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Courriers-type
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Modèle de recours en annulation
Recours pour excès de pouvoir Le ......(date)....... .........(nom et prénom).......... Tribunal administratif de ......(ville)....... Lettre recommandée avec avis de réception n°....................FR
Objet : requête en annulation contre la décision de M. le Maire de ..........(ville).......... refusant la scolarisation du jeune ........(nom et prénom)..........
I. FAITS ET PROCÉDURE (Exposer la situation administrative de l'intéressé et les conditions dans lesquelles un refus d'inscription lui a été opposé) A l'approche de la rentrée, le .......(date)......., les requérants se présentaient aux services scolaires de la mairie pour solliciter l'inscription de leur enfant .......................... pour l'année scolaire. Il leur était répondu qu'il n'y aurait pas d'inscription en raison de ..........................(exemples : l'absence de carte de séjour des parents, preuve du regroupement familial de l'enfant, de l'absence de preuves de la résidence de la famille dans la commune, etc.).......................... Ils n'ont donc d'autre possibilité que de demander l'annulation de la décision du .............(date)............ refusant la scolarisation de M. ou Mlle ..........................
II. DISCUSSION 1. Sur la légalité externe La décision de M. le Maire refusant la scolarisation de M. ou Mlle.......................... n'est pas motivée (ou ne comporte de précisions suffisantes). 2. Sur la légalité interne Attendu qu'aucun texte réglementaire ou législatif ne permet le refus de scolarisation fondé sur ..........................(exemples : l'absence de carte de séjour des parents, preuve du regroupement familial de l'enfant, de l'absence de preuves de la résidence de la famille dans la commune, etc.).......................... Qu'ainsi la Convention des droits de l'enfant, ratifiée et entrée en vigueur en France le 6 septembre 1990 (JO du 12 octobre 1990), et d'effet direct en droit interne conformément à l'article 55 de la Constitution, prévoit notamment en son article 2 § 1 que « les États parties s'engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, […] de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation ». Que la même Convention prévoit en son article 3 que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait d'institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale ». Que bien évidemment l'intérêt de Mlle ou M. .......................... est d'être scolarisé(e) et non contraint(e) à l'oisiveté et interdit(e) d'instruction comme à l'heure actuelle. Attendu qu'il résulte encore clairement de l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme que « nul ne peut se voir refuser l'accès à l'instruction ». Attendu que de même, le préambule de 1946, à valeur constitutionnelle, dispose que « la nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïc à tous les degrés est un devoir de l'État ». Attendu qu'au surplus, la circulaire de l'éducation nationale du 20 mars 2002 sur les modalités d'inscription des élèves étrangers dans l'enseignement du premier et second degré indique quant à elle qu'« il n'appartient pas au ministère de l'éducation nationale de contrôler la régularité de la situation des élèves étrangers ou de leurs parents au regard des règles régissant leur entrée et leur séjour en France ». Attendu que le Conseil d'Etat a estimé qu'une inscription scolaire ne pouvait être refusée à un jeune étranger quand bien celui-ci serait majeur et en situation irrégulière (CE 24 janvier 1996, n° 153-746, Lusilavana). Qu'on voit mal comment le Maire pourrait davantage exiger à cette occasion ..........................(exemples : le titre de séjour des parents, le certificat médical attestant du regroupement familial, etc.).......................... Attendu que dès lors, la décision déférée constitue une violation flagrante des textes et principes ci-dessus rappelés, et de celui d'égalité notamment d'accès au service public, et ne pourra qu'être annulée. Que d'ailleurs ce type de discrimination a déjà été condamné par la jurisprudence (TA Bordeaux 14/06/1988, Ft. Adm. 28/11/1988, p. 13). Attendu que la violation flagrante et insusceptible de se rattacher à l'application d'un texte législatif ou réglementaire, les demandeurs sont bien fondés à en réclamer l'annulation.
PAR CES MOTIFS Ils vous demandent :
(Signature)
Pièces jointes :
Dernière mise à jour :
9-12-2005 12:18. |