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Plein Droit
n° 49, avril 2001 L'étudeRetour à
l'article « Des femmes immigrées
Avec la collaboration de médecins et d'équipes de santé travaillant en centres de planification, en consultations de PMI et dans le service de suites de couches d'une maternité publique, nous avons mis en place une enquête qui s'est déroulée entre 1986 et 1990. Elle comporte deux volets :
Les femmes françaises représentent 52,9 % de la population de l'étude, les femmes originaires des DOM-TOM, 8,6 %, les femmes étrangères, 38,5 %. Cette proportion recouvre une grande diversité culturelle : 32 pays d'origine différents ont été dénombrés. Le groupe le plus important est constitué par les femmes originaires du Maghreb (20 % de la population de l'étude, les femmes algériennes en représentant à elles seules, 12,2 %). Les femmes venant d'Afrique sub-saharienne représentent quant à elles 6,3 % des femmes incluses dans l'enquête. Elles sont originaires du Cameroun, du Congo, de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Mali, du Sénégal, du Zaïre, du Gabon, du Togo. Une des analyses statistiques des dossiers de l'enquête a montré que plus de 20 % des femmes d'Afrique sub saharienne se sont vu prescrire l'injectable, contre moins de 4 % des femmes françaises, les femmes algériennes se situant entre ces deux extrêmes : 14,5 % . Par ailleurs, seules 40 % des femmes étrangères à qui les contraceptifs injectables ont été prescrits parlent et écrivent le français (contre 70 % des femmes étrangères à qui la pilule a été prescrite).
Dernière mise à jour :
12-08-2001 23:33. |