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Le Gisti a besoin d'urgence de votre soutien Aidez le GISTI à poursuivre sa lutte pour les droits des immigrés et des étrangersAidez-le maintenant, aidez-le régulièrement Paris, le 24 avril 1998En 26 ans d'existence, le GISTI s'est affirmé comme un outil efficace pour la défense des droits des étrangers et un interlocuteur reconnu pour son expertise juridique. Dans le contexte actuel, le GISTI est plus sollicité que jamais, et ses interventions, toujours aussi appréciées, sont de plus en plus indispensables. Le soutien aux luttes des sans papiers, le suivi de l'opération de régularisation, les changements législatifs - la loi Debré en 1997, puis la loi sur la nationalité et la loi Chevènement en 1998 - ont été à l'origine de frais importants : nous en avons chiffré le montant à près de 600 000 F. Ces frais correspondent à des services qui sont le plus souvent rendus gratuitement, en raison du public auquel ils s'adressent :
Au-delà de ces aspects conjoncturels, le GISTI a besoin d'assurer à long terme la pérennité de sa mission. Car les immigrés, les associations qui les soutiennent, les travailleurs sociaux, les juristes, et d'une façon générale tous les citoyens qui se sentent concernés par le sort des étrangers, comptent sur ses analyses et son expertise. Ils ont besoin de documents, d'explications, de formation et de soutien direct. La réponse à ces sollicitations a un coût. Il nous faut donc trouver les ressources correspondantes. Pour 1998, sur un budget de 3 200 000 F, les recettes ne sont pour l'instant assurées qu'à 80 %. La gestion du GISTI est pourtant saine : les salaires versés à ses six permanents sont notoirement spartiates ; les locaux de l'association sont convenables, même s'ils pourraient être plus vastes pour pouvoir assurer à tous - bénévoles et salariés - de meilleures conditions de travail. Il n'y a aucun de ces frais de représentation qu'on reproche à d'autres associations. Nous avons engagé en 1997 des efforts importants de rationalisation qui ont commencé à porter leurs fruits : notamment par une gestion des abonnements plus rigoureuse et la promotion des sessions de formation - qui constituent deux des postes essentiels d'autofinancement du GISTI. En 1997, nous avons obtenu un peu plus de 1 000 000 F de subventions, dont 400 000 F de dotations publiques. Mais, d'une année sur l'autre, rien n'est jamais assuré. Nos contributeurs privés - essentiellement le CCFD et Emmaüs-France - se heurtent eux aussi à des difficultés financières. Quant à nos contributeurs publics - notamment le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, ils sont également soumis à des restrictions budgétaires. En tout état de cause il n'est pas souhaitable que le GISTI dépende dans une trop large mesure de ce type de ressources : il faut absolument préserver notre faculté de déplaire, notre liberté de penser et de critiquer, de sortir des sentiers battus, faute de quoi notre raison d'être serait compromise. C'est votre soutien régulier qui permettra au GISTI d'assurer la pérennité de son action et de garantir son indépendance. Nous comptons donc sur vous maintenant et, si vous le pouvez, de façon régulière*. N'hésitez pas à faire circuler cet appel autour de vous ou à nous communiquer les noms des personnes à qui nous pourrions l'adresser. Nous vous en remercions par avance.
Danièle Lochak
*Le GISTI est agréé par la Fondation de France. Les dons que vous lui faites sont déductibles de vos impôts à hauteur de 50 % dans la limite de 6 % de votre revenu imposable si vous versez votre don sur son compte à la Fondation de France et dans la limite de 1,75 % si vous optez pour le prelèvement automatique.
Dernière mise à jour :
8-07-2000 19:52. |