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Bilan 1998 Bilan financierLe budget du Gisti s'est élevé en 1998 à 3 334 035,77 F, soit une augmentation de 4,4 % par rapport à celui de 1997.L'année 1997 s'était soldée par un déficit de 182 449 F, résultant essentiellement du coût important des actions liées au suivi de l'opération de régularisation des sans-papiers et aux changements législatifs (loi Debré, loi sur la nationalité, loi Chevènement). L'année 1998 se clôture dans des conditions apparemment plus favorables, avec un excédent de 50 103 F. Néanmoins, si le Gisti n'avait pas bénéficié d'un double apport exceptionnel (appel de fonds de 100 000 F et subvention exceptionnelle de 200 000 F d'Emmaüs), le résultat aurait en fait été un déficit de l'ordre de 250 000 F. La recherche de financements nouveaux est d'autant plus importante qu'une des priorités que s'est fixées le bureau est la revalorisation des salaires des permanents. Leur montant reste en effet très insuffisant tant au regard de la qualification des salariés que de la charge de travail qui leur incombe. Pour ces différentes raisons, le bureau, élargi à d'autres membres de l'association et à plusieurs salariés, a porté une attention particulière, en 1998, à la recherche de financements, en constituant un groupe de travail ad hoc. La diversification des sources de financement est, plus que jamais, une priorité, mais elle doit être accompagnée d'un plan de développement, notamment dans les domaines de la formation et des publications. Ces secteurs touchent un public certes de plus en plus large, mais qu'il convient de mieux connaître (structuration de la politique éditoriale, modalités de diffusion ). Un investissement important doit donc être consacré à ces tâches. Les objectifs que s'est fixés le Gisti en début 1998 ont donc partiellement été mis en uvre mais ils doivent être poursuivis activement :
Les comptes du Gisti et son bilan financier sont régulièrement contrôlés par un expert comptable. Ils sont certifiés par le cabinet ABBOU, transmis à tous les organismes qui financent l'association, publiés dans le présent rapport d'activité et peuvent être consultés dans le détail. Le Gisti est par ailleurs agréé par la Fondation de France depuis plusieurs années, ce qui permet aux donateurs de bénéficier du régime fiscal le plus favorable. Pour faciliter la compréhension du compte de résultat 1998, celui-ci est présenté dans ce document tout d'abord sous une forme très synthétique (ci-après), puis sous la forme qui fait l'objet de la certification comptable. Le bilan financier au 31 décembre 1998 est également joint.
L'évolution des dépensesLes charges ont peu augmenté de 1997 à 1998 (+ 2,8 %). Cela résulte d'une diminution des postes liés aux publications (production moins importante du GISTI en 1998) et d'une limitation de la masse salariale.Les charges sont constituées pour plus de la moitié, hors bénévolat, par les frais de personnel, soit 1 520 000 F. Il s'agit du salaire de six permanents (représentant l'équivalent de 4,9 temps plein fin 1998, de l'allocation d'un objecteur de conscience, de droits d'auteur et de la rémunération de formateurs occasionnels). Ces frais sont globalement passés de 1 390 000 F à 1 520 000 F entre 1997 et 1998. L'évolution de la masse salariale par rapport à 1997 (+ 9,5 %) tient essentiellement aux points suivants :
Le salaire de référence des permanents a augmenté de 2 % Il reste notoirement « spartiate ». Il s'élève au 31 décembre 1998 à 13 700 F brut mensuel sur 13 mois (pour 13 400 F au 31 décembre 1997), soit 10 700 F net auxquels s'ajoute une prime d'ancienneté de 1 % par an la quasi-totalité des permanents étant rémunérés à temps partiel. Devant l'incertitude des ressources, il n'a pas été procédé à la revalorisation conséquente des salaires que le bureau avait prévue en début d'année. La part des bénévoles qui interviennent de façon régulière au GISTI, valorisée dans les comptes de l'association depuis plusieurs années, l'est sur la base de deux équivalents temps plein. La participation effective des bénévoles est sensiblement plus importante. C'est pourquoi elle sera portée à trois ETP en 1999, ce qui demeure encore largement en-deçà de la réalité. Graphique Evolution de charges (51 Ko) Quelques point nécessitent d'être soulignés dans l'évolution 1997-1998 des dépenses :
L'évolution des produitsGraphique Evolution des produits (65 Ko)Les produits proviennent toujours pour une part importante des subventions. Leur augmentation en valeur absolue (1 145 000 F en 1998 pour 1 075 000 F en 1997) intègre une subvention exceptionnelle de 200 000 F d'Emmaus en 1998. En valeur relative, la part des subventions dans les ressources du GISTI diminue légèrement cette année (34 % contre 36 % en 1997) au bénéfice des ressources provenant des prestations qu'offre l'association. Il est par ailleurs important de dissocier, au sein des subventions, la part provenant d'organismes publics et celle provenant de sources privées, dont les conséquences sont sensiblement différentes en terme d'indépendance, préoccupation permanente du GISTI.
Les produits d'activité (formations, publications)
Les cotisations et donsCe chapitre est également en forte augmentation (438 000 F contre 293 000 F). La mise en place du prélèvement automatique contribue à assurer un niveau minimum régulier.Mais il convient de mentionner que cette somme inclut le résultat d'un appel de fonds exceptionnel, chiffré à 100 000 F. Un effort de clarification est engagé en 1999 pour mieux dissocier la part respective des cotisations, du soutien des membres au fonctionnement du Gisti, des dons. Si l'on cumule les ressources « propres » de l'association, formation, publications, cotisations et dons, il faut souligner leur importante évolution en 1998 : leur part dans le total des ressources passe de 36 % en 1997 à 43 % en 1998. Tableau Evolution des ressources (8 Ko) Le tableau ci-après constitue le compte de résultat détaillé de 1998 sous sa forme certifiée, comparé, compte à compte, à celui de 1997.
Analyse du bilanLe résultat comptable de 1998 permet d'engager une reconstitution modeste des réserves, le report à nouveau (cumul des résultats des années antérieures) ayant atteint un niveau négatif de près de 500 000 F. La situation du Gisti reste donc fragile.Il est également essentiel de continuer à faire porter l'effort sur une gestion rigoureuse des créances, leur niveau ayant sensiblement remonté par rapport à celui du bilan au 31 décembre 1997.
Dernière mise à jour :
13-08-2001 23:42. |