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Bilan 1997 Bilan financierLe budget du Gisti s'est élevé en 1997 à 3 193 246,64 F, soit une augmentation de 6,5 % par rapport à 1996.En 1996, le Gisti avait connu un déficit de 183 195 F dû à une augmentation des charges liées à son déménagement et à la participation à différentes actions collectives, plus particulièrement le soutien aux luttes des sans-papiers. En 1997, le résultat fait apparaître un déficit du même ordre, soit 182 449 F. Celui-ci s'explique par le coût important des actions liées au suivi de l'opération de régularisation des sans-papiers et aux changements législatifs (la loi Debré, puis la loi sur la nationalité et la loi Chevènement). Ces frais, estimés à plus de 400 000 F pour 1997, correspondent à des services qui sont le plus souvent rendus gratuitement, compte tenu du public auquel ils s'adressent. Le Gisti a cependant réussi à minimiser le déficit par une augmentation des produits d'activités et des subventions et par une réduction des charges gràce à une meilleur gestion des abonnements. Les déficits de ces deux dernières années n'ont pas remis en cause l'existence de l'association, car elle a pu recourir à ses fonds propres (voir bilan financier). Ces derniers ont cependant été considérablement réduits, fragilisant ainsi la situation financière de l'association. Pour les années à venir, il est vraisemblable que le Gisti aura à faire face à des charges tout aussi importantes, en raison de ses actions de soutien. Par conséquent, afin de restaurer son équilibre financier et de mieux garantir la pérennité de l'association, le Gisti s'est assigné pour objectif :
Le Gisti est par ailleurs agréé par la Fondation de France, ce qui permet aux donateurs de bénéficier du régime fiscal le plus favorable. Pour en faciliter la compréhension, le compte de résultat 1997 est présenté dans ce document sous une forme très synthétique (ci-après), puis sous la forme qui fait l'objet de la certification comptable. Le bilan comptable au 31 décembre 1997 est également joint.
L'évolution des dépensesLes dépenses toutes activités confonduesLe point marquant est l'incidence des actions liées aux régularisations et aux changements législatifs, qui affecte tous les comptes. Ces services, essentiellement gratuits, ont engendré des frais estimés à plus de 400 000 F pour l'année 1997 et recouvrent :
Les charges (dépenses comptables) sont traditionnellement constituées, pour près de la moitié, par les frais de personnel, soit 1 390 000 F. Il s'agit du salaire de six permanents (représentant l'équivalent de 4,8 temps plein fin 1997), de l'allocation d'un objecteur de conscience, de droits d'auteurs et de la rémunération de formateurs occasionnels. Ces frais ont globalement augmenté de 5,3 % par rapport à 1996. Les salaires des permanents ont augmenté de 4 %. Le nombre d'équivalent temps plein est passé de 4,4 à 4,8, afin de prendre davantage en compte la réalité du temps travaillé pour plusieurs salariés. Cette augmentation des charges du personnel a été partiellement compensée par la diminution des charges de droits d'auteur, ce qui explique la limitation de l'augmentation globale à 5,3 %. Le salaire de référence des permanents du Gisti reste notoirement « spartiate ». Il s'élève pour 1997, sur la base d'un temps plein, à 13 160 F brut mensuel sur 13 mois, soit 10 400 F net auxquels s'ajoute une prime d'ancienneté de 1 % par an la quasi totalité des permanent étant rémunérés à temps partiel. La part des bénévoles qui interviennent de façon régulière au sein du Gisti a été évaluée budgétairement, comme en 1996, sur la base de deux équivalents temps plein. Néanmoins, la participation effective des bénévoles est largement plus importante que cette estimation, la valorisation réelle du bénévolat régulier représentant plusieurs temps plein. Quelques points doivent être soulignés dans l'évolution 1996-1997 des dépenses :
Graphique Evolution des charges (6 Ko)
Les dépenses par nature d'activitéDe façon à mener une analyse plus fine de ses différents secteurs d'intervention, le Gisti a développé une comptabilité analytique sur cinq grands secteurs d'activité. La ventilation des dépenses fait apparaître les pourcentages suivant :
Au niveau analytique, l'incidence des actions liées aux régularisations et aux changements législatifs, affecte plusieurs secteurs : publications (documents d'information et d'analyse, formation (militants), accueil-fonctionnement (permanences) et actions collectives. Par rapport à l'année 1996, on ne note pas de changement important au niveau de la répartition des dépenses. On remarque cependant une augmentation des publications, du fait de l'augmentation de la production de documents, un niveau faible des études et un poids toujours important de l'activité « accueil ». Ces résultats financiers confirment bien que les activités de formation et d'information répondent aux besoins du public qui s'adresse au Gisti.
L'évolution des produits Les produits proviennent pour une part importante des subventions (36 % contre 31 % en 1996 et 32 % en 1995).En 1997, le Gisti a fait un effort particulier de recherche de subventions qui a porté ses fruits, puisqu'elles se sont élevées à 1 074 913 F, soit une augmentation de 23 % par rapport à 1996 (+ 200 000 F). Il est important de dissocier, au sein des subventions la part provenant d'organismes publics et celle provenant de sources privées, qui ont des conséquences différentes en termes d'indépendance, qui est une préoccupation forte du Gisti. Les ressources propres de l'association représentent 39 % des produits. Les postes principaux sont constitués par les activités de formation, de publication, et les cotisations et dons.
Graphique Evolution des produits (6 Ko) Le tableau ci-après constitue le compte de résultat détaillé de 1997 sous sa forme certifiée, comparé, compte à compte, à celui de 1996. Résultat 1997 comparé à1996 Compte de reacute;sultat (44 Ko)
Analyse du bilanOn constate (voir le tableau ci-après) une très forte diminution des fonds propres du fait des résultats déficitaires de ces deux dernières années. Cependant, face au déficit de cette année, le Gisti a pu tenir un niveau trésorerie suffisant grâce à une réduction importante des créances. (On le constatera notamment en avril 1998 où, sans un niveau bas de créance, le Gisti aurait dû emprunter).
Dernière mise à jour :
31/07/1999 à 20:02.
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