
nouvellement inscrits à l'université de 4 191 en
1993-1994, contre 3 467 en 1995-1996, soit une baisse de 17 %
sur trois ans (sachant que cet organisme ne dissocie pas l'immigration
permanente de l'immigration temporaire pour études).
Enfin la source la plus intéressante est sans aucun doute le
nombre de visas délivrés à des étudiants,
puisqu'elle nous informe sur le flux réel d'Algériens
autorisés par les autorités françaises à
venir faire des études. Bien que ces données soient d'un
accès difficile, on peut déduire d'un tableau édité
par le ministère de l'enseignement supérieur qu'en 1991-1992,
2 231 visas étudiants auraient été délivrés
à des Algériens contre 269 en 1992-1993, 175 en 1993-1994
et ... 22 en 1994-1995, soit une chute de 99 % en 4 ans !
Comment expliquer une baisse aussi importante ? S'il ne faut pas
négliger la politique menée par le gouvernement algérien [5],
le facteur explicatif principal réside dans la volonté
politique des autorités françaises d'interrompre presque
totalement le flux d'étudiants algériens vers la France
pour des raisons de risque... migratoire.
Le contexte général est connu. Alors qu'en 1989, quelque
800 000 visas étaient délivrés à des
Algériens, leur nombre est tombé à 500 000
en 1990, 290 000 en 1993, pour atteindre 102 000 en 1994.
Suite à un attentat en août 1994, la totalité
des postes consulaires français dans ce pays ont été
fermés, à l'exception de l'ambassade de France à
Alger, qui n'est plus accessible au public pour des raisons de sécurité
(migratoire ?) [6]. Pour pallier
cette fermeture, un Bureau des visas algériens (BVA) a été
ouvert le 6 octobre 1994 à Nantes. Il a pour réputation
de refuser 80 % des demandes de visas. Le nombre de visas délivrés
à des Algériens aurait de ce fait chuté à
40 000 en 1996.
On sait moins que, dans le même temps, cette dramatique diminution
s'est accompagnée, pour les étudiants algériens,
d'une suspension de la procédure d'admission préalable
en premier cycle. Cette modification a été mise en place
pour l'année 1994-95 alors que la procédure d'admission
préalable était presque terminée, et il a été
demandé aux universités de gérer directement les
demandes d'inscription des étudiants algériens. Celles-ci
ont alors assuré correctement leur devoir d'accueil puisqu'elles
ont, semble-t-il, accordé d'une façon relativement libérale
une pré-inscription aux demandeurs. En revanche, les visas ont
été délivrés en fonction des critères
fixés par le service des étrangers en France (ministère
des affaires étrangères) et le ministère de l'intérieur
dans les instructions consulaires. Considérant que les étudiants
algériens représentent un important « risque
migratoire », le BVA a opposé de très nombreux
refus (puisque vingt-deux visas seulement auraient été
délivrés cette année-là).
La Délégation aux relations internationales et à
la coopération (DRIC) du ministère de l'enseignement supérieur,
et les universités ont donc dû gérer « la
misère du monde ». Elles se sont en effet retrouvées
submergées d'appels téléphoniques d'Algériens
acceptés dans une université mais qui ne pouvaient se
rendre en France faute de visa. La DRIC s'est aperçue, à
cette occasion, qu'il n'est pratiquement plus accordé de visa
pour des demandes en premier et deuxième cycles, et que la procédure
d'admission préalable qu'elle organisait n'avait plus aucune
utilité.
Pour remédier à cette situation, cette délégation
ministérielle a alors réclamé l'organisation d'une
concertation entre les ministères des affaires étrangères,
de l'enseignement supérieur et de l'intérieur sur ce sujet.
À l'issue de cette concertation, une « procédure
dérogatoire » à la « procédure
réglementaire d'admission préalable » a
été mise en place par voie de circulaire.
La circulaire du 25 février 1997 du ministre de l'enseignement
supérieur [7], semblable
à celle des années précédentes, a pour objet
la mise en uvre de cette procédure dérogatoire pour
la rentrée 1997/1998. Dans ce texte, le ministre suspend la procédure
d'admission préalable officiellement en raison de « l'impossibilité
de convoquer les étudiants aux épreuves de compréhension
du français » du fait de « la situation
en Algérie ».
Il recommande aux destinataires de ce texte pour « mettre
en uvre cette procédure pour les premier et deuxième
cycles [...] de demander aux étudiants algériens
non-résidents en France (non-titulaires d'une carte de séjour
d'une durée minimale d'un an) de s'adresser exclusivement par
correspondance au service culturel de l'ambassade de France
à Alger [...] pour retirer un dossier
d'inscription et le retourner complété, à cette
même adresse, impérativement avant le 30 avril 1997 ».
Suivant cette procédure, l'étudiant ne pourra donc retirer
son dossier que par correspondance auprès des services culturels
de l'ambassade de France à Alger. Les critères de délivrance
des dossiers ayant été définis conjointement entre
les trois ministères, ceux-ci s'engagent à les utiliser
à tous les stades de la procédure d'admission. Le ministre
ajoute ensuite que :
« Compte tenu de cette situation et de la procédure
dérogatoire déjà mise en place pour la rentrée
de 1996/1997, les orientations suivantes ont été définies :
pour la rentrée prochaine, en concertation avec les autres administrations
françaises concernées affaires étrangères
et intérieur l'admission dans les universités
françaises des étudiants algériens sera, en règle
générale, réservée :
-
aux boursiers relevant du programme intergouvernemental franco-algérien ;
-
aux boursiers étudiants et stagiaires du gouvernement
algérien ;
-
aux titulaires du baccalauréat français ou du
baccalauréat spécifique algérien sanctionnant
la scolarité dans les établissements francophones
algériens (lycées Bouamama d'Alger, Pasteur II d'Oran
et St Augustin d'Annaba) ;
-
aux étudiants titulaires du baccalauréat algérien
sollicitant une inscription en premier cycle universitaire [...]
qui auront obtenu la mention bien aux sessions 96 et 97 du baccalauréat
algérien et une note au moins égale à 14
sur 20 à l'épreuve obligatoire de français
de cet examen ;
-
aux étudiants sollicitant une inscription en deuxième
cycle universitaire qui, titulaires d'une licence algérienne
en langue et littérature française, souhaitent préparer
une maîtrise dans la même filière de formation,
sous réserve qu'il n'y ait pas de rupture de cursus ».
Ces catégories ne concernent que quelques étudiants chaque
année. La France n'accueille donc plus d'Algériens en
premier et deuxième cycles universitaires en dehors de titulaires
d'un baccalauréat français et spécifique algérien,
d'élites issues de grands lycées, de quelques futurs professeurs
de français et des boursiers des gouvernements ou venant dans
le cadre de programmes.
Seuls les troisièmes cycles sont épargnés puisque
ces demandes sont gérées directement par les universités
(elles relèvent même du responsable du troisième
cycle). Mais, étant donné l'arabisation croissante de
l'enseignement universitaire algérien, les responsables de ces
formations se montrent de plus en plus réticents à accueillir
des étudiants algériens directement dans ce cycle.
Enfin, dans une version précédente de cette circulaire,
le « rapprochement familial » figurait également
parmi les critères.
Il semble en effet qu'en 1995, il était mentionné dans
ces instructions que le rapprochement familial était un « facteur
favorisant » à l'admission en France d'un étudiant.
Toutefois, les pouvoirs publics craignant que ce critère
soit diffusé et qu'ils encouragent par ce biais le détournement
de l'objet du séjour des demandeurs ont décidé
de retirer cette mention.
De ce fait, en 1996, la circulaire indiquait que le rapprochement familial
n'est pas un facteur favorisant. Cette mention a été également
supprimée en 1997 pour éviter de semer le doute. Pourtant,
le Mode d'emploi à l'usage des universités diffusé
par la DRIC auprès des universités et services culturels
recommandait toujours en 1997 que « soient mentionnées,
lorsqu'elles existent, les attaches familiales en France ».
Le « rapprochement familial » a donc tout
l'air d'un vrai critère que les pouvoirs publics ne tiennent
pas à divulguer.
L'existence de ce texte n'est cependant pas entièrement négative
pour les Algériens puisqu'elle permet de prendre connaissance
des critères de délivrance des visas. Le ministère
de l'enseignement supérieur, dérogeant à la tradition
du secret du ministère des affaires étrangères,
va en effet les diffuser par ce biais. Il va de plus les porter à
la connaissance de tout étudiant algérien s'adressant
à lui en reprenant ces « orientations » dans
une lettre-type.
Cette attitude résulte de la volonté de ce ministère
d'éviter des désillusions aux Algériens souhaitant
venir étudier en France, mais surtout de ne pas laisser les universités
travailler inutilement en admettant « en aveugle »
un étudiant qui a un fort risque de se voir ensuite refuser le
visa. De plus contrairement au BVA [8] les universités ont l'obligation de motiver
leurs refus. Elles devaient donc avoir connaissance de ces critères.
Ces « orientations » correspondent bien au contenu
des instructions consulaires. En effet, les versions précédentes
de cette circulaire indiquaient clairement que « seuls
les étudiants répondant à ces critères se
verraient délivrer un visa ».
Mais, pour ne plus « dévoiler » directement
le contenu de ce document confidentiel, une nouvelle formulation a été
insérée dans la circulaire de 1997 : « Les
dossiers des étudiants qui répondront aux critères
ci-dessus arrêtés seront transmis par le service culturel
aux universités. Seuls les étudiants dont les demandes
d'admission auront été transmises aux universités
par le service culturel d'Alger, seront susceptibles de se voir délivrer
un visa long séjour étudiant ».
Cette dernière phrase étant également reprise
dans la lettre type. L'étudiant comprendra donc en lisant cette
formule que s'il n'entre pas dans ces critères, il ne pourra
venir étudier en France.
L'étudiant algérien souhaitant effectuer des études
en France est donc soumis à trois « filtres »
successifs en fonction des mêmes critères. Le BVA applique,
de plus, pour délivrer un visa ce que la circulaire appelle les
« vérifications de droit commun », c'est-à-dire
les conditions de ressources, d'hébergement, d'ordre public,
etc.
L'idée légitimant une politique aussi restrictive est
bien évidemment de ne pas « créer d'appel d'air »
à destination des Algériens par le biais du statut d'étudiant.
Étant donné la situation en Algérie, en particulier
pour les étudiants et intellectuels francophones, on peut estimer
que ces « orientations » sont... criminelles [9].
De plus, il est manifeste que l'ensemble de cette procédure
dérogatoire est illégale et n'est en fait qu'un moyen
destiné à interrompre presque totalement le principal
flux d'étudiants vers la France et celui qui représente
de toute évidence le plus grand « risque
migratoire ».
La motivation invoquée par le ministère de l'enseignement
supérieur pour suspendre la procédure réglementaire
d'admission préalable (l'impossibilité d'organiser le
test de français en raison de la situation en Algérie)
n'est qu'un prétexte. Cette « procédure dérogatoire »
n'a en pratique rien à voir avec la procédure d'admission
préalable définie par le décret du 13 mai
1971 modifié par celui du 31 décembre 1981.
En effet, ce texte dispense d'admission préalable et/ou de test
de français la plupart des catégories citées dans
cette circulaire : les deuxièmes cycles, les titulaires
du baccalauréat français ou d'un baccalauréat spécifique
de langue française, les boursiers de gouvernement et ceux qui
viennent dans le cadre d'un programme interuniversitaire ou intergouvernemental.
Il est donc inutile dans le cadre de cette procédure
dérogatoire de leur réserver une priorité
lors de l'admission en France puisque, légalement, ces catégories
n'ont à se soumettre à aucune procédure d'admission
préalable pour venir étudier en France.
L'ensemble de cette procédure est donc illégale. Le Conseil
d'État a en effet clairement indiqué dans l'arrêt
GISTI et SGEN-CFDT de 1982 [10]
qu'à diplôme équivalent, la seule différence
de traitement justifiée lors de l'inscription entre Français
et étrangers est la différence fondée sur la connaissance
de la langue française. En outre, aucun texte ne permet aux autorités
françaises de soumettre les deuxièmes cycles universitaires
à une quelconque procédure (en dehors du contrôle
du niveau de français). Le décret de 1981 est très
clair sur ce point.
Par ailleurs, les services culturels n'ont pas compétence pour
refuser de délivrer ou de transmettre un dossier aux universités
(surtout en fonction de critères préétablis). Une
université ne peut pas plus motiver un refus d'inscription sur
l'un de ces critères. De même, un ministre n'est pas compétent
pour fixer de telles « orientations » dérogatoires
à un règlement par voie de circulaire.
Enfin, ces dispositions sont en violation directe avec la loi Savary
du 26 janvier 1984 sur l'enseignement supérieur selon laquelle :
« Tout candidat est libre de s'inscrire dans l'établissement
de son choix » et qui fixe les limites strictes de ce
principe (capacité d'accueil légalement constatée).
Cet argument vaut surtout pour la quatrième catégorie
citée dans cette circulaire (titulaires d'un bac algérien).
Si on peut à l'extrême limite admettre
qu'en raison de l'impossibilité d'organiser le test de français,
les autorités françaises peuvent se référer
à la note des candidats à l'épreuve de français,
le niveau requis (mention bien et 14/20 en français) est
contraire à l'article 14 de cette loi qui interdit toute
sélection à l'entrée de l'université. Il
s'agit là de critères d'excellence et non de la simple
vérification d'un niveau linguistique.
Cette circulaire a donc pour seule finalité de ne plus laisser
entrer en France en provenance d'Algérie que des élites
qui sont pour la plupart réglementairement dispensées
de cette procédure et qui présentent peu de risques de
rester en France à l'issue de leurs études. Il n'est dès
lors pas étonnant que le flux d'étudiants algériens
ait considérablement chuté depuis quelques années.
Le plus inquiétant est qu'on risque d'assister prochainement
à une extension de cette procédure à tous les étudiants
étrangers souhaitant venir en France.
En effet, dans son rapport, la mission Weil propose de « Faciliter
le traitement des demandes de visa de long séjour des étudiants
en acceptant, notamment, de donner au service culturel le rôle
principal ». Elle précise que « le
traitement de l'intégralité du dossier par le service
culturel serait la règle et le contrôle par le service
consulaire l'exception » et recommande également
de mettre en uvre « le traitement du dossier par
correspondance » [11].
Cela signifie que cette mission préconise que les pouvoirs publics
mettent en place pour tous les étudiants étrangers une
procédure d'admission préalable similaire à cette
« procédure dérogatoire » pour l'Algérie.
La seule différence est que si cette proposition était
appliquée, le contrôle du service consulaire interviendrait
après l'admission de l'étudiant par l'université
alors que, dans le cadre de cette circulaire, il intervient avant.
Mais cette nuance a peu d'importance. Tant que les critères
de délivrance des visas resteront aussi restrictifs et confidentiels,
l'objectif de ces services restera de tendre vers l'immigration zéro.
Notes
[1] Source : ZAHIA
Zeroulou, « À Lille et dans la région du Nord :
la seconde génération entre en faculté »,
Hommes et Migrations, nov-déc 1987, n° 1108,
p. 25 et s.
[2] Gordon Jean et Jallade
Jean-Pierre, « La mobilité étudiante au sein
de l'Union Européenne : une analyse statistique »,
rapport préparé par l'Institut Européen d'Éducation
et de Politique Sociale, à la demande de la Task force, mars
1995, 80 p.
[3] Voir rapport Lebon,
« Immigration et présence étrangère en
France 1995-1996 », DPM, décembre 1996,
La documentation française.
[4] Source : Ministère
de l'intérieur, DLPAJ, ECT, « Les délivrances
de premiers titres de séjour en 1995 », service statistique,
12 p. et tableau intitulé « Évolution
des premiers titres de séjour délivrés à
des étrangers nés hors de France en qualité d'étudiant
(1994 et 1995) par nationalité ».
[5] Labdelaoui Hocine, « La
migration des étudiants algériens vers l'étranger :
les effets pervers d'une gestion étatique », in Les
Cahiers du SOLIIS : NTS, Les étudiants, n° 2-3,
1996/1997, p. 107 et s.
[6] Voir notamment l'article de
Xavier Créach et Jean-Pierre Alaux, La voie de l'exil, Plein
droit, n° 28, septembre
1995.
[7] Circulaire GR/BD n° 278
du 25 février 1997 du MENESR/DRIC/DAIES du ministre de l'enseignement
supérieur concernant l'inscription des étudiants algériens
adressée aux recteurs d'académie, aux présidents
d'université, et aux responsables de la scolarité des
étudiants étrangers prise par délégation
par Albert Prévos, Délégué aux relations
internationales et à la coopération.
[8] À noter qu'il
est prévu dans la version de la future loi Chevènement
adoptée le 8 avril 1998 à l'Assemblée Nationale
que les services consulaires motivent désormais les refus de
visas opposés aux étudiants.
[9] Voir notamment en rapport
avec cette remarque l'article de D. Lochak, « Bons
« étrangers » et mauvais « clandestins »,
Le Monde diplomatique, novembre 1997, p. 18.
[10] C.E. sect. 26 juillet
1982, GISTI et SGEN-CFDT, n° 22.931 et 22.934, publiée
au Lebon.
[11] Weil Patrick, « Mission
d'étude des législations de la nationalité et de
l'immigration : Pour une politique de l'immigration juste et efficace »,
Rapport au premier ministre, coll. des rapports officiels, La documentation
française, juillet 1997.
Dernière mise à jour :
6-03-2002 11:21
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Cette page : https://www.gisti.org/
doc/plein-droit/38/zero.html
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