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ACTIONS COLLECTIVES Messieurs Jospin, Chirac, maintenant, régularisez !Vous pouvez également télécharger ce document au format PDF (65 Ko).
20/11/2001 Depuis 1996, les gouvernements successifs n'apportent pas les réponses convenables aux revendications de la lutte des sans-papiers. À l'exigence de dialogue que posent les sans-papiers, les seules réponses apportées sont des dispositions dilatoires refusant le débat et optant pour le mépris et la déconsidération comme méthode de gouvernement. Aussi nous tenons par notre action à dire au gouvernement qui doit en partie son élection à la lutte des sans-papiers qu'ensemble, sans-papiers et soutiens, aujourd'hui et demain, nous ne lâcherons pas. Notre lutte se poursuit. Nous sommes et resterons déterminés à agir pour que soient régularisés tous les sans-papiers injustement rejetés. Nous resterons en outre mobilisés pour que s'ouvre dans l'espace public un large débat sur l'immigration nécessaire à la remise en question de l'ordonnance du 9 novembre 1945. Nous dénonçons l'arbitraire de la loi Chevènement, conçue dans la même logique que la législation antérieure sur les étrangers, qu'elle concerne les femmes, les célibataires, les homosexuels, les demandeurs d'asile, les malades ou les victimes du bannissement de la double peine. Nous voulons que les attaches affectives et sociales que les étrangers établissent en France puissent être prises en compte quand ils réclament ici des papiers pour pouvoir aller et venir, vivre dignement dans ce pays. Nous voulons que les motifs de l'entrée et du séjour des étrangers en France, liés à la situation dans leur pays d'origine, situation dans laquelle la France a souvent de lourdes responsabilités, soient pris en considération dans leur demande. Le 25 août 2001, la Coordination Nationale des Sans-papiers a appelé à une importante manifestation Place de la République à Paris. Elle entendait saisir l'occasion du 6ième anniversaire du « coup de hache de Saint Bernard » pour montrer la détermination des sans-papiers. Il s'agit maintenant de permettre aux démocrates organisés ou non d'entrer dans le discours et dans l'action alors que les états majors politiques affûtent leurs armes en vue des élections. Il faut organiser un contrepoids. Qui oubliera que ce sont les grèves massives de décembre 1995 qui ont imposé des reculs à Juppé, qui disait pourtant rester « droit dans ses bottes ». Qui peut prétendre oublier que c'est la jonction de plus de 100 000 français immigrés, mobilisés, qui a permis aux sans-papiers d'arracher les promesses de 1997, non tenues néanmoins, et plus de 80 000 régularisations, qui laissent pour compte 63 000 déboutés de la circulaire du 24 juin 1997. Au moment où arrivent les élections, le discours sécuritaire sur l'immigration est une véritable bouée de sauvetage pour les hommes politiques. C'est pourquoi la Coordination Nationale des Sans-papiers et les organisations qui la soutiennent confirment : les travailleurs, les démocrates et tous les exclus ont un intérêt direct à soutenir massivement la lutte pour la régularisation des sans-papiers. Appel à la solidarité
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