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Réseau éducation sans frontières

Madame DIABY et ses trois enfants enfin libres !

12/08/2005 — Mme Fanta DIABY, cette jeune femme d'origine guinéenne qui était maintenue avec ses trois jeunes enfants au centre de rétention de Bobigny, a retrouvé la liberté ce vendredi 12 août dans la matinée, à l'issue de 22 jours d'incertitude et d'angoisse.

Le Réseau Education sans Frontières se félicite que cette famille n'ait pas été renvoyée en Guinée.

La mobilisation de tous, dans leur champ de responsabilité, à une période où chacun pense plutôt à s'évader et où les bonnes volontés sont rares a permis d'alerter sur cette situation inadmissible : les militants de la Cimade, qui de l'intérieur du centre de rétention, ont permis que les informations passent et que la mobilisation s'organise, les membres de RESF qui ont apporté leur soutien ou ont rendu visite à la famille, les organisations qui ont manifesté leur inquiétude et leur indignation, des journalistes qui ont rendu compte des faits.

Madame Diaby et ses trois enfants ont été libérés parce que l'ambassade de Guinée n'a pas accepté de délivrer un laissez-passer pour une femme qui vit en France depuis 1994 et des enfants nés en France, scolarisés en France, qui ignorent tout de la Guinée et ne parlent que le français.

Malgré cela, l'administration a tenté jusqu'au dernier moment un renvoi en Guinée pourtant impossible et a maintenu enfermés cette femme et ces trois enfants pendant la durée maximum de 22 jours, inutilement, faisant montre d'un véritable acharnement.

Pour Fanta Diaby ainsi que pour les organisations et collectifs militants rassemblés dans le Réseau Education Sans Frontières, la solidarité doit continuer :

  • il faut organiser la survie de cette famille dans les jours qui viennent, puisqu'elle a été chassée de son logement et privée de ses revenus par les services sociaux de l'Eure et Loir, soumis aux pressions préfectorales.

  • Il faut obtenir l'abrogation de l'arrêté de reconduite à la frontière qui la frappe.

  • Il faut surtout obtenir enfin l'application de la loi, c'est à dire sa régularisation avec un titre de séjour « vie privée et familiale ».

Nous appelons tous ceux qui ont manifesté leur soutien à rester mobilisés et à apporter leur aide, sous toutes les formes possibles, à Fanta Diaby et ses enfants. Ils ont droit au séjour, mais aussi au logement, à la santé, à une scolarisation normale. Fanta DIABY doit pouvoir travailler pour être en mesure de donner à ses enfants une enfance plus heureuse.

Ils ont droit à la dignité : c'est aussi le sens de notre combat.

Paris, le 12 août 2005

 

Réseau Education Sans Frontières / Réseau des militants, collectifs d’établissements, syndicats et associations pour l’information et le soutien aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers / educsansfrontieres@free.fr / www.educationsansfrontieres.org C/o EDMP Impasse Crozatier 75012 Paris

70 organisations sont membres d’Éducation sans Frontières : Syndicats et associations... ADN (Association pour la démocratie à Nice), AMF (Association des Marocains en France), Association « En-Temps » (service des mineurs étrangers isolés), Association Française Janusz Korczak (AFJK), Association Intercapa Solidarité Etudiants Etrangers, Association Sar-Phirdem, ATTAC-France, CIMADE (service oecuménique d'entraide), Cinquième zone, Club UNESCO Terre Bleue (Charenton - 94), CNT (Confédération nationale du travail), Collectif Cetace (Créteil), Comité de défense des droits des sans-papiers (59), Collectif des sans papiers de Seine Saint-Denis (93), Collectif des sanspapiers des Hauts de Seine (92), Collectif des sans-papiers kabyles de France (CSPK), 3ème Collectif des sans-papiers de Paris, Collectif Unitaire de Défense des Elèves, Coordination nationale des sans-papiers, DAL (Droit Au Logement), Ecole Emancipée, Emancipation, Etudiants et Enseignants étrangers (Académie de Créteil), FASTI (Fédération des association de solidarité avec les travailleurs immigrés), Faut qu'on s'active ! (Boulogne sur mer), FCPE, FERC-CGT, FSU, G10 Solidaires Paris, GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), Groupe contre la criminalisation des familles de l'AITEC, (Association Internationale des Techniciens, experts et Chercheurs), Journal A Contre Courant politique et syndical (Mulhouse), Ligue des droits de l'homme (LDH), La ligue de l'enseignement, Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), RAJFIRE (Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées), RCTS, Réseau Chrétiens Immigrés (RCI), Section Française de Défense des Enfants, SGEN-CFDT, SUBTERRA a.s.b.l., SUD Haute-Loire, SUD-Culture, SUD-Education, SUD-PTT, Syndicat de la Magistrature, UNL (Union Nationale Lycéenne), UNSEN-CGT/ Collectifs d'établissement... Lycée Jean-Jaurès (Châtenay-Malabry - 92), Comité de soutien des enfants tchétchènes de l'école Baudelaire - Paris 12, Lycée Suger (St-Denis - 93), Lycée Jean-Macé (Vitry - 94), LP Gustave Eiffel (Massy - 91), LP Florian (Sceaux - 92), CISéé (Lycée Utrillo, Stains - 93) / Soutiens... Alternative Libertaire, LCR, PCF, Les Verts


Voir aussi :

Vous pouvez retrouver ce communiqué sur le site www.educationsansfrontieres.org

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Dernière mise à jour : 18-01-2006 12:39 .
Cette page : https://www.gisti.org/ doc/actions/2005/resf/08-12_diaby4.html


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