|
|||||||||
| |||||||||
|
Bilan 1998 FormationsL'activité de formation s'est déroulée, comme les années précédentes, dans deux directions : le secteur associatif et le secteur professionnel.
Ces actions de formation ont lieu sous deux formes : soit par l'accueil des intéressés à l'intérieur des stages payants de formation professionnelle, en ne leur demandant d'acquitter qu'une contribution réduite ou symbolique ; soit par des interventions de membres du Gisti directement auprès du public intéressé.
Stages de formation professionnelleLe Gisti a organisé en 1998 sept sessions de formation :
En tout, 173 stagiaires ont suivi ces formations. Pour l'ensemble des formations organisées en 1998, le bilan montre qu'il y a eu une quarantaine de participants à titre gratuit et une vingtaine à tarif réduit.
Interventions extérieuresL'autre volet de la formation est constitué par les intervention extérieures. En 1998, celles-ci ont été réalisées majoritairement à la demande d'associations, mais également d'universités, d'écoles, de collectivités locales, de syndicats, de collectifs de sans-papiers.Ces interventions ont amené les membres du Gisti à la fois dans tous les départements de la région parisienne, dans de nombreuses villes de province et même dans plusieurs pays européens, parler surtout de la situation des sans-papiers, de l'opération de régularisation et de la « loi Chevènement », mais aussi des droits sociaux, de la nationalité, des jeunes ou encore de la politique d'immigration et de la liberté de circulation. Cet aspect de la formation, essentiel car il permet d'apporter à un public peu informé sensible à la situation des étrangers en France, des éléments pour une réflexion plus approfondie, représente cependant pour le Gisti un investissement lourd en temps et en énergie et, la plupart du temps, une charge financière. En effet, sur la soixantaine d'interventions réalisées au cours de l'année 1998, seule une dizaine a été rémunérée, parfois de manière symbolique. Il s'agit donc là d'un travail essentiellement bénévole qui risque de trouver rapidement ses limites. La notoriété du Gisti, accrue par l'engagement de l'association aux côtés des sans-papiers, est en voie de dépasser ses possibilités financières, et il sera de plus en plus difficile de répondre aux demandes d'intervention qui tendent à se multiplier, émanant en particulier de province. On peut enfin relever que des membres du Gisti assurent, pour la Fondation « Journalistes en Europe » (Paris), un séminaire consacré à l'immigration en Europe. Pour l'année 1997-1998, quatre séances ont été dispensées sur les thèmes suivants : « Peut-on être citoyen sans être national ? », « Les politiques d'immigration en Europe », « Réfugiés et droits de l'homme », « Espace européen sans frontières ».
Dernière mise à jour :
29-05-2000 17:05. |