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Note pratique « Sans-papiers
mais pas sans droits »
2ème édition, mars 2002
Il peut paraître paradoxal de parler de citoyenneté pour
les « sans-papiers ». Pourtant toutes les luttes
qu'ils ont menées au cours des dernières années
nous ont montré le rôle déterminant qu'ils ont joué
dans la société française, mettant en cause par
leur mouvement les politiques d'immigration qui se mettaient en place,
obligeant les associations, les organisations syndicales et politiques
à prendre position et souvent à soutenir leurs revendications.
Dans les années 80, les sans-papiers de la confection,
syndiqués et organisés au sein de la CFDT, ont mis en
échec la politique menée par le Gouvernement et contraint
le pouvoir à la régularisation. En 1991, les déboutés
du droit d'asile syndiqués en nombre à la CFDT, à
la CFTC et à la CGT, ont obligé ces organisations syndicales
à prendre position pour la régularisation. En 1993, les
étrangers conjoints de Français ou parents d'enfants français
ont obligé le mouvement familial à prendre position sur
la politique d'immigration et sur le droit de vivre en famille. Depuis
l'occupation de l'église St Ambroise, en mars 1996, le mouvement
des sans-papiers a été soutenu par plusieurs syndicats
(CGT, CNT, FSU, SUD...). La solidarité avec les sans-papiers
a permis au mouvement de s'étendre et a contraint le pouvoir
politique à reculer sur sa politique répressive.
Ces quelques exemples montrent combien il est important pour celui
ou celle qui se retrouve sans papiers ou en situation administrative
précaire de ne pas rester seul et de rejoindre les collectifs,
associations ou syndicats.
En résumé, être actif dans un collectif, une
association ou un syndicat est un moyen de mieux connaître la
société française et d'être reconnu par elle.
C'est surtout le seul moyen de faire valoir ses droits et d'être
respecté.
Être actif dans un collectif, une association ou un syndicat
est un droit qui n'est pas lié à un titre de séjour.
Cela ne comporte pas de risque et c'est sans doute la meilleure protection.
Au-delà des associations de défense des étrangers,
caritatives, de défense des droits de l'homme, communautaires,
des milliers d'organisations existent au niveau local ou national
(associations culturelles, sportives, organisations de consommateurs...),
où chacun peut trouver sa place en fonction de ses centres d'intérêt.
En voici quelques exemples :
Leur vocation est l'organisation et la défense des travailleurs
et des chômeurs quel que soit leur statut. Un travailleur sans-papiers,
non déclaré par son employeur peut être syndiqué.
Les principaux syndicats présents en France sont la CFDT, la
CFTC, la CGT, la CGT, FO, SUD. On les trouve souvent dans des locaux
appelés bourses du travail où ils tiennent des permanences.
- CFDT (confédération française démocratique
du travail) : 4, bd de la Villette, 75019 Paris 01 42 03 80 00
- CFTC (confédération française des travailleurs
chrétiens) : 13, rue des Écluses Saint Martin,
75483 Paris Cedex 10 01 44 52 49 00
- CGT (confédération générale du travail) :
263, rue de Paris, 93516 Montreuil 01 48 18 80 00
- CNT (confédération nationale du travail) : 33,
rue des Vignoles, 75020 Paris 01 43 72 09 54
- FO (force ouvrière) : 141, av. du Maine, 75014
Paris 01 40 52 82 00
- SUD : 23, rue de la Mare, 75020 Paris 01 44 62 12 00
Le mouvement familial défend le droit de vivre en famille et
tous les droits liés à la famille (protection sociale,
protection des enfants...). Dans tous les départements les Unions
départementales des associations familiales (UDAF) sont présentes.
Le CNAFAL et la CSF, membres du mouvement familial, ont souvent été
présentes dans la défense des étrangers.
- CNAFAL (conseil national des associations familiales et laïques) :
108, 110 av. Ledru Rollin, 75012 Paris 01 47 00 02
40.
- CSF (confédération syndicale des familles) :
53, rue Riquet, 75019 Paris 01 44 89 86 80
- UNAF (union nationale des associations familiales) : 28, place
Saint Georges, 75009 Paris 01 49 95 36 00
Ces associations existent dans toutes les écoles. Des délégués
élus par les parents se réunissent régulièrement
avec les directions des écoles. Il existe de nombreuses associations
locales.
La FCPE est organisée au niveau national et très présente
sur le terrain, elle a souvent défendu le droit à l'école
pour tous et les droits des jeunes étrangers.
- FCPE (fédération des conseils de parents d'élèves) :
108, 110 av. Ledru Rollin, 75012 Paris 01 43 57 16 16
Elles défendent les droits des locataires face aux propriétaires.
Une association a beaucoup fait pour le droit au logement pour tous
y compris les sans-papiers, le DAL. Cette association est présente
en région parisienne et dans quelques grandes villes.
- CGL (confédération générale du
logement) : 14, rue Frédérick Lemaître, 75020
Paris 01 43 66 49 11
- CLCV (confédération consommation, logement et cadre
de vie) : 17 rue Monsieur, 75007 Paris 01 56 54 32 10
- CNL (confédération nationale du logement) :
8, rue Mériel, 93100 Montreuil 01 48 57 04 60
- DAL (droit au logement) : 8, rue des Francs Bourgeois, 75003
Paris 01 42 78 22 00
- Droits Devant ! ! : 44, rue Montcalm, 75018 Paris
01 42 58 82 18
Plusieurs associations défendent les droits des personnes malades,
accidentées du travail, handicapées. Certaines sont présentes
dans toute la France.
- AFVS (association des familles victimes du saturnisme) : 78-80,
rue de la Réunion, 75020 Paris 01 44 64 04 40
- ANDEVA(association nationale de défense des victimes de
l'amiante) : 29, rue des Vignerons, 94686 Vincennes Cedex
01 41 93 73 87
- APF (associations des paralysés de France) : 17, bd
Auguste Blanqui, 75013 Paris 01 40 78 69 00
- CATRED (collectif des accidentés du travail, handicapés
et retraités pour l'égalité des droits) :
20, bd Voltaire, 75011 Paris 01 40 21 38 11
- FNATH (fédération nationale accidentés du
travail et des handicapés) : 20, rue Tarentaise, BP 520,
42007 Saint-Etienne 04 77 49 42 42
- AEFTI (association d'enseignement et de formation des travailleurs
immigrés) : 16, rue de Valmy, 93100 Montreuil 01 42 87 02 20
- CLP (comité de liaison pour la promotion des migrants et
des publics en difficulté d'insertion) (il travaille pour l'alphabétisation,
la lutte contre l'illettrisme, la formation professionnelle et l'accompagnement
à l'emploi) : 35, rue Chanzy, 75011 Paris
01 55 25 22 00
- Emmaüs France : 179, quai de Valmy, 75010 Paris
01 46 07 51 51
- Cimade : 176, rue de Grenelle, 75007 Paris 01 44 18 60 50
- Comité national contre la double peine : 45 rue d'Aubervilliers,
75018 Paris 01 40 38 06 53
- Coordination nationale des sans-papiers (dont la vocation est la
coordination des collectifs de sans-papiers) : 94, rue Jean Pierre
Timbaud, 75011 Paris fax 01 47 00 65 06
- Emmaüs France : 179, quai de Valmy, 75010 Paris
01 46 07 51 51
- FASTI : 58, rue des Amandiers, 75020 Paris 01 58 53 58 53
- Femmes de la Terre : 5, villa Marcès, 75011 Paris
01 48 06 03 34
- LAMI (la maison de l'immigration) : 26 bis, rue de
Kléber, 93100 Montreuil 01 48 59 97 21
- LDH (ligue des droits de l'homme) : 138, rue Marcadet, 75018
Paris 01 56 55 51 00
- MIB (mouvement de l'immigration et des banlieues) : 45 rue
d'Aubervilliers, 75018 Paris 01 40 38 06 53
- MRAP (mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre
les peuples) : 43, bd de Magenta, 75010 Paris 01 53 38 99 99
- SOS racisme : 28, rue des Petites Écuries, 75010 Paris
01 53 24 67 67
- ATMF (association des travailleurs maghrébins en France) :
10, rue Affre, 75018 Paris 01 42 55 91 82
- ATF (association des Tunisiens de France) : 130, rue Faubourg
Poissonnière, 75010 Paris 01 45 96 04 06
- ACORT (assemblée citoyenne des originaires de Turquie, ex-ATT) :
39, boulevard de Magenta, 75010 Paris 01 42 01 12 60
- FTCR (fédération des tunisiens pour une citoyenneté
des deux rives) : 3, rue de Nantes, 75019 Paris 01 46 07 54 04
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de cette publication
Dernière mise à jour :
7-04-2003 12:24
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Cette page : https://www.gisti.org/
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