Selon ses dires, la seule personne de sa famille apte à lui
apporter la protection et léducation auxquelles un mineur
a droit est une tante, résidente en France. Le juge pour enfants
de Bobigny a reconnu quil serait en danger en cas de réacheminement
et a rendu le vendredi 24 septembre au soir une ordonnance de placement
provisoire pour trois mois de lenfant auprès de sa tante.
En dépit de cette ordonnance, la police aux frontières
persiste à le maintenir en zone dattente et ne se sent
pas liée par la décision du juge. Pire, des renvois
forcés ont été tentés chaque jour depuis
vendredi. LANAFE craint lexécution dun renvoi
qui priverait lenfant de ses droits reconnus par le juge.
LANAFE réclame la mise en liberté du jeune B. et
rappelle que, quelles que soient les circonstances, un mineur étranger
isolé doit être présumé mineur en danger.
Le maintien du jeune B. en zone dattente et un éventuel
renvoi sont des atteintes à l « intérêt
supérieur de lenfant » garanti par la Convention
internationale des droits de lenfant et des violations graves
dune décision de justice.
Dernière mise à jour :
4-10-2004 18:09
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