Durcissement de la grève de la faim à Lyon
Depuis le 31 mars, les sept grévistes de la faim de
Lyon ne prennent plus ni sucre ni sel. Cette décision est
la conséquence de l'absence d'ouverture de réelles
négociations à 34 jours de grève de la
faim.
Voir le site http://www.grevelyon.fr.st.
Montpellier
À Montpellier, dix-huit Kurdes déboutés de leur
demande d'asile ont engagé, le 19 février, une
grève de la faim. Après discussion avec la préfecture
de l'Hérault le 21 mars, des promesses écrites
leur ont été faites : délivrance de récépissés
avec autorisation de travail à quatorze d'entre eux ; réexamen
« bienveillant » par l'OFPRA de tous les dossiers individuels avant
juin prochain.
Pour les soutenir, voir leur site
Web.
Lyon
À Lyon, sept sans-papiers sont, quant à eux, en grève
de la faim depuis le 26 février. Pour prendre connaissance
de leurs revendication et les soutenir, voir leurs sites :
Dunkerque
Enfin, à Dunkerque, Félicia Bergue mène seule
une grève de la faim depuis le 21 février pour
obtenir une carte de séjour de dix ans qui lui a été
refusée par la préfecture au motif que la communauté
de vie avec son époux français aurait cessé.
Pour s'informer de sa situation et la soutenir :
Comité des sans-papiers, 57, rue des Meuniers, 59000 Lille
- tél. 06 84 91 36 87 - fax 03 20 52 76 92.
Kurdes en grève de la faim
20/03/2001 Depuis le 19 février,
dix-huit Kurdes sont en grève de la faim à Montpellier.
D'autres grèves de la faim se déroulent à Lyon
et à Dunkerque à l'initiative d'autres sans-papiers. Les
uns et les autres sont venus en France dans l'espoir d'y trouver protection.
Ils se battent pour sortir de l'ombre et obtenir le droit d'asile. Ils
invitent tous ceux qui appuient leurs revendications à signer
une lettre de soutien et à l'envoyer notamment au ministre de
l'intérieur.
Le Gisti s'est associé, le 16 mars 2001, à cette
démarche.