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La suspension de l'exécution de toutes les mesures d'éloignement
prises à l'encontre des catégories protégées
et plus précisément leur assignation à résidence
avec droit au travail tant pour les personnes condamnées
à une peine d'interdiction du territoire français,
afin de leur permettre d'obtenir un relèvement de cette mesure
devant les tribunaux, que pour les personnes frappées par
une mesure d'expulsion dans l'attente de l'abrogation de celle-ci.
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La modification de l'article 26 de l'ordonnance du
02/11/1945 de telle sorte que ne puissent être expulsés
les étrangers ayant en France leurs attaches personnelles
ou familiales.
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La modification de l'article 23 de l'ordonnance du
02/11/1945 de façon à rendre l'expulsion exceptionnelle.
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La modification de l'article 24 de l'ordonnance du
2/11/1945 : l'avis défavorable de la Commission d'expulsion
de l'étranger, qui doit être consultée dans
tous les cas, doit rendre l'expulsion impossible.
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Un débat parlementaire, sur la base des constatations de
la commission Chanet, qui devrait déboucher sur la suppression
de la peine d'interdiction du territoire français. Étrangers
et Français doivent encourir strictement les mêmes
peines, pour respecter le principe d'égalité dans
le traitement pénal de la délinquance.
Action des chrétiens pour l'abolition de la torture et des
exécutions capitales (ACAT), Agir ensemble pour les droits
de l'homme, Cimade, Emmaüs France, Fasti, France-Libertés,
Genepi (sous réserve), Gisti, Ligue des droits de l'homme,
Mrap, Service national de la pastorale des migrants, Sud Ptt, Syndicat
des avocats de France, Syndicat de la magistrature...
Dernière mise à jour :
4-12-2001 20:59
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doc/actions/2001/une-peine/plate-forme.html